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 Chacun survit comme il peut [Lucy]

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Rakel Peleonor
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Rakel Peleonor


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MessageSujet: Chacun survit comme il peut [Lucy]   Chacun survit comme il peut [Lucy] I_icon_minitimeMar 20 Mar - 21:07

Rakel & Lucy
« Le lièvre compte sur ses jambes, le loup sur ses dents »
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J'avais à peine pris le temps de me remettre de mes aventures avec Maxie que j'étais déjà sur le pied de guerre. Jean, baskets, une sweat capuche noir et mon glock planqué dans mon pantalon, mon téléphone portable dans ma poche, surtout une bonne dose de courage. L'ambiance était toujours aussi lourde, comme chaque nuit à Gotham. Les lumières étaient ternes, presque inexistante, beaucoup de réverbères étaient HS, je m'arrêtais sous la lumière tremblotante du lampadaire qui étalait mon ombre sur le sol. A cet heure de la nuit, la place de la fête foraine était parfaitement effrayante. J'aurais pensé que cet incident avec Maximilian Zeus m'aurait rendu plus prudente, mais c'était le contraire, je refusais de me laisser impressionner, et puis le Batman veillait sur nous. J'avais reçu des informations de mon indic, il se tramait des choses pas net dans le coin, une histoire de drogue, du moins c'était ce que l'on m'avait dit, mais à mon avis il y avait autre chose, le nom de Falconi avait été prononcé, et forcément mon intérêt aiguisé. Je commençais réellement à me faire un nom dans le journalisme de Gotham, l'une des meilleures journalistes du Gotham Globe, surtout avec mon article témoignage sur Batou, j'étais la première à avoir écrit un article pareil. Si tout le monde n'était pas d'accord avec ma vision du justicier masqué, ils devaient avouer qu'aucun de mes collègues n'avaient eu à faire au Batman.

Mais qu'importe, je ne voulais pas rester sur mes acquis, une affaire touchant Falconi permettait toujours de faire vendre des papiers, et c'était le principal. Certes ça attirait aussi pas mal de soucis, mais qu'importe, il fallait savoir prendre des risques, surtout dans cette ville, sinon vous finiriez cloitrer chez vous à craindre pour votre vie. Non je n'étais pas ce genre de personne, et si je voulais faire bouger les choses, rendre à Gotham sa splendeur d’antan. Peine perdue, du moins c'était ce que beaucoup pensaient, mais je me refusais à faire partie de ces personnes. Les sirènes de police, ou peut être d'ambulance, des coups de feu, bref, un milieu malsain et corrompu. J'aurais aimé mettre des écouteurs, la musique apaise les mœurs, mais c'était bien trop dangereux de ne pas entendre ce qui pouvait arriver derrière vous.

Je jetais un petit coup d'oeil aux manèges éteins, je venais régulièrement ici avec Igor il y a de ça quelques années, je me dis que je devrais sans doute trouver du temps pour lui, c'était un très bon ami que je négligeais et même si je savais qu'il ne m'en tiendrais pas rigueur je ne pouvais que m'en vouloir, mais ce n'était pas le moment. Il fallait l'avouer, je n'étais pas particulièrement rassurer, sans pour autant avoir peur, j'avais vite appris que je n'avais pas intérêt à faire confiance à qui que se soit, riche, pauvre, chacun pouvait être pourrit par cette Babylone. Je déambulait avec discrétion entre les manèges, pourtant tout semblait être vide, pas du moindre signe d'âme qui vive, du moins pas à cet endroit. Je commençais sérieusement à me dire que tout ceci était une grosse connerie. Il ne semblait pas y avoir de dealer dans le coin. Je finis par me laisser tomber sur un petit muret, vérifiant mes sms pour vérifier qu'il n'y avait pas de changement mais rien. Je poussais un soupire avant de remarquer quelque chose qui semblait bouger dans l'ombre. Méfiante, la main sur mon glock, je décidais de m'approcher, à pas de loup.
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Lucy Godhammer/Little Red

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MessageSujet: Re: Chacun survit comme il peut [Lucy]   Chacun survit comme il peut [Lucy] I_icon_minitimeMer 21 Mar - 17:21

« Oui, qu'est-ce qui se passe ? », fit une voix derrière une porte du quartier résidentiel de Gotham.

