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 Virée nocturne [Alexander]

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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Virée nocturne [Alexander]   Virée nocturne [Alexander] I_icon_minitimeJeu 1 Déc - 21:33

La nuit était sombre, la lune se cachait derrière les nuages pour ne pas assister au spectacle désastreux qu'offrait Gotham à la tombée de la nuit. Les sirènes de la police ou encore des ambulances raisonnaient, c'était sans doute pour cette raison que je mourrais d'envie de mettre mes écouteurs sur mes oreilles, mais si je n'étais pas effrayée, je n'étais pas non plus totalement stupide. Mes oreilles étaient un outil indispensable pour ne pas se faire surprendre. Bloqué dans mon jean mon glock me donnait confiance, et à vrai dire je n'étais pas genre à vouloir être défendue par une autre personne, j'aimais cette sensation de liberté que me procurait mes petites virées nocturnes dans la ville de Gotham. Légèrement inconsciente, j'attendais au point de rendez vous, Alexander Knox, rédacteur en chef du Gotham Globe, et oui rien que ça. Et malgré un CV bien remplit, j'étais la seule personne à suivre Alexander sur ses théories et sa chasse au Batman. On nous prenait sans aucun doute pour des illuminés au journal, mais je n'en avais pas grand chose à faire, lorsque nous aurions notre exclusivité, lorsque tout le monde connaitra notre nom pour être ceux des personnes à avoir écrit pour la première fois sur le phénomène Batman, leurs langues de vipère seraient cloutées.

Appuyée contre un mur, je jetais un coup d'oeil à ma montre. Quelques personnes passant dans la rue me jetèrent des regards interrogateurs et soupçonneux. L'avantage de ne pas craindre les rues de cette ville était sans doute que les gens apprenaient à se méfier de vous, seul les fous et les criminels ne craignaient pas une ballade au beau milieu de l'enfer. Cette pensée me fit sourire, je me demandais sérieusement ce qui nous attendrait ce soir, j’espérais d'ailleurs une rencontre en tête à tête avec le Batman, même si je devais payer pour ça un peu de ma personne, je n'avais pas peur d'être malmenée, quoi que je craignais légèrement la réaction de mon paternel si il venait a apprendre ce genre de chose, mais il ne pouvait pas m'empêcher de vivre ma vie comme je l'entendais, même si il me voyait plutôt jeune femme sérieuse et droite, mariée avec un jeune homme de bonne famille, entendez par là qui possède un compte bien garnit. Si je l'écouterais je ferais une épouse parfaite pour Bruce Wayne, ce prétentieux, richissime, et si vous voulez mon avis, ennuyeux milliardaire. Pitié...Non ce n'était pas du tout mon type, je ne voulais pas rester toute ma vie à dépendre du fric de mes parents, quoi que c'était sans doute un peu hypocrite vu le nombre de zéro sur mes comptes, mais je ne me voyais pas passer ma vie à simplement flamber et faire la belle pour les journaux. Non je voulais construire quelque chose de mes mains, quelque chose dont je pourrais être fière, c'était pour cette raison que j'étais prête à prendre tout ces risques. Ou peut être étais-je juste une gamine de riche ayant envie de piquer une petite crise identitaire, bien que je pensais sincèrement savoir ce qu'il en était et je ne me reconnaissais pas dans ce cliché de gosse de riche. Qu'importe à cette instant je faisais une chose qui me plaisir, c'était déjà une bonne chose.


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Alexander Knox

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MessageSujet: Re: Virée nocturne [Alexander]   Virée nocturne [Alexander] I_icon_minitimeSam 3 Déc - 15:02

Le bureau d’Alexandre Knox était un véritable champ de bataille. Un espace de 4 mètres sur 4, un bureau inondé de dossiers, un râtelier à clés. Des paperasses à n’en plus finir punaisés sur un tableau de liège étendu sur tout le mur, une carte de Gotham City étendu sur le mur d’en face. Une étagère haute jusqu’au plafond remplie de classeurs poussiéreux en tout genre.

Knox s’ennuyait à mourir, le papier qu’il rédigeait à propos du riche industriel Roland Daguett était au point mort. Daguett était invisible, toujours en cavale parce qu’il fuyait les assignations en justice du procureur Harvey Dent. Daguett faisait diversion, il payait des racoleuses pour baratiner les avocats et les journalistes. D’après les tuyaux téléphoniques, Daguett était à Bangkok, Maracaïbo et Séoul. Il avait même fait installé une doublure de lui-même au grand hôtel Biltmore, un vieux vétéran de série télé. Papy donnait dans la sénilité. Daguet avait fait venir une infirmière pour entretenir le bonhomme. Knox enrageait, pas une seule photo crédible à mettre en première page, pas un seul tuyau digne de figurer à la une.

Knox avait fait passer le mot à toute la ville : Aie besoin d’un nouveau remueur de boue pour le Gotham Globe, fouineur de bas étages intéressés, appeler Alexander K. Résultat, Knox était resté collé à son téléphone dans son bureau. Des abrutis appelèrent. Knox leur répondit :

« Offrez-moi un petit tuyau bien boueux et bien brûlant pour me prouver votre crédibilité. »

Les abrutis s’exécutèrent. Visez un peu l’échantillonnage :

Cindy Mclellan, starlette au rabais venais de pondre l’enfant illégitime de Bruce Wayne. Harvey Dent courait les prostitués mâles. Le maire Hamilton Hill avait du sang chinois dans les veines, preuves à l’appui. Jésus-Christ était ressuscité, il dirigeait un bordel dans Gotham Nord.

La situation empira, Knox nota 19 candidats au total, tous des pas-nets. Le téléphone sonna (le pas net n°20 à l’horizon). Knox complétement à bout ne décrocha même pas, il se contenta de prendre sa veste et son chapeau et de fuir son bureau. Allons-nous balader dans chaosville, ce soir c’est la nocturne, un temps pour les chauves-souris et pour les scoops.

Visez un peu le tableau : des prostitués, des dealers, des sans-abris, des alcooliques. Gotham City à minuit, le meilleur des foutus mondes. C’est immense, c’est bruyant, c’est torride, c’est effrayant. La voiture de Knox se trainait et était percuté de temps à autre par des motards avec blousons en cuirs noirs. Les amortisseurs grinçaient, les roues patinaient. Il était peut-être temps de changer de voiture, la sienne rendrait l’âme bientôt. Il s’arrêta sur un parking longeant un terrain vague devenus décharge publique à ciel ouvert entre deux immeubles en béton gris. Difficile de croire qu’on était à seulement 500 mètres de l’hôtel de ville et à 300 mètres du commissariat centrale. Knox sortit et s’approcha de la collègue avec qui il avait rendez-vous, la seule à prendre au sérieux l’existence de la chauve-souris. Peleonor la sensuelle d’après le pigiste de la page économie du Globe, Peleonor l’espiègle d’après le photographe attitré du Globe au Gotham Square Garden, Peleonor l’emmerdeuse d’après le préposé à la rubrique des chiens écrasés du globe, mais Knox avait plutôt opté pour Peleonor belles jambes.

Le dernier débat officieux en date au Globe consistait à savoir pour quelle raison les 36 pigistes arrêtaient d’écrire te tournaient tous la tête vers elle quand Rakel faisait un pas dans la salle de rédaction.

« Ce sont ses cheveux »

Avait dit laconiquement un reporter de Slauson.

« Mais non ce sont ses yeux »

Avait rétorqué Alexandre Knox.

« Du tout, ce sont ses mains »

Avait affirmé un photographe de la zone de Battery Park.

« Ses mains ? »

« Oui on n’y pense jamais mais c’est très agréable quand une femme vous touche du bout des doigts. »

« Euh… »

La question restait en suspens, en attendant le débat continuait même si depuis 3 semaines on parlait plus du furieux fringué en violet qui tuait à tour de bras et de la chauve-souris plutôt que du sex Appeal de Peleonor l’acharnée (d’après le surnom attribué par le concierge du Gotham Globe)

Knox sortit de sa voiture et sans même laisser le temps à Rakel de le saluer il lui dit :

« Bien, j’ai tout prévu ! Voici le plan de vol de Batman, tous les endroits où il a été aperçut ! »

(Il déplia une carte de Gotham City avec griffonné çà et là des mini chauves-souris)

« Hypothèse 1 : il s’agit d’un vampire d’après les témoignages des voyous qui ont eu le privilège de ses assiduités, hypothèse 2 : il s’agit d’un monstre dévoreur de chair humaine d’après les sans-abris qui l’ont vu sauver la veuve et l’orphelin. Hypothèse 3 : C’est un type payé par la police qui se déguise pour tabasser les criminels (ça c’est de moi). Et toi quel est ton hypothèse ? Si elle s’avère juste, je t’invite à dîner, si c’est la mienne qui s’avère vrai, TU m’invité à dîner. Si nous réussissons à prendre une photo de lui tu m’embrasse (à pleine bouche je précise) si nous gagnons le prix Pulitzer grâce à notre article, tu m’épouse. On fait comme ça ? »

Knox se détourna, ouvrit le coffre de sa voiture et en sortit une batte de base-ball qu’il agita comme un hochet devant Rakel.