Pas de réponse. La gamine frappa une nouvelle fois sur la surface fraîche et boisée, qui laissait deviner une très petite épaisseur. La personne se répéta, en demandant qui était là. Combien de fois avait-on prévenu les habitants de rester cloisonnés chez eux dès la nuit tombée ? Sans doute un bon nombre de fois, et même les journaux commençaient aussi à s'y mettre, outre leurs articles dédiés au héros masqué de la ville qui n'était pas le seul malgré lui. Batman par-ci, Batman par-là. Dès que l'on prononçait ce nom, il résonnait comme un appel à la violence pour les criminels de la ville. Bien que notre petite Little Red n'ait pas suffisamment de jugeote pour pouvoir se considérer comme telle de son propre chef. Son instinct baignait ses faits et gestes, utiles qu'à son estomac, entre autre. Capuchon pourpre sur la tête, elle se balançait de droite à gauche, attendant patiemment que quelqu'un daigne lui ouvrir. Et elle allait attendre s'il le fallait, car c'était cette maison et pas une autre qu'elle voulait "visiter". Le regard de la gamine parlait mieux que n'importe quelles paroles. Elle ravalait sa salive plusieurs fois par tranche de trente secondes, signe qu'elle était animée par une faim dévorante. Fort heureusement elle était patiente. Elle frappa une nouvelle fois.

L'homme, père de deux enfants de dix et douze ans, tentait de faire taire le chien qui jappait à s'en arracher les cordes vocales. Prit par cette colère qui n'étonna pas l'enfant, il ouvrit brutalement la porte et, dans son élan, il s'arrêta, bouche ouverte, sourcils froncés, comme si on lui avait coincé quelque chose dans la gorge à ce moment précis. Personne. Il n'y avait absolument personne. Comment était-ce possible ?

« Fait chier, la prochaine fois, j'appelle la police ! », gronda t-il.

Il referma la porte et oublia de la fermer à clé, sous cette emprise qui faisait perdre la raison à beaucoup d'entre nous : Dame colère. L'encapuchonnée rouge en profita pour ouvrir discrètement la porte, un sourire malicieux aux lèvres. Les parents s'était réunis devant la télévision. Accroupie dans un coin de la pièce, bien à l'abri des regards, Lucy commença à jouer avec l'interrupteur. Jour, nuit, jour, nuit…ils commencèrent à s'agiter, le chien n'osa pas s'approcher, sentant son odeur fauve sur son corps. Mais dès lors où elle fit quelques pas vers ses maîtres, il l'attaqua. La lumière était éteinte, et seulement des grognements sourds, rythmés par un semblant de lutte, furent perceptibles. Les couinements du chien après une bonne minute remplacèrent ces précédents jappements audacieux. La clarté baigna de nouveau la pièce. Alors tout se passa très vite. Des coups de crocs, des membres qui se retournent à être arraché de leur moignon, jusqu'au cri étouffé qui marquait la fin du jeu. Mais les adultes n'étaient pas gentils avec elle et ne jouaient que très rarement. Alors elle préférait attendre de monter à l'étage pour pouvoir trouver de véritables compagnons de jeu, qu'elle tira de leur sommeil en leur tirant les cheveux.

Les deux gamines, brunes, crurent chacune de leur côté à un acte sororal. Mauvaise pioche. Jenny hurla sur Ludiwine et Ludiwine hurla sur Jenny. Alors Lucy entra en scène.

« On joue au loup ?, proposa t-elle sur un ton enjoué.
- Hein ? Jenny t'es où ? C'est qui ?
- Je suis là, je sais pas qui c'est…
- Vous voulez pas jouer alors ?
- Maman ! Papa !, firent t-elles à espace égal. »

___________________________
________________________________________

Chevauchant Sevag, ils galopèrent à travers toute la ville vers la zone industrielle, là où ils appréciaient tout particulièrement se rendre, notamment pour le calme qu'elle leur offrait. La forêt restait un autre terrain de jeu, l'heure était au divertissement pour pouvoir bien digérer. Elle ne s'était pas encore essuyée la bouche, ses mains étaient couvertes de sang séché et agrippaient fermement l'échine du loup. Pas besoin d'aller dans la bouche d'égout dont ils connaissaient parfaitement l'emplacement pour rejoindre le centre de la ville : ils en venaient, et dès le lendemain à la première heure, ce meurtre odieux car bestial fera la une des journaux.

Ils arrivèrent finalement en ces lieux, totalement oubliés et pourtant encore fréquentés par quelques citoyens hardis - ou totalement inconscients. Car SDF et camés trouvaient cet endroit idéal pour établir leur camp de la mort. Sur place, le loup se posta près d'un vieux manège, laissant la petite retomber bottes les premières sur le sol goudronné. Elle lécha le bout de son museau en signe d'affection et vint se lover contre l'animal une fois qu'il prit position allongée, le cœur battant de ses efforts accomplis. Mais alors, quelques minutes plus tard, une odeur vint troubler leur repos.