« N’ai aucune inquiétude ! Si nous faisons une mauvaise rencontre, je ferais rempart de mon corps pour protéger ta sublime anatomie ! Rassurée ? »

Il se retint d’ajouter : « Et t’es sûr de ne pas vouloir m’épouser ? » phrase qu’il n’arrêtait pas de sortir en présence d’une jolie femme et qui les exaspéraient plus qu’autre chose. Knox referma son coffre et remonta dans son véhicule tout en vérifiant le magnétophone dans sa poche qu’il avait prévu en cas d’interview choc (mais il doutait que ça se produise).

« Bien, il est temps d’aller à la rencontre de ceux qui ont vu Batman. »

Plus tard.

La voiture de Knox s’arrêta devant un camp de bicoque en carton, un bidonville made in Gotham City.

« Laisse-moi faire et admire ma méthode Rakel. »

Knox sortit du véhicule avec un billet de 100 dollars et un sandwich choucroute corrned-beef. Il observa les misérables qui vivaient dans des emballages d’enceintes stéréo passés à la gomme-laque pour résister à la pluie. Une grande bâche goudronnée recouvrait une vingtaine de cartons habitations. La cour commune de cette assemblée de pauvre était remplie de bouteilles vides. Knox toqua sur l’un des cartons, un sans-abri sortit à 4 pattes en tenant une pinte de gnôle.

« Mr Brenner ! Vous me reconnaissez ? C’est moi qui vous avais interviewé après que les flics vous ais interrogé, l’intervention de Batman contre ces voyous 3 blocs plus haut, vous y étiez, vous vous souvenez ? Vous m’aviez même dit que depuis vous voyez souvent la chauve-souris passer par là sur les toits. Vous l’avez vu repasser ? Vous pouvez m’en dire plus ? »

Knox lui mit le billet et le sandwich sous le nez. Le clochard rafla le billet et ignora le sandwich. , il ouvrit sa braguette et urina abondamment, il visa carrément les chaussures de Knox. Celui-ci rentra furieux dans sa voiture.

« Rakel ne dis rien, ne dis surtout rien, ça va j’ai compris, on va faire à ta manière pour trouver Batman. Au fait ? Tu veux un sandwich choucroute corned-Beef ? »
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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Re: Virée nocturne [Alexander]   Virée nocturne [Alexander] I_icon_minitimeSam 3 Déc - 21:25

J'étais, ce soir, en pleine forme, il fallait dire que je ne trouvais pas réellement une journée assise à mon bureau à faire de stupides recherches qui ne m'apportèrent que peu de réponses. Il faut dire que le batman n'était pas très connu, pour beaucoup il n'était qu'une légende urbaine. Certes il y avait quelques blogs d'adolescents qui racontaient leur rencontre avec le batman, mais si vous souhaitez connaitre mon avis, il ne s'agissait là que de racontars pour se faire briller auprès de leurs amis, rien de très crédible, il n'y avait qu'à voir le style d'écriture choisit. Bref, je m'étais ennuyée à mourir alors que mes collègues masculins s'amusaient à me lorgner, je crois que je préférais ignorer leurs discussions c'était préférable. Le journalisme restait un métier d'homme, et je prenais un grand plaisir à jouer avec eux, c'était toujours agréable de se faire désirer, même si comme tout plaisir, il avait des limites, je préférerais être reconnu pour mon talent que pour mes courbes. Tout ça pour dire que cette journée ne m'avait pas beaucoup apporter, à vrai dire j'avais vite abandonner l'idée de trouver des informations sur le Batman. Pour trouver le Batman, il fallait trouver les criminels, je m'étais donc concentrée sur les crimes recensés à Gotham, mais à la quantité n'était pas gérable en une nuit, aussi je cherchais les choses les plus étranges, les plus nouvelles, mettant de côté les petits braquages, et autres agressions, le Batman ne pouvait être partout. Je finis par obtenir une petite liste conséquente, et je passais en revu les prochains lui qui pourraient être des cibles des criminels. A vrai dire j'avais bien une idée sur ce qu'il faudrait faire pour attirer l'attention de la chauve-souris, et même si j'étais prête à payer de ma personne, j'avais relativement peur de tenter l'expérience, particulièrement parce que comme je le disais plus tôt, il ne pouvait être partout.

Je revins à la réalité lorsqu'une voiture s'arrêtait près de moi, une vieille bagnole qui ronronnait, rien à voir avec ma voiture, c'est sûr, mais lui au moins l'avait payé de sa poche. J'avais du respect pour cet homme malgré sa façon d'être avec moi, au final ça me faisait plutôt rire, et c'était préférable aux idiots qui se montraient des plus agréables avec moi avant de raconter je ne sais quel connerie sur mes fesses. J'observais quelques secondes le jeune homme, chapeau sur la tête, prêt à chasser le scoop. Personnellement je n'avais pas beaucoup d'espoir de le décrocher mais après tout il était nécessaire de faire son maximum pour le décrocher. Après tout, il était difficile de savoir où le justicier se trouverait ce soir, mais ça l'était beaucoup moins de savoir où se passerait un crime, le centre ville me paraissait presque parfait pour ça. J'observais la carte qu'Alexander avait déplié sous mes yeux. Les points se faisaient de plus en plus nombreux, la première fois que j'avais pu voir une carte semblable, elle était presque vide. Le Batman se faisait de plus en plus présent et pourtant, peu de monde croyaient réellement en son existence. Knox était l'un des rares à vouloir ce scoop sur cet énergumène au moins autant que moi, c'était donc naturellement que nous nous étions mis dans la tête de travailler ensemble, même si c'était un drôle de type, pour le moment je n'avais pas pu en placer une, et dire que certains me trouvaient bavarde. J'écoutais les théories qu'il venait de m'exposer, personnellement la plus réaliste était effectivement la sienne, certaines me fit sourire, il fallait vraiment être stupide, pour croire à des créatures comme les vampires, y compris avec toutes les étrangetés que l'on pouvait trouver à Gotham. Un monstre ma paraissait guère plus pertinent, j'étais même assez triste de voir que certains personnes étaient prête à croire ce genre de conneries. Pitoyable, y compris pour tenter d'échapper à la triste réalité de Gotham. Mains sur les hanches, je regardais Alexander d'un petit air amusé.

"Soyons réaliste, seule ton hypothèse tient la route, du moins à peu près, je ne suis pas totalement d'accord, je ne pense pas que les flics soient dans le coup, ils auraient choisis une autre solution que de passer pour des incompétents total face à cette chauve souris, et sincèrement je ne pense pas qu'ils puissent faire preuve d'assez d'imagination pour l'habiller avec des collants violets. Je dirais plutôt que ce type agit pour son propre compte, pourquoi? C'est une question beaucoup plus compliquée, je dirais qu'il flatte son égaux en foutant la branler aux délinquants et en tournant en ridicule les flics, une façon comme une autre de prendre son pied."

J'eus un petit sourire amusé face à ses propositions. Il faut dire que cet homme avait un franc parlé et qui aimait les femmes, même si je ne pouvais pas réellement dire qu'elle lui rendait bien. En même temps, je n'étais pas du genre à répondre facilement aux avances des hommes, il était difficile d'attirer mon attention, je préférais des aventures sans lendemain et surtout sans conséquence, c'était beaucoup moins effrayant pour moi.

"Va pour le diner. Mais je ne suis pas sûr que tu ..."

J'allais poursuivre ma réponse lorsqu'il sortit sa batte de base-balle, me tirant un petit rire moqueur, je n'étais pas persuadée que cet objet pourrait faire l'affaire face aux criminels de Gotham.

"Je suis parfaitement rassurée, même si personnellement je ferais plus confiance à mon glock. Remarque c'est une idée, joue donc les agresseurs et peut être que le Batman viendra à mon secours suivit d'une photo souvenir et d'un baiser du héros pour finir, ça me donnerait de quoi écrire un article, et qui sait d'obtenir une interview."

Je devais avouer que je trouvais réellement que le Batman avait quelque chose de mystérieusement attirant. Que voulez vous c'était bien connu, les femmes souhaitaient toujours ce qu'elles ne pouvaient avoir. Bien sûr je ne croyais pas réellement à cette idée, d'ailleurs, il était clair que je plaisantais, je ne voyais même pas comment deux pauvres journalistes pouvaient attirer l'attention du justicier, à vrai dire je pensais que l'idéal serait de se rapprocher des nouveaux criminels, c'était sans doute dangereux, mais c'était sans doute le moyen qui sera le plus efficace. Je grimpais côté passager dans la voiture de Knox, continuant notre petite discussion sur la route. Le quartier que nous venions de rejoindre n'avait rien de fréquentable, un bidonville qui contrastait avec certaines demeures de Gotham, preuve qu'ici plus qu'ailleurs, les disparités faisaient rage. Face aux cartons qui servaient de demeure aux plus pauvres, je laissais le journaliste me montrer sa méthode, qui se révélait très... Étonnante, c'était le mot le plus adaptée. Dépouillé de ses 100 dollars, Alex finit par se tourner vers moi, espérant sans doute que j'aurais plus de succès.

"Non merci, je te laisse ton sandwich, ce n'est pas bon pour la ligne." Chose assez comique lorsque l'on savait que j'avais tendance à grignoter lorsque je m'ennuyais au boulot, et que je ne semblais guère me préoccuper d'avoir une taille mannequin. "Mais je doute surtout que courir après les personnes qui ont vu le Batman soit la meilleure solutions, personnellement je serais surtout d'avis d'aller là où il devrait se trouver. D'après mes informations, la Gotham City Bank va faire partir un fourgon blindé remplit de billets usagés destinés à la destruction, des numéros qui ne se suivent pas, in-traçable, je pense que Gotham n'est plus réellement Gotham si tout se passe bien. Si le Batman est un tant soit peu intelligent, il sera sans doute au parfum. Même si on ne pourra sans doute pas l'approcher, une photo ça pourrait être possible. A moins que tu préfères continuer à discuter avec tes amis."

J'avais jeté un petit air moqueur aux chaussures de Knox qui avait été éclaboussée d'urine par le vieux clodo.





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MessageSujet: Re: Virée nocturne [Alexander]   Virée nocturne [Alexander] I_icon_minitimeMer 7 Déc - 20:24

Knox ne put s’empêcher de se frotter les mains en écoutant l’indication de Peleonor. Quand bien même la chauve-souris ne viendrait pas secourir ce convoi de fond s’il était attaqué, au moins pourrait-il obtenir un autre scoop. Les yeux de Knox affichaient déjà des $ dans ses prunelles en s’imaginant la une après un braquage du convoi et les photos en première page « Une exclusivité Gotham Globe ! ». Il observa sa montre, ils avaient encore deux heures à tirer avant que le transport de fond n’arrive dans les rues, les convois sécurisés de la Gotham City Bank ne s’engageait dans les rues qu’à partir de 2 heures du matin pour être sûr qu’il n’y avait personne dans les rues (même si Gotham ne dormait jamais, comme une espèce de monstre insatiable). En attendant il décida d’aller accomplir ses activités habituelles.

Rakel et lui s’installèrent au bar Samoza, Knox allait recevoir l’un des remueurs de boue qu’on lui avait conseillé pour une audition. Il n’y avait pas foule de gens dans le bar à cette heure-ci, pour l’essentiel des employés de bureaux. Knox avait pris un scotch sec et engloutissait amandes et noisettes apéritives par poignées. La musique résonnait dans ce rade qui ne devait pas tirer plus de 200 bières et 50 cocktails par jours selon Knox.


Mathew Ryskind, qui était attendus par Knox entra avec son sourire de requin, et vint s’assoir à leur table.

« Merci d’être venus. »

« Votre mot parlait d’argent, c’est quelque chose qui attire toujours mon attention. »

« On vous as recommandé, on m’a dit que vous seriez parfait pour ce boulot. »

« En quoi consiste le boulot exactement ? »

« Vous seriez le dénicheur du Gotham Globe, le remueur de scandales, à déterrer de bonnes histoires et de bons petits scandales que vous refileriez à mes rédacteurs.»

« Je serais donc une balance ? »

« En quelque sorte, vous gardez bien le nez aux ras des pâquerettes et vous revenez au rapport. »

« Pour combien ? »

« 1000 dollars par mois en liquide. »

« Des cancans bien sales sur les vedettes de la ville ? C’est ça que vous voulez ? Vous voulez toute la crasse sur les gens de la haute ? »

« Exact et sur les hommes politiques ou les flics et magistrats concernés par le crime. Passons maintenant au test d’embauche. Je suis sur la grande avenue d’Arlington Road, je veux tirer un coup pour un billet de 100, qu’est-ce que je fais ?»

« Vous voyez Aaron, le videur sur le parking du Macumba, il vous enverra dans une crèche où vous trouverez tout ce qui faut. »

« Supposez que je veuille une call-girl de luxe ? »

« Allez au Drive-In d’Havenhurst et touchez-en un mot aux serveuses. »

« Supposez que les hommes, ça me botte ? »

« Le portier du Dorcia dirige un réseau de prostitués mâles. »

« Bien et maintenant qu’est-ce qu’on raconte sur la vie sexuelle du commissaire Loeb ? »

« Elle est purement symbolique. »

« Qui a effacé Tony Trombino et Tony Brancato ?

« Salvatore Maroni, à moins que ce ne soit un flic du nom d’Harvey Bullock. »

« Qui est le plus beau-gosse de Gotham ? »

« Steve Cochran, Bruce Wayne ou John Ireland, j’en sais rien en fait, demandez à une femme. »

« Qu’est-ce que fait le maire Hamilton Hill pour prendre son pied ? »

« Il s’avale des beignets et tabasse son épouse. »

« Avec qui Jessica Doyle a-t-elle trompé Roland Daguett ? »

« Avec tout le monde. »

« Qui faut-il voir pour un avortement rapide ? »

« J’irais voir un pote au Dr Hugo Strange. »

« Jayna Romuald ? Directrice du magazine Gotham Fashion »

« Nympho. »

« Maximillian Thornton ? »

« Il se tue à picoler dans une piaule bon marché de Gotham Nord. »

« Lex Barker ? Directeur de l’université ? »

« Coureur de femmes, avec une tendance à préférer les mineures. »

« Tony Francis ? »

« Camé. »

«William Hartigan ? »

« Dans la dèche à Gotham Ouest. »

« Anita Van Patten ? »

« Toxico. »

« Le sénateur Otis Knowland ? »

« Ivrogne. »

« Howard Attenbrough ? »

« Ivrogne et tabasseur d’épouse ? »

« Le top modèle Cindy O’Riordan ? »

« Frigide, je l’ai sautée à une occasion et j’ai failli me geler les parties intimes. »

« Moi ? »

« Emmerdeur de première, Journaleux qui court après les ambulances pour avoir un scoop. »

« Et quel est le plus beau partis de la ville version féminine ? Qui est-ce que je dois épouser pour toucher le jackpot ? »

Ryskind éclata de rire et désigna Rakel du doigt.

Plus tard

Knox avait sorti 3 billets de 100 dollars, il les échangea contre des billets de 5. Il rafla un bloc-notes dans sa voiture et nota son numéro de téléphone 60 fois. Il se rendit dans une boutique de spiritueux et acheta 60 flacons de gnôles. Il dit :

« Admire ma nouvelle méthode Rakel, si on n’obtient encore une fois aucune info sur la chauve-souris, je jure de te révéler le nom de l’employé du Globe qui laisse des mots doux sur ton bureau ! »

Ils parcoururent la zone de Battery Park à faible allure en passant devant des parkings vide et des cours en terre battue, des terrains vagues lugubres entre deux immeubles avec des châteaux de planches en abondance. Des bicoques aux toits en papier goudronné et parois en parpaings. Des inscriptions clamant « Falcone règne sur la ville ! » Des inscriptions où « Falcone » est rectifié en « Maroni ». Des sans-abris faisaient cuire des grillades dans des barils en tôle de 200 litres. Des voitures pourries dans tous les coins, des logements du même acabit. Un toxico balança une boîte de conserve sur la voiture de Knox, elle rebondissait avec un bruit de ferraille sur le pare-chocs. Knox se gara et avec Peleonor il s’aventura dans une autre rue devant un baril barbecue. On vendait des saucisses grillées. Une file de client attendait leur tour. Ils virent le duo et ricanèrent en affichant des sourires méprisant. Knox sourit, fit une blague foireuse et leur paya à déjeuner. Il donna 50 dollars de pourboire au « cuistot ». Il distribua ses flacons de gnôle et ses billets de 5 qu’il avait préalablement foutus dans un sac. Il distribua son numéro de téléphone.

Grand silence

« Qu’est-ce que tu veux ? »

Knox posa ses questions.

« Qui a vu Batman ? Qui a vu ses victimes ? Qui est partant pour raconter ce qu’il sait ? »

Les exclamations jaillirent, se couvrant les unes les autres. On refila à Knox des tuyaux, en jargon et en argot. Y’avait un type qui l’avait vu au Wild Goose Bar, Batman avait défoncé un dealer. Les prostituées l’avaient vu tabasser leurs macs devant une compagnie de taxi. Batman va dans les quartiers où les flics n’osaient pas aller. Chaque personne autour du baril se transforma en grand spécialiste de Batman. De nouveaux cris fusèrent, encore du jargon, encore de l’argot. Knox leva les bras pour réclamer le silence en faisant un clin d’œil à Peleonor, Knox croyait faire preuve de charisme. Il demanda aux gens de l’appeler dès qu’ils surprendraient Batman. Il promit une grosse récompense. Il eut droit à une ovation. On fit un triomphe à Rakel car d’après certains, les jolies filles ne venaient plus ici dans ce quartier à cause d’un quelconque violeur. Les exclamations se couvraient les unes les autres. Certains en rajoutèrent. Quelqu’un traina dans la boue le maire Hamilton Hill qui avait augmenté les loyers de tout le monde. Le vacarme devint pénible. Certains devenaient virulents, ils vitupéraient contre les riches de Gotham. L’ambiance devenait hostile, il y avait du lynchage dans l’air. Knox surprit des regards mauvais, style : les chefs c’est nous, toi t’es un sale exploiteur de riche. Knox tourna les talons pour fuir et se prit quelques coups de coudes au passage. Certains inconscients tentèrent de palper les formes de Rakel pendant leur retraite.

Lorsqu’ils revinrent à la voiture de Knox, ils constatèrent qu’elle avait été vandalisée au point d’être irrécupérable. Plus de pare-brise, plus d’enjoliveurs, plus de pneus et plus de volants. L’épave hotel, un ivrogne y avait élu domicile. Il ronflait, des cafards grouillaient sur lui. La voiture avait été décorée par des tags : morts aux riches ! Dent, t’es mort ! Batman défonce les tous !