Les oreilles du loup se dressèrent, et la gamine, elle, renifla l'air. Elle chuchota à l'oreille de son compagnon à quatre pattes.

« Je crois que c'est une dame, elle sent bon le parfum. »

L'animal ne broncha pas et resta à sa place. L'enfant, elle, se leva sans prendre la peine d'épouster sa jolie cape rouge. Elle passa sa langue dans sa bouche et retira un morceau qui était resté coincé, qu'elle ne retira pas et avala directement sans autre forme de procès. Elle s'approcha du lieu où se trouvait le parfum féminin et s'arrêta derrière un ancien stand de marionnettes. La blondinette regarda avec curiosité ce qu'elle faisait en une si belle nuit. Son visage fut illuminé par la petite boîte rectangulaire qu'elle avant entre les doigts d'une de ses mains. Elle tapotait dessus frénétiquement. L'enfant ne comprit, sur le coup, pas vraiment ce dont il pouvait s'agir. Mais elle reconnut les traits du visage doucereux de la jeune femme, qu'elle avait déjà vue au couvent, un jour.

Celle-ci rangea son attirail et vint vers elle. Lucy resta accroupie et cachée derrière cette masse. Jusqu'à ce que, une fois la dame à un bon mètre et demi, elle s'élance vers elle, bras en l'air, en lui offrant un mémorable :

« Bouh ! »

Évidemment suivi d'un éclat de rire, qui ne fut visiblement pas partagé au même instant.
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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Re: Chacun survit comme il peut [Lucy]   Chacun survit comme il peut [Lucy] I_icon_minitimeJeu 22 Mar - 20:34

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Le silence pesant de la rue, une légère bise qui me fit frissonner. Je venais visiblement de perdre ma soirée, il n'y avait rien ici, et il ne se passerait rien. Je poussais un soupire avant de manquer de faire une crise cardiaque. Venant de nul part, venait de surgir une petite fille vêtue de rouge qui semblait s'amuser comme une petite folle à me faire peur. La main sur le coeur, je pris le temps de reprendre ma respiration, et au final je me mis à rire de bon coeur, il fallait l'avouer c'était bien joué, je ne pouvais que le reconnaitre.

"Oh tu m'as fais peur, c'est bien jouer."

Je reconnus rapidement une petite fille que j'avais croisé lorsque des mes premiers articles, pas franchement de bon souvenir, j'étais partie interviewer des bonnes soeurs ce qui avait donné un article médiocre et sans le moindre intérêt si vous voulez mon avis. Cette petite tête blonde se faisait sévèrement enguirlander par une vieille femme, visiblement la mère supérieur. J'avais tenté de faire entendre raison à cette femme, nous n'étions plus dans l'ancien temps lorsque les sévices corporels était une manière respectable de faire rester les enfants à leur place. Je m'étais d'ailleurs vite fait remercier, et on m'avait demandé de rester à ma place. On ne contredit pas les nonnes visiblement. J'avais vite oublié cet histoire, même si il m'arrivait de penser aux pauvres gosses qui vivaient en compagnie de ses vieille femmes aigris.

Il y avait déjà de long mois que j'avais vécue cette situation, mais je n'avais pas réussis à l'oublier. Le regard révulsé de la religieuse qui avait planté son regard dans le mien, posant sa main froide sur la main, comme si je ne me rendais pas compte de ce qu'il se passait, avant de m'affirmer avec force et conviction que cette jolie petite fille était le diable en personne, un véritable succube. Je me souvenais d'avoir retiré ma main avec force, un regard perplexe et mal à l'aise, comme une femme qui avait dévoué sa vie à la foi, à l'amour pouvait juger ainsi une si petite fille. Tout ceci c'était fini dans des cris, et à cause de cette raison, je n'étais plus la bienvenue au couvent. Fort heureusement pour moi, je n'étais pas catholique et je devais avouer que je n'étais pas particulièrement traumatisé par ce souvenir. J'adressais un petit sourire au chaperon rouge, je n'étais pas du tout effrayée, pourquoi le serais-je par une petite fille? Les paroles, les mises en garde de la vieille femme s'étaient envolée depuis longtemps, je ne pouvais pas avoir peur d'une enfant.


"Tu es beaucoup plus courageuse que moi dis donc, je suis effrayée par un rien à trainer entre ces manèges dans la rue sombre, je préfère lorsqu'il y a un peu plus de monde." Je levais les yeux au ciel, observant l'un des manèges à sensation forte. " J'adore ce manège, tu en as déjà fais? Je suis sûre que c'est une meilleure chose que de trainer avec des vieilles coincées de bonnes soeurs. Je ne sais pas si tu te souviens de moi, j'étais venue faire un article sur ces femmes, mais elles m'ont jeté à la porte, elles n'aiment pas les personnes qui aiment s'amuser. Moi c'est Rakel."

Je me mis à fouiller dans les poches de mon sweat capuche, la retirant d'ailleurs de mes cheveux pour dévoiler mon visage souriant. Je finis même par trouver ce que je cherchais, un petit paquet de billes en chocolat, j'en pris un que je glissais dans ma bouche avec gourmandise avant de tendre le paquet à la petite fille, je n'étais pas réellement douée avec les enfants, c'était le fardeau des personnes nées enfant unique.


"Tu en veux? C'est du chocolat, personnellement j'adore ça."
Je levais les yeux vers le ciel où régnait en maître sur les étoiles, une lune pleine qui semblait plus grosse que jamais. " Et je trouve que c'est une belle nuit pour se goinfrer de chocolat au clair de lune."
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MessageSujet: Re: Chacun survit comme il peut [Lucy]   Chacun survit comme il peut [Lucy] I_icon_minitimeSam 7 Avr - 20:58

    La peur qu'elle venait de provoquer chez sa victime la rendit d'autant plus souriante. Lucy éclata de rire, suivie de cette jeune femme qu'elle avait déjà vue auparavant qui l'accompagna dans son rire empli d'innocence. De dessous sa capuche, elle la fixa, un large sourire aux lèvres, prenant soin de ne pas dévoiler ses rangées de dents saillantes par mégarde. Après tout, qui sait ce qu'elle pourrait penser d'elle après ça ? Lucy ne pensait pas vraiment en conséquences mais au présent, voire au futur très proche, comme c'était le cas maintenant. Calculer des choses trop longtemps à l'avance, ce n'était pas dans ses cordes, d'autant que sa faculté à réfléchir n'était plus la même depuis qu'elle était devenue chimère. La gamine avait, au coin de ses lèvres, encore quelques traces de sang séché qui pouvait être assimilé sans problème à du chocolat ou à un autre aliment salissant. Il fallait reconnaître cette odeur que Little Red aimait tant. L'odeur de la vie.

    La dernière fois qu'elle l'avait vue, on l'avait pointée du doigt comme étant la progéniture légitime du Diable, ce qui, en soi, semblait étrange puisqu'elles l'accueillaient - l'avaient accueillie - dans leur couvent. Cela signifiait qu'une autorité supérieure les avait obligées à agir ainsi. Et cette autorité, c'était madame Godhammer, une noble, comme quoi, l'abolition des privilèges n'avait pas tout fait disparaître. Elles étaient enchaînées à cette enfant comme un boulet à une cheville. Elles ne pouvaient pas s'en débarrasser…pas même lorsque la gamine, désormais en fuite, semblait avoir disparue du territoire. Elles devaient retourner la chercher. Lui tirer les oreilles, et la replacer dans le couvent. C'était leur mission. Leur devoir.

    « J'adore ce manège, tu en as déjà fais?
    - Jamais. Ma maman ne voulait pas m'emmener dans les fêtes foraines.
    - Je suis sûre que c'est une meilleure chose que de trainer avec des vieilles coincées de bonnes soeurs. Je ne sais pas si tu te souviens de moi, j'étais venue faire un article sur ces femmes, mais elles m'ont jeté à la porte, elles n'aiment pas les personnes qui aiment s'amuser.
    - Non elles n'aiment pas des personnes comme…nous. »

    Ses grands yeux verts fixèrent la dame. Elle était jolie. Grande. Brune, aussi. Elle sentait bon. À croquer. Lucy ravala sa salive, puis garda ce sourire ingénu aux lèvres. La petite blonde était trop gentille, trop innocente pour faire quoi que ce soit de mal, n'est-ce pas ? Une âme si pure ne pouvait pas être pervertie si…tôt. Il fallait arrêter de rêver. Nous sommes à Gotham City, pas dans le royaume des Bisounours. Mais même en ayant cette idée en tête, les gens continuaient à penser le contraire. Pourquoi ? Comment ? La société les corrompaient-ils jusqu'à l'os ? Et si tous ces criminels, en réalité, étaient ceux qui étaient le plus dans la normalité ?

    Elle se présenta sous un prénom, Rakel, qui ne lui dit rien. Néanmoins, sa première pensée fut "c'est joli". L'enfant lui rétorqua.

    « Lucy ! Je m'appelle Lucy ! », ricana t-elle.