Knox s’esclaffa pour s’empêcher de pleurer. Il donna un coup de pied dans le radiateur, un coup de pied dans la portière, il balança ses clés de voitures à l’ivrogne et ouvrit le coffre miraculeusement intact pour y récupérer sa batte de base-ball.

« Rakel, j’espère qu’on trouvera un taxi qui ne soit pas conduit par un serial killer pour nous amener à la Gotham City Bank. A propos, la prochaine fois, on prend ta voiture. »
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MessageSujet: Re: Virée nocturne [Alexander]   Virée nocturne [Alexander] I_icon_minitimeSam 10 Déc - 21:21

J'eus beaucoup de mal à ne pas sourire face à la réaction de Knox, il faut dire que j'avais moi même eu une petite étincelle dans les yeux lorsque j'avais entendu parler de ce convois, un scoop à lui tout seul, même si ça ne m'intéressais pas, je n'aimais pas faire du journalisme de base, le genre de truc chiant, particulièrement à Gotham où il se passait régulièrement ce genre d'événement. Je préférais de loin les choses un peu plus exceptionnel, particulièrement depuis que le Batman avait pointé le bout de ses oreilles pointues. C'était un peu comme avoir le choix entre un brocolis et une tablette de chocolat, le choix n'était pas spécialement difficile. Quoi qu'il en soit, c'était bien parce que Knox partageait mon idée sur l’existence de la chauve-souris que j'acceptais de partager mes info avec lui, au boulot j'étais plutôt du genre solitaire, je n'étais pas du genre à faire le boulot pour les autres, et entre laisser un scoop au placard ou l'offrir à quelqu'un d'autre, je n'hésitais pas à laisser moisir mes informations. Égoïste? Sans doute, mais j'assumais ce côté là, après tout je n'étais pas prête à aider la concurrence, après tout je n'étais sans doute pas la seule au Gotham Globe. Pour faire passer du temps, nous rejoignions le bar Samoza, je ne pouvais pas dire que j'étais une grande fan de ce genre de lieu, malheureusement pour moi, il n'était pas rare de voir ma tête en photo à côté de celle de mon père, être une gamine de riche dans ce genre de quartier n'étaient jamais très bon. On ne pouvait pas dire que le bar était hyper fréquenté, mais c'était une bonne chose, au moins nous serions tranquille. Assise en silence à côté de Knox, je sirotais un Banana Colada, observant le nouvel arrivant. J'étais plutôt étonnée, et même contente qu'Alexander le rencontre en ma présence. S'en suivit un petit interrogatoire que je suivis avec attention jusqu'à la question qui me fit rire, sans doute parce que Mathew venait de me désigner du doigt.

"Knox, le gros problème étant que pour m'épouser il faut soit me séduire, soit séduire mon père, pour ça fais en sorte d'avoir un compte en banque plus remplit que celui de Wayne pour l'instant c'est plutôt lui que mon père imagine comme l'époux idéal pour moi."

J'avais sortis cette phrase sans même le regarder, lui jetant juste un petit regard amusé. C'était sans doute le plus grand désaccord entre moi et mon père, Wayne me semblait être le parfait exemple du petit branleur gosse de riche, qui ne trouve d'intérêt qu'en se donnant en spectacle particulièrement aux bras de divers femmes, personnellement je préférais de loin les hommes capables d'assumer ses choix sans avoir à se cacher derrière la notoriété de son nom, un homme capable de prendre position pour ce qu'il croit. Malheureusement, ce n'était pas réellement le genre de qualité que mon père trouvait importantes, mais qu'importe, j'avais bien pris soin de lui rappeler que j'étais la seule à choisir ma vie à présent. Finalement je terminais mon cocktail en discutant de la fiabilité de ce Mathew avec Knox, mais visiblement il pensait qu'il lui apporterait suffisamment d'information pour mériter son salaire. Après tout je devais l'admettre, il semblait bien s'y connaitre, et avoir ses entrées dans Gotham, un élément indispensable pour tout indic'. De toute façon, ce n'était pas moi qui payait cet homme, aussi cette décision ne revenait qu'à Knox. Laissant le temps passer, je terminais mon cocktail avant de prendre la route avec mon collègue vers des quartiers encore moins fréquentable.

Ce fut avec un regard dubitatif que je regardais le rédacteur en chef du Gotham Globe échanger son argent, sans doute dans la prévision d'une nouvelle tentative d'acheter de nouvelles informations aux personnes osant encore trainer dans les rues de Gotham à cette heure ci. Personnellement, j'avais compris depuis longtemps que l'argent n'était pas une bonne chose lorsqu'il s'agissait d’interagir aux personnes qui en manquaient le plus mais en le voyant prendre de l'alcool, j'eus un nouveau regard réprobateur, alcool, argent et haine, c'était véritablement un cocktail extrêmement dangereux. Cependant, Knox avait bien plus d'expérience que moi dans le domaine du journalisme, aussi je décidais de lui faire confiance. Je me contentais d'espérer que tout irait bien, observant le journaliste amusée par sa petite remarque.


"Je ne pensais pas que tu irais jusqu'à te dénoncer toi moi. Et puis de toute façon, tu crois vraiment que ça m'intéresse, je pensais que tu avais de meilleurs arguments que ça."

Mais après tout l'argent et l'alcool nous permettraient peut être d'avoir quelques informations sur le Batman, se serait déjà une bonne chose, même si ce n'était rien, se serait toujours mieux que ce que nous avions jusqu'ici, c'est à dire, rien ou presque. Légèrement nerveuse, j'observais par la fenêtre de la voiture les quartiers glauque que nous traversions. Ici, il n'y avait plus de patrouilles de police, ils ne mettaient plus les pieds ici depuis bien longtemps, trop dangereux, un quartier trop sauvage à présent. Ce quartier était bien loin des quartiers que j'avais connu toute ma vie, c'était presque effrayant, personnellement, je n'étais pas réellement rassurée, y compris avec mon arme à feu. Je sursautais alors qu'une boite de conserve atterrit sur la voiture. Décidément ce quartier était mal famé, dans un coin sombre se trouvaient des hommes en train de manigancer je ne savais quel coup, mais c'était à l'opposé que nous nous dirigions, vers un barbecue improvisé, dans la lumière, là où l'on vendait des saucisses grillées, autant vous dire que jamais je n'aurais pris le risque de goûter cette viande, sous peine de finir à l'hôpital pour une intoxication alimentaire. Légèrement en retrait, j'observais Knox payer des saucisses aux personnes présentes, et ses flacons d'alcool, un mauvais présentement s'installait dans mon esprit, mais je faisais mon possible pour ne pas y penser. Pendant un instant je m'attendais presque à ce que les personnes présentent se mettent à luncher Knox et par extension à ma personne. Au final, c'était plutôt positif, il avait attiré l'attention du petit peuple, et plus encore, ils semblaient ravis de voir des personnes s'intéresser au Batman, une chose était sûre, ils souhaitaient partager ce qu'ils savaient. Si l'on faisait le tri des informations donnée, les plus intéressantes restaient les informations les moins précises, mais aussi celle qui donnaient le plus information sur la chauve souris. Il ne semblait pas craindre les quartiers les plus sombres de Gotham, il semblait avoir de vrais principes, il ne s'attaquait qu'à ceux qui semblaient le mériter. Il prenait la défense des plus faibles, et de ceux que plus personnes n'aidaient. J'essayais de prendre un sourire assuré au regard de Knox, visiblement ravi de son coup. Il faut dire que sur le coup, ce n'était pas faux, les informations pouvaient être utiles, même si elles n'étaient pas vérifiées. Un petit sourire crispé sur le visage je ne répondis pas réellement aux acclamations, je savais qu'il y avait de vraies raisons pour que les jeunes femmes fuient ce quartier, et ce n'était pas pas couardise. Rapidement, le bruit devint infernal tout le monde haussait le ton, chacun appuyait sur ce qui n'allait pas dans cette ville, et à cet instant je commençais à sentir mon coeur d’accéléré dans ma poitrine, ce que je craignais en voyant le quartier commençait, l'alcool, l'argent, ranimait les rancunes de chaque personne. Les riches en prenaient pour leur grade, et je priais que personne ne fasse la relation entre mon visage et celui de mes parents. Rapidement, il fut facile de comprendre qu'il était temps de fuir, et je ne me fis pas prier. Je claquais la seule personne qui eut le plaisir de me caresser les fesses, à moins qu'il ne s'agissait de son voisin, qu'importe, une bagarre se déclenchait derrière nous. J'espérais retrouver le confort relatif de la voiture, mais à la place se trouvait une ruine qui servait d'abri à un clodo. Observant la voiture, je soupirais, il allait falloir marcher.

"Charmant quartier."

Je rabattais ma capuche sur la tête, espérant ne pas me faire remarquer dans le quartier. Jetant un coup d'oeil désabusé à Knox.

"Ma voiture? Je crois que là, on se attaquer sans passer par la case discussion."

Sans même avoir besoin de sortir de l'automobile d'ailleurs, que se soit avec ma voiture pour soirée ou celle que j'utilisais chaque jour. Un petit caprice d'enfant de nouveau riche, j'aimais bien trop les voitures.

"Laisse tomber ce serait une mauvaise idée. Quant au taxi, dans le quoi, ils ne passeront pas, il faudrait rejoindre un coin un peu moins glauque. Et puis avec un peu de chance dans ce charmant quartier on va bien croiser le Batman."

Du moins je l'espérais, je ne souhaitais pas avoir perdu ma soirée surtout dans un coin pareil. Ma main sur mon arme, je fis signe à Knox de venir, il n'était pas réellement temps de trainer, il ne manquerait plus que les nouveaux amis d'Alexander souhaitent continuer leur conversation à laquelle nous avions échappé un peu plus tôt.

"En tout cas, au vu des témoignages, le Batman est réellement un justicier, il prend la défense de ceux qui sont abandonné dans cette ville."


Dernière édition par Rakel Peleonor le Lun 19 Déc - 22:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Virée nocturne [Alexander]   Virée nocturne [Alexander] I_icon_minitimeVen 16 Déc - 16:28

"En tout cas, au vu des témoignages, le Batman est réellement un justicier, il prend la défense de ceux qui sont abandonné dans cette ville."

« Justicier ? Faut voir, moi je dis qu’il est payé par la police pour faire le sale boulot qu’ils ne peuvent pas faire pour raison légale. J’aimerais vraiment savoir combien la chauve-souris se mets dans la poche impôts déduits. »

Knox marcha d’un pas vif et mal assuré pour quitter ce quartier glauque, ses yeux ne cessaient de fureter partout comme s’il s’attendait à tout moment à voir surgir un voyou d’une ruelle qui voulait les dévaliser. Après avoir remonté 3 blocs de trottoirs recouverts d’immondices en tout genre, ils débouchèrent à l’angle d’une rue contenant des baraques pourris munies de cours en terre battus, ils n’étaient pas trop loin de la baie de Gotham et on entendait les vagues contre quelques pontons de plaisance désormais à l’abandon.

« Rakel ! Regarde ! »

Le journaliste désigna avec sa batte de base-ball un fourgon blindé qui venait de surgir au bout de la rue, il s’agissait du convoi de fond indiqué par Peleonor beaucoup plus tôt dans la soirée et qui avait quitté la banque. Il passait par ce quartier et croisait le duo de reporter par un curieux hasard.

Tout à coup, un camion de crème glacées déboula d’une rue avenante et s’engagea sur le trajet du fourgon blindé pour tourner plus loin. Les deux véhicules se heurtèrent dans un bruit métallique strident et restèrent immobiles en plein milieu de la rue. Le flan du camion de crème glacée avait été comme broyé. Son chauffeur sortit en titubant et tomba évanouit sur le bitume. Le capot du fourgon quant à lui fumait. Les portes arrière s’ouvrirent. 3 convoyeurs descendirent pour évaluer les dégâts. Ils portaient des tenus de gardien de la Gotham City Bank et portaient des ceinturons à baudrier pour leur pistolet. Ils s’agenouillèrent près du chauffeur du camion de glace qui était inconscient. Knox soupira et se tourna vers Rakel.

« Ouf, j’ai eu peur, pendant un instant j’ai cru que le fourgon était attaqué par des braqueurs et qu’on allait être prit tous les deux en plein dedans. Ça s’est passé tellement vite que je me suis même pas rendus compte qu’en fait il s’agissait d’un vulgaire camion de calories pour enfants (ou pour femmes angoissées). Allons voir ça, on aura peut-être quelques détails pour la rubrique des chiens écrasés du journal. »


Et Alexander s’avança aussitôt. A peine avait-il fait quelques pas dans leur direction que 3 hommes surgissaient en embuscade d’une ruelle. Ils portaient des cagoules noires, des gants en cuirs noirs, des ceintures porte-outils et des vestes sombres à manches longues boutonnées jusqu’au cou. Ils s’approchèrent avec des armes munis de silencieux. Knox devint blême et fit volte-face pour courir en sens inverse tout en disant à Rakel :

« A couvert ! Vite ! »

Quant au chauffeur du camion de crèmes glacées, évanoui à terre, il se releva brusquement, dégaina un pistolet à silencieux et abattit l’un des convoyeurs d’une balle en pleine tête. Ses deux collègues comprenant soudainement la situation, tripotèrent maladroitement leurs étuis pour à leur tour sortir leurs armes. Ils n’en n’eurent pas le temps, les braqueurs encagoulés se tenant derrière eux leurs tirèrent dans le dos. Même si Knox avait déjà pris la poudre d’escampette, il entendit nettement les détonations étouffées. Il se planqua derrière une voiture garée au bord d’un trottoir et entendit des coups de feu différents. Knox se risqua à jeter un coup d’œil et aperçut des éclats de canon d’armes sortant des meurtrières du fourgon blindé. Les projectiles ricochèrent sur le trottoir et les braqueurs se mirent eux aussi à couvert.

« Rakel ! Tu vois ce que je vois ! Les convoyeurs restés à l’intérieur répliquent ! La situation n’est pas encore jouée ! Et on est aux premières loges ! Pitié Rakel, dis-moi que t’as un appareil photo sur toi pour que lundi matin on fasse la une ! Photos exclusives de l’attaque du convoi ! Uniquement chez Gotham Globe ! »

Un braqueur se traina jusqu’au fourgon en rampant au sol, il se releva et balança une grenade fumigène par la meurtrière. On entendit le gardien à l’intérieur hurler et étouffer. La porte arrière s’ouvrit, déversant de la fumée. Le gardien sortit en courant et tomba à genoux sur le goudron en toussant. L’un des bandits lui colla deux balles dans la tête. Le chauffeur du camion de crème glacée approcha de façon autoritaire en agitant son flingue et en donnant des ordres. Dans la rue autours, des gens écartaient les rideaux de leur fenêtres pour voir, d’autres entrouvraient leur porte. Knox ne tenant plus, quitta son abri de fortune et se faufila derrière une poubelle pour mieux voir. Les braqueurs entrèrent dans le fourgon. Ils ouvrirent un sac de toile qu’ils avaient amenée au préalable et le bourrèrent de billets de banques. Le chauffeur du camion de crème glacée, colla une balle dans la tête d’un de ses complices sous le hochement de tête approbateur des deux autres. Les gens commençaient à sortir de chez eux inquiet pour observer. L’un des braqueurs amorça des grenades fumigènes et les balanças, les projetant de droite à gauche. Les habitants du coin, toussèrent, hurlèrent et rentrèrent précipitamment dans leur baraque en verrouillant la porte.

Knox sortit son magnétophone et tendit le bras pour enregistrer un maximum de sons. Les braqueurs trainèrent leur sac hors du fourgon. L’un d’eux brandit son arme et vida un chargeur entier sur le chauffeur du camion de crème glacée qui s’écroula raide mort. Son autre complice pointa son arme sur son collègue encagoulé qui venait de tirer et le descendit à son tour. Il ne restait plus que lui. Il s’avançait vers une voiture à l’autre bout du trottoir tout en trainant le sac rempli à ras bord. Knox regardait la scène de crime complétement ébahis : 4 convoyeurs morts, 3 braqueurs morts, 1 seul survivant repartant avec tout le fric et ça en moins de 5 minutes.

« Rakel, avec un truc pareil, demain on va faire exploser le chiffre des ventes du journal ! Un instant, mais qu’est-ce qu’il fout ? »

Effectivement, le dernier braqueur encagoulé survivant, venait de mettre son sac de fric bien mal acquis dans le coffre de sa voiture, mais il ne referma pas le capot et revint vers le fourgon munis d’un chalumeau et d’un bidon de combustibles. Il s’approcha des cadavres de ses 3 complices et les recouvrit du produit avant d’y mettre le feu avec son chalumeau, il voulait effacer toute trace, il ne voulait pas qu’on identifie les cadavres afin que la police ne puisse pas remonter jusqu’à lui. Pendant ce temps Knox, s’était rapproché de la voiture du criminel, accroupis et silencieusement. L’inconscient rédacteur en chef du Gotham Globe espérait y dénicher un quelconque indice pour retrouver le braqueur plus tard. Encore un scoop pour son journal ! Il alluma son briquet pour s’éclairer et jeta un coup d’œil dans le coffre. Le criminel se retourna pour revenir à sa voiture. Il était tellement effrayant dans ses habits noirs et entourés des corps de ses complices assassinés en train de brûler qu’Alexander prit peur, il sursauta et lâcha par inadvertance son briquet dans le coffre du véhicule. Le feu se répandit aussitôt, toute la voiture brûla, le sac du butin s’enflamma, des billets en feu s’envolèrent et retombèrent dans la rue pour se consumer éparpillés sur la route et les trottoirs. L’encagoulé lâcha un cri de rage et sortit son arme pour viser Knox. Celui-ci n’attendit pas une seule seconde de plus pour prendre la fuite. Il détala dans une ruelle remplie de détritus, de flaques d’eau et de poubelles renversés. Courant aussi vite qu’il le pouvait et tenant son chapeau d’une main pour ne pas qu’il s’envole et sa batte de base-ball dans l’autre, il sentit les balles fuser autours de lui. Le braqueur leur courait après en vidant son chargeur d’une main et en brandissant son chalumeau de l’autre, ayant visiblement envie de calciner Peleonor et Knox comme il l’avait fait avec ses collègues.

« Rakel ! Mais enfin pourquoi tant de haines ? Ce n’est qu’un malentendu ! Nous sommes des témoins innocent présent par pur hasard et j’ai même pas fait exprès de faire partir son magot en flamme ! »

Mais le dément ne semblait pas vouloir entendre raison et continuait à les courser ivre de vengeance pour son fric disparut tout en ouvrant le feu sur les deux journalistes.
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MessageSujet: Re: Virée nocturne [Alexander]   Virée nocturne [Alexander] I_icon_minitimeLun 19 Déc - 23:48

Pas franchement décidée à partir dans de long discours, étant donné que les deux journalistes semblaient camper sur leur position, je me contentais d'hausser les épaules, la main toujours sur mon arme. Je n'étais pas sûre de vouloir le sortir je savais m'en servir à la perfection, mais malheureusement le nombre de balles était limité contrairement au nombre de criminel dans ces rues. A vrai dire même si je ne craignais pas la plus part des rues de Gotham, je ne me sentais pas à mon aise dans ce quartier sans doute l'un des plus dangereux et mal famé de la ville. Des clochards dormaient ou se battaient dans des ruelles sombres pour un tas d'ordure sans valeur. Les murs étaient couverts de tag et délabrés, rien à voir avec le quartier où je vivais et encore moins celui où j'avais grandis. Bienvenue dans la partie la plus sombre de Gotham, là où la loi est celle de la rue. Au loin les vagues s'écrasaient contre la jetée, mais ce son n'avait rien d'agréable, rien n'offrait ici une sensation de libération. Ce quartier était une prison, une prison de l'esprit, un ghetto humain, la mer n'offrait aucune félicité, ni même un espoir d'évasion, on ne peut s'enfuir de sa situation sociale. Perdue dans mes pensée, je sursautait lorsque Knox m'interpelait. Je suivis du regard la batte de base ball, jusqu'à se que je remarques le convoi blindé. Étrangement, un frisson me parcouru le dos, je me sentais mal, comme si un malheur allait bientôt survenir. En même temps il ne fallait pas réellement être devin, un camion remplit d'argent, un quartier mal famé, la ville au plus haut taux de criminalité des Etats Unis, il s'agissait d'un cocktail explosif. Mais malgré la peur, je sentais aussi qu'il pourrait y avoir un scoop à la clé, et ça c'était toujours quelque chose qui faisait chaud au coeur d'un journaliste.

Avant que je n'eus dis quoi que se soit, je vis un camion de glace percuter le camion et créer un accident. Rapidement je compris que cette situation n'était pas une coïncidence, dans ce genre de lieu, ça n'existait pas. Mais pendant une seconde, je crus me tromper, les gardiens de la Gotham City bank sortaient du camion, portant secours au conducteur visiblement sonné. Je fixais du regard la scène, écoutant en même temps les paroles de Knox, visiblement dépité, pas de Batman en vue, pas d'article qui valait le coup, j'étais visiblement déprimée par cette soirée qui ne servait à rien, j'aurais mieux fait de rester chez moi, j'aurais sans doute plus avancé qu'à cet instant. Non décidément, je commençais à être véritablement de mauvaise humeur, et ça se sentait, pour une petite princesse comme moi, ça commençait sérieusement à faire beaucoup, je n'aimais pas ce genre de petite virée sans résultat.


"Wouaw, on aura sauvé la journée." Bien sûr, j'étais ironique."Un accident sur le trajet du convoi, je m'attendais à mieux quand même, un braquage aurait peut être attiré le Batman, ou j'en sais rien moi, aurait donné de quoi remplir une page blanche pas juste un post-it."

J'allais continuer à me lamenter lorsque les choses se mirent à bouger très très vite, des hommes en noirs surgirent d'une ruelle, visiblement eux aussi décidé que cette soirée serait fructueuse, j'étais occupée à les dévisager lorsque knox me ramenait à la réalité, se mettre à couvert était sans doute la meilleure idée qu'il avait eu ce soir. Je m'exécutais derrière une voiture de mauvaise qualité, une vieille américaine. De cet abris, je pu assister au meurtre de sang froid de plusieurs personnes. Les hommes en noirs semblaient prêt à tout pour obtenir cet argent. Aussitôt je me mis à chercher maladroitement dans mes poches à la recherche de mon appareil photo, je ne pouvais pas l'avoir oublié, et même si j'avais pris le "petit" modèle ça devrait faire l'affaire. Mais à vrai dire j'avais du mal à me concentrer, trop occupée à admirer l'organisation, au final c'était bien pensé, ils avaient trompé les gardes de la banque, Knox et moi même. j'acquiesçais d'un geste sans pour autant quitter la scène des yeux, le moindre détail serait dans mon article, et ce maudit appareil qui était coincé dans ma poche.

"Je... Si j'arrive à le sortir de ma poche ça sera le pied."

Sur ces mots je sortis mon Nikon One noir de ma poche, mais pestais en voyant que l'objectif n'était pas sur l'appareil. Pas d'objectif signifiait un zoom minable et donc des photos minables, déjà que sans flash il serait difficile d'avoir THE photo, je me mis à chercher l'objectif alors que la scène continuait de se dérouler devant mes yeux à la façon d'une scène de film d'action. Je finis par trouver l'objet et le viser maladroitement sur l'appareil avant de commencer les réglages. Alors que Knox tentait d'enregistrer ce qu'il fallait je tentais quelques photos en mode rafale, avec un peu de chance, il y en aurait une correcte, une qui ferait la une, une qui ferait de moi une vraie journaliste, et plus la fille de Peleonor. Enfin dans cette ville, à cette époque, il s'agissait d'un doux rêve onirique. Je n'étais pas choquée par ce que je voyais, après tout, c'était le quotidien dans cette ville et nous en étions la vitrine. Je me rapprochais de Knox, essayant d'obtenir un meilleur cliché, celui de la première page.

"Il va peut être nous donner LA photo, le feu rend toujours bien en première page, un côté mélodramatique dans cet univers."

Sur le qui-vive, je m'apprêtais à prendre la photo de ma carrière, du moins la première, je n'étais pas une professionnelle de la photo, mais ça serait suffisant. Je continuais à mitraillée, bien décidée à prendre une petite centaine de photos, j'étais large vu la capacité de ma carte mémoire mais la situation qui semblait pourtant arrivé à sa fin subit un nouveau rebondissement. Le survivant semblait décidé à faire disparaitre les preuves, en soit ce n'était pas stupide, j'aurais sans doute fait la même chose, ne serait ce que pour que les flics ne remontent pas jusqu'à lui. J'observais toujours la scène lorsque je remarquais que Knox c'était rapproché du criminel, je lui fis les gros yeux, chose qu'il ne vit sans doute pas d'où il était, et secouais la tête de désapprobation, nous n'étions pas flic, notre boulot n'était pas d'arrêter les criminels, juste de tenir informé, si j'avais voulu me confronter à ce genre de personne, j'aurais choisis un costume et un nom de scène comme le batman, au moins j'aurais fais parlé de moi dans les gros titres des journaux de la ville. Après avoir repris mes esprits je repris ma séance photo, du moins jusqu'à ce que Knox attire l'attention du criminel en foutant le feu à son fric, et nous condamne à courir pour échapper à sa balle. La main serrée sur mon appareil je me mis à courir jusqu'à ce que je me souviennes que j'avais mon arme à feu sur moi, chose qui pourrait se révéler utile.

"Rappelle moi surtout de ne plus partir en vadrouille avec toi, c'est trop dangereux."

Je tenais toujours mon appareil photo serré dans ma main gauche, la dragonne accroché à mon poignet et saisit mon arme à feu. Je ne perdis pas de temps et fit feu sur l'ennemi. Le bruit sourd de l'arme raisonnait à mes oreilles, je ne cherchais pas réellement à tuer cet homme, plutôt à le dissuader de nous suivre.

"Mon dieu tu es une catastrophe ambulante Knox, foutre le feu à des milliers de dollars, tu pouvais pas trouver une meilleure idée pour te faire un ennemi mortel. Raaah et pourquoi le Batman est jamais là quand on en a besoin !"

Il était difficile à comprendre comment je pouvais avoir un tel débit de parole en courant un pareil marathon, mais il faut dire que mon sang était chargé en adrénaline, mon coeur battait la chamade alors que je ne cessais de me retourner, économisant mes balles, ne tirant que lorsque je pensais pouvoir le blesser, juste pour pouvoir fuir, retrouver le confort de chez moi. Oh oui je rêvais d'un bon bain chaud, et de mon lit douillet mais le bruit d'une balle me ramenait à la réalité.

"Tu as un plan génial pour nous en sortir cette fois ci?"
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MessageSujet: Re: Virée nocturne [Alexander]   Virée nocturne [Alexander] I_icon_minitimeJeu 22 Déc - 20:05

Son acolyte se mit à ouvrir le feu, ce qui fit sursauter Knox qui était à 100 lieux de penser que l’un de ses journalistes était armé. Une idée finalement pas tellement bête quand on voyait le taux de criminalité de Gotham. Knox trébucha au sol et se retourna paniqué var leur poursuivant qui pointait son arme vers lui, les balles tirés par Peleonor l’avaient à peine amoché, il devait sans doute porter un gilet par balles. Le dément encagoulé pointa son chalumeau et envoya un jet de flamme. Knox qui s’était instinctivement protégé avec sa batte de base-ball la vit partir en flamme. Il la balança sur leur adversaire qui hurla et plongea au sol pour se rouler dans les flaques d’eau croupies afin d’éteindre les braises. Knox se releva en 4éme vitesse et reprit sa course. Il s’engagea dans un dédale de ruelle et entendait derrière la voix gutturale du braqueur increvable qui tout fumant continuait à les poursuivre tout en agitant son flingue et son chalumeau.

« Là ! Vite ! C’est notre seule issue ! »

Knox indiqua à Rakel un restaurant italien, il entra dedans en trombe et s’arrêta net. Plus personne à cette heure-ci, si ce n’est Salvatore Maroni en personne, l’un des deux grands parrains du crime de la ville qui visait le contrôle de Gotham. Il était assis sur une banquette, coincé en sandwich entre deux ritals styles armoire à glace en costume Armani. Ils dévoraient des pattes italiennes disposées sur une table recouverte d’une nappe à carreaux. Un troisième gros bras était installé à une table adjacente, un journal plié à côté de lui (camouflage évident d’un gros calibre). Knox s’avança en jetant des regards affolés derrière, de peur que le braqueur ne rentre ici pour les tuer. La main du porte-flingue se glissa sous l’édition du jour du Gotham Globe. Même les mafieux lisaient la feuille de chou de Knox et son équipe. Maroni fit signe à Knox de se pencher vers lui avec un sourire jovial.

« Mais c’est le journaliste qui a écrit un article diffamant cet enfant de salaud de Carmine Falcone ! »

Maroni semblait oublier que Knox avait aussi rédigé un article peu flatteur pour lui et pas seulement pour son rival. Le journaliste se pencha comme indiqué. Maroni l’agrippa par la cravate et l’embrassa virilement à la sicilienne sur les deux joues en lui raclant la figure avec sa barbe naissante. Alexander manqua de s’étouffer à cause de la forte odeur d’eau de Cologne.

« Chers amis journalistes, sachez que je me montrerais très très généreux du portefeuille si vous trainez dans la boue l’ennemi juré de ma famille, ça je peux vous le garantir. Et tant que vous y êtes, dites biens que si vous voulez jouer dans une salle de jeux clandestines, emprunter du pognon à un usurier, vous shooter à la poudre blanche ou fréquenter les plus jolies call-girls de luxe de Gotham, une seule adresse, la famille Maroni ! »

L’un des gardes du corps du parrain scruta Rakel de la tête au pied et lui fit un clin d’œil. Avec ses mains il plaqua ses cheveux en arrière pour passer en mode séduction tout en bombant le torse comme un gorille lassé du célibat. L’autre garde du corps murmura une blague dans l’oreille de Maroni qui gloussa de rire.

«Luigi, t’es un comique ! »

« Le meilleur de Gotham, vous savez les journalistes, c’est moi qui rédige les petits numéros de Mr Maroni pour ses soirées privées au Dorsia, demandez-lui comment va sa femme. »

Knox regarda par la vitrine du restaurant avec inquiétude pour voir si le braqueur était dans la rue à leur recherche puis demanda un peu hésitant :

« Euh… comment va votre femme ? »

Maroni lissa le revers de son veston et commença son show :

« Y’a des femmes qu’on aime rencontrer, devant la mienne on pense qu’à se tailler, y’avait deux minus à Falcone qui planquaient devant chez moi, ma femme est sorti dans la rue pour leur hurler de dégager, ils se sont tiré vite fait. J’ai pas trempé mon biscuit avec elle depuis une éternité, mais elle veut pas non plus que j’aille le tremper autre part. Ma femme est si froide que la bonne appelle notre chambre, la calotte glaciaire. Quand je mets un thermomètre dans mon caleçon, il marque 10 en dessous de zéro. Tu connais pas ma femme, elle me ligote, elle me fait frire et me fout des coups de balais, y’a des femmes qu’il faut rencontrer, d’autres devant lesquels faut se tailler! Oups ! La voilà qui arrive ! »

Maroni claqua des doigts, ses hommes de mains s’écroulèrent sur la table, convulsée de rire. Knox tenta de sortir quelques gloussements forcés mais sans résultat en se demandant bien comment faisait Maroni pour faire assassiner 10 personnes par mois et ratisser par an au moins 10 millions nets d’impôts en faisant cet « humour » douteux. Il fusilla Rakel du regard et lui murmura :

« Mais rigole bon sang ! Fais au moins semblant de sourire ! Ces types sont des mafieux, des tueurs ! Si on les vexe, ils vont nous plomber ! »

Maroni avala son verre et lécha la pulpe de citron collé à ses lèvres. Son garde du corps adressa encore un clin d’œil concupiscent à Rakel. A vrai dire les 3 armoires à glace ne faisaient même plus attention à Knox et mataient la journaliste sans aucune gêne. Tout à coup la vitrine du restaurant explosa, le braqueur venait de sauter au travers. Il émit un grognement de satisfaction en apercevant ses proies de tout à l’heure qu’il venait enfin de retrouver et commença à tirer partout. Maroni sous le coup de la surprise, cassa son verre dans sa main et il aspergea ses gardes du corps avec son contenu.

La suite fut assez confuse pour Knox, le mafieux au journal fit feu au travers en le transformant en confettis, les deux anges gardiens du parrain renversèrent la table pour protéger leur patron. Le barman sortit un fusil à pompe dissimulé sous le comptoir pour faire feu et un cuisinier sortit des cuisines avec une mitraillette Thompson pour se joindre à la fête. Knox se planqua derrière une autre table et se servit de sa cravate pour éponger la sauce bolognaise qui tachait son costard (pas de chance, c’était son meilleur trois pièce de chez Oviatt). Il jeta un coup d’œil, le dément au chalumeau encaissait tous les tirs, il avait bien un gilet par balle. Il carbonisa le plancher, tout le resto prit feu. Knox ne trouva rien de mieux à faire que de s’emparer d’un plat de spaghetti pour le lui balancer à la figure.
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MessageSujet: Re: Virée nocturne [Alexander]   Virée nocturne [Alexander] I_icon_minitimeLun 9 Jan - 20:33

Je n'arrivais pas à croire que l'on c'était mit dans de pareil problème, certes ce n'était pas réellement exceptionnel à Gotham, mais là Knox et moi avions tout de même fait fort, en si peu de temps nous avions perdu une voiture, nous nous étions retrouvé témoin d'un braquage, chose qui aurait pu être fantastique pour des journalistes si mon patron n'avait pas réussit à attirer l'attention d'un tueur, bon si ce n'était que l'attention, mais non à présent le tueur n'avait qu'une idée, nous faire la peau, à l'aide d'un chalumeau, sans parler que malgré mon arme, nous n'étions pas en sécurité, l'eau semblait porter un gilet par balle, et même si en soit je pourrais sans doute tirer dans la tête, la cible serait très difficile à atteindre en mouvement, et je ne me voyais pas réellement nous plus en tueuse, même si il s'agissait d'un mécréant. Non sincèrement la fuite était la meilleure des solutions particulièrement parce que je ne souhaitais absolument pas faire parler de moi, l'anonymat était important pour une journaliste, et puis il y avait de grande chance qu'en tuant un criminel, je ne m'attire les foudres de l'un de ses amis. et puis il y avait aussi un aspect moral, je ne me sentais pas capable de tuer quelqu'un, après tout retirer la vie de quelqu'un impliquait de grosse responsabilité que je n'étais pas prête à accepter. Aussi je suivais Knox, ravie d'avoir la chance d'être en bonne forme physiquement, aussi il ne m'était pas trop difficile de courir. Heureusement que je n'avais pas choisis une robe et des chaussures à talons pour cette excursion. Fixée sur mon objectif, je ne prêtais pas réellement attention à Alexander mais celui ci réussit à ralentir notre poursuivant en lui envoyant la batte de base-ball en feu. Ce cri me donnait des ailes, je fis mon possible pour le semer, Knox arrivait à mon niveau et le suivit en direction d'une ruelle. Observant le restaurant, j'opinais du chef de toute façon, le rédacteur en chef avait raison, c'était là notre seul espoir.

Aussi je le suivis dans cet établissement, vu l'heure qu'il était, je n'étais pas étonnée de voir un restaurant vide ou presque. Installé sur une banquette, confortablement installé se trouvait Salvatore Maroni, un parain de la crime de Gotham, entouré de ses gros bras. Costume Armani, chaussures de grande marque, tout puait l'argent détourné. Ils étaient occupés à diner, des pates italiennes, bien sûr quoi de plus logique pour des Ritals. Bref nous étions encore une fois dans de sales draps, mon coeur faillit s'arrêter lorsque Maroni ouvrit la bouche, visiblement, il avait reconnu Knox, mais heureusement que pour le point qui l'intéressait, le dénigrement de Flacone et rien d'autres, tant mieux nous pouvions enfin respirer, même si c'était avec une grande précaution. On ne pouvait pas dire que Knox était un supporter de Maroni, mais à cet instant, il fallait bien faire un effort, c'était la seule chose qui nous permettrait de rentrer en vie ce soir. Maroni se montrait de bonne humeur et embrassait Alexander visiblement ravi de le voir, personnellement j'avais choisis de rester relativement à l'écart, profitant que le parrain ne prête que très peu d'attention à ma personne. L'idée de se lier à cette famille puissante et influente à Gotham était tentante, particulièrement pour un journaliste, il était si simple de les servir mais surtout de savoir tout ce que l'on souhaite sur cette ville en utilisant les réseaux de la famille Maroni mais je ne souhaitais pas du tout finir comme un instrument de cette guerre que se livrait Falcone et Maroni. J'étais particulièrement mal à l'aise à cause des regards insistant que jetait sur moi l'un des gorilles du patron. Essayant de ne pas paraitre trop gênée, j'essayais de ne pas trop regarder l'homme de main qui venait de se lisser les cheveux, et qui paraissait réellement persuader de me plaire ainsi. Finalement j'essayais de reporter mon attention sur monsieur le comique, jetant un coup d'oeil inquiet à Knox qui venait d'être prit à partie pour une blague. Si la réaction du rédacteur en chef ne plaisait pas, il y avait de grande chance pour que nos nouveaux amis sortent les armes. J'observais perplexe Maroni qui déballait son petit monologue qui n'avait absolument rien de drôle, mais là il fallait savoir rire sur demande, difficile avec ce que nous venions de rire. Si les gorilles du parrain avait visiblement apprit à rire sur un simple claquement de doigts de Maroni, c'était plus difficile pour moi mais comme le fit remarquer Knox, il n'était pas temps de les vexer si je tenais à la vie, aussi je choisis une autre tactique.


"Vous devez faire un tabac au Dorsia j'avoue que se serait un plaisir d'assister à l'une de vos représentations privées, votre show promet."

Je n'arrivais pas à croire que j'avais dit ça, il fallait être totalement stupide pour réclamer une invitation au show de Maroni en étant journaliste, il s'attendrait sans doute à un article, et je ne voyais pas ce que je pourrais dire de positif sur ce genre d'humour. J'essayais d'afficher un sourire serein mais ce n'était pas simple il fallait l'avouer, surtout avec l'autre gorille qui m'adressait des clin d'oeil et sourire en veux tu en voilà. La mafia n'était pas mon monde et je ne tenais pas à commencer. Knox pouvait enfin respirer, la cible de tous les regards, c'était moi, décidément, un jean et des baskets c'était une excellente idée, je ne pouvais que m'en féliciter, je n'osais pas imaginer l'attitude de ces primates si j'avais porté une robe et des escarpins. Ce n'était pas le moment de se sentir agresser par les regards des hommes, je supportais en silence, c'était la meilleure chose à faire. D'ailleurs avant qu'il ne se passe quoi que se soit de plus dans le petit restaurant, un élément extérieur fit intrusion en explosant la vitrine du petit établissement. Rien de bien nouveau juste notre poursuivant. Au moins, notre ennemi venait de trouver d'autre personnes à affronter, pour sûr, Maroni n'accepterait pas une telle intrusion. D'ailleurs j'eus beaucoup de mal à comprendre ce qui se passait. Des coups de feux, des flammes, alors que je me planquais derrière une banquette, je finis par attraper Knox par le poignet, je me fichais pas mal qu'il était occupé à s'essuyer la tâche sur son costume.

"Viens fichons le camps."

J'avais repéré depuis notre entrée la sortie de derrière, il était temps de l'emprunter et de mettre autant de distance que possible entre nous et ce meurtrier.
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MessageSujet: Re: Virée nocturne [Alexander]   Virée nocturne [Alexander] I_icon_minitimeSam 4 Fév - 14:54

Knox avait à peine essuyé la tâche sur sa cravate que Rakel l’attrapait par le poignet pour le tirer vers la sortie arrière du restaurant. Ils déboulèrent en courant dans une petite rue et prirent la fuite pendant que les bruits de tirs continuaient dans l’établissement. Alexander croyait que leurs ennuies étaient définitivement finis mais ils tombèrent sur un nouveau problème 3 rues plus loin. Ils stoppèrent essoufflés face à un attroupement d’hommes en train de se faire cravater par des policiers en uniformes sous la direction des officiers de la brigade des mœurs. Les prostitués du quartier étaient sur les trottoirs en train de se marrer pour certaines ou de protester pour d’autres car les flics venaient de leur priver de leur gagne-pain. Des agents pointèrent également leurs armes sur Knox et Rakel et les menottèrent. On posa à Alexander les questions :

« T’es marié ? T’es en mise à l’épreuve ou conditionnelle ? Tu les aimes vêtues ou avec une mini-jupe ras la salle de jeu ? Signe ces aveux volontaires, tu seras peut être relâché une fois arrivé au commissariat. »

L’un des obsédés qui rendait visite aux prostitués tenta de fuir l’arrestation en sautant dans sa voiture et en démarrant en trombe. Un flic lui plomba ses pneus arrière. Ils le sortirent de force de son véhicule pendant qu’il pleurait. A vrai dire, l’épidémie de chialeries était générale :

«Ne le dîtes pas à ma femme ! »

Les paniers à salades remuaient fort, un lieutenant de la brigade prit son mégaphone et cria :

« On en a plus de 15, c’est bon, on a ce qui faut ! On ferme ! »

Knox et Rakel furent embarqué dans l’un des véhicules qui se rendit au commissariat. On les fit entrer dans la grande salle de revue des suspects au sol grillagé. Ils passèrent devant des cellules à poivrots. Une grande porte métallique s’ouvrit, passerelle sur la gauche, ils entrèrent tous en file indienne pendant que Knox baratinait un geôlier :

« C’est un malentendu, Mademoiselle et moi-même sommes arrivés dans cette rue par hasard et n’avons même pas côtoyé les prostituées et… »

« Ferme là. »

Les poivrots firent du boucan. Un sergent devant les barreaux inscrivit les identités sur un bloc-notes. Knox commença à avoir mal au crâne. Les autres hommes arrêtés avec eux trainaient des pieds et faisaient cliqueter leurs menottes. Les haut-parleurs au-dessus des glaces sans tains se mirent à cracher fort et clair en faisant sursauter tout le monde.

« Bonsoir messieurs et écoutez soigneusement. »

Ils n’avaient visiblement pas remarqué qu’il y avait une femme parmi la quinzaine d’hommes arrêtés.

« Vous avez tous été arrêtés pour sollicitations à fins de prostitution, qui est une violation du code pénal du New Jersey, punissable d’une peine d’un an maximum à la prison de Blackgate. »

« C’est ridicule ! Qu’on m’arrête moi je veux bien, mais pas mademoiselle ! Comment voulez-vous que cette jeune femme cherche les faveurs des prostituées contre rémunération ? Soyons sérieux ! »

« Silence dans les rangs ! »

Aboya un flic qui ignora les efforts de Knox pour défendre Rakel. La voix dans le haut-parleur continua.

« Messieurs, je peux vous rendre les choses très faciles, tout comme je peux faire de cette expérience la pire chose de votre existence. La manière dont je procéderai dépend entièrement de vous. »

Les 15 suspects clignèrent des yeux et esquissèrent des signes de croix en chialant.

« Messieurs, voici le moment où les choses vont devenir très faciles ou très difficiles. Les services de police de Gotham City souhaitent vous épargner tout chagrin inutile, et franchement, vos petites cavales extra-conjugales ne nous concernent pas à ce point-là. Pour l’essentiel, vous vous trouvez ce soir en détention afin de nous apporter votre aide dans le cadre d’une enquête sur un suspect. Un espèce d’individu déguisé en chauve-souris qui n’arrête pas de tabasser les criminels, il est recherché pour coup et blessures et voie de fait. Il est surnommé par la presse : Batman. Il est passé dans le quartier il y a moins d’une heure et a laissé derrière lui un maquereau ligoté à un réverbère (un criminel connus pour dérouiller ses prostituées). Il y a eu des témoins. Des gens présents dans l’un des bordels de la zone, nous en sommes sûrs. C’est la raison de votre présence ici. »

Nouveaux sanglots, un geôlier qui baille et qui s’étire.

« Messieurs, nous pouvons vous garder légalement en détention pendant 72 heures avant de vous présenter à l’audience préliminaire au tribunal. Vous avez droit à un coup de téléphone chacun, et si vous décidez d’appeler vos épouses, vous pourriez peut être les informer que vous êtes actuellement détenus au commissariat sur inculpation de sollicitations à des fins de prostitution. Je comprends très bien que vous vous montriez réticents à vous exécuter, aussi écoutez avec attention, je ne vous le dirais qu’une seule fois. »

Brouhaha dans les rangs, Knox tendit l’oreille.

« Si vous avez vu le Batman, avancez de deux pas, si vous l’avez vu bastonner le maquereau, levez la main droite. »

Personne ne fit un mouvement.

« Messieurs, des confirmations fondées vous garantiront à tous votre libération sous quelques heures, sans chef d’inculpation à votre encontre. Si aucun d’entre vous ne veut nous aider à établir le signalement de la chauve-souris pour mettre la main sur lui, vous serez tous incarcérés, détenus en garde à vue pendant 72 heures et présentés devant le tribunal sur l’inculpation de sollicitations de prostituées. Pendant ce laps de temps, les quartiers où vous serez détenus seront ceux que nous réservons habituellement aux prisonniers homosexuels, les quelques mastards tout en muscles qui s’y trouve déjà ferons amis amis avec vous bien à leur façon dès votre arrivée. Messieurs, si un ou plusieurs d’entre vous admettent avoir vu Batman et si votre déclaration nous parait convaincante, vous ne serez dès lors, en aucun cas, inculpés d’aucun motif criminel qui soit, et vos activités nocturnes, seront tenues secrètes avec la plus grande discrétion. Une fois que nous serons convaincu, vous serez tous relâchés et autorisés à récupérer en droit ce qui vous aura été confisqué, voitures y compris. Vos voitures sont sous bonne garde dans un parc de stationnement tout proche. En récompense de votre coopération, il ne vous sera pas demandé de régler les frais de fourrière habituels. »

Knox s’avança. Un projecteur se braqua sur lui. Le capitaine de police derrière la glace sans tain fit :

« C’est qui la fille à côté de ce type ? Ne me dîtes