    La petite Godhammer joignit ses mains derrière son dos, se balançant de droite à gauche, comme si elle semblait attendre quelque chose. En effet, son interlocutrice fouillait dans sa besace à la recherche d'un bien précieux. Ah ! Un sachet ! Et ça sentait affreusement bon là-dedans ! Quoiqu'un peu chimique…mais…chocolat !

    « Tu en veux ?
    - Oui, oui, je veux !, la coupa t-elle, sans attendre la fin de la phrase. »

    Elle glissa sa petite main dans le sachet et prit une grosse poignée des billes de chocolat. Fourra tout dans sa bouche et croqua bruyamment, avalant avec précipitation. Lucy tendit ses mains de nouveau en en quémandant d'autres.

    Puis, indiscrètement, elle demanda, malsaine…

    « Rakel, pourquoi tu es là ? Toute seule ? »
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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Re: Chacun survit comme il peut [Lucy]   Chacun survit comme il peut [Lucy] I_icon_minitimeMar 10 Avr - 21:59

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La peur s'estompait rapidement, Lucy n'avait rien de réellement effrayant à la voir ainsi, même si au final, n'importe qui trouverait étrange une petite fille qui se baladait seule au milieu de Gotham lorsqu'on sait que cette ville est mille fois plus dangereuse la nuit, chose difficilement croyable lorsque l'on voyait déjà le taux de criminalité incroyablement haut le jour. Il ne fallait pas se focaliser sur la peur, sinon celle ci prenait le contrôle de notre vie, et je ne voulais pas accepter une telle chose. Au final, la seule chose que je voyais, c'était que j'avais quelqu'un à qui parler, et j'avais peut être l'air un peu moins stupide que d'attendre quelqu'un qui n'arriverait probablement jamais, du moins pas ce soir. Encore une soirée perdue à courir après une ombre, c'était ridicule, je devais l'avouer mais je ne voulais pas abandonner, je tenais absolument à voir ce Batman, à trouver un sujet d'article, puis enfin satisfaire ma curiosité, et ce n'était pas une chose simple.

J'eus un petit sourire, ma mère non plus ne supportait pas que je passe du temps dans ce genre d'endroit, ce n'était pas un lieu fréquentable pour une jeune fille de ma stature, voilà ce qu'elle ne cessait de répéter. Pourtant j'avais toujours été fasciné par cet endroit, les lumières, la musique et la foule qui emplissait les lieux. J'aimais voir les gens crier, et moi même je ne m'en privais pas lorsque je montais dans un manège. J'avais passé durant mon adolescence beaucoup de temps ici avec Igor, à faire tous les manèges pendant des heures. C'était vrai que la nuit, une fois les lumières éteintes, tout ceci était beaucoup moins attirant, presque triste, comme le reste de la ville d'ailleurs. Je levais les yeux au ciel, un petit sourire sur le visage.


"Ma mère non plus ne voulait pas non plus que je viennes ici, les mamans veulent toujours protéger leurs enfants, même lorsque c'est ridicule. C'est l'un des endroit les plus calme de la ville."

Les parents ne souhaitent qu'une seule chose préserver l'innocence de leurs enfants, chose impossible dans cette ville. Elle était pervertie, par l'argent, la violence, le crime, et aucun ne pouvait échapper à tout ceci, certain s'en sortaient juste mieux que d'autres. Au final, pour une fois je ne voulais pas me prendre la tête, juste profiter de cette soirée gâchée pour rien. Ce fut avec plaisir que je lui tendis le paquet après qu'elle ai prit quelques chocolats et en réclamait d'autres.

"Tiens je te l'offre, mais fait attention à l'indigestion, même si personnellement je ne pense pas que l'on puisse faire une overdose de chocolat avec un simple petit paquet, sinon il y a bien longtemps ça m'aurait arrivé."

Je ricanais, me souvenant des conseils de ma mère vis à vis des crises de fois, et pourtant je n'avais jamais été malade, mais ce n'était pas faute d'avoir essayé, principalement à Halloween.

"En tout cas, je suis enchantée de te connaitre Lucy."

La façon de parler de Lucy était assez perturbante, mais au final, je n'y prêtais pas plus attention que ça.

"J'attends quelqu'un, mais il est en retard..."

Je fis une petite moue boudeuse avant de reprendre :

"Ca te dit qu'on fasse quelque chose d'interdit mais qui pète?"

Cette chose, ce n'était pas la première fois que je le faisais, mais la dernière fois je m'étais fait courser par les forains. Je lui fis signe de venir, m'approchant de ce manège que j'adorais, plus précisément prêt de son boitier d’alimentation fermé par un verrou.

"Je te préviens, c'est pas bien ce que je vais faire, mais tu vas t'en prendre pleins les yeux. Prête?"
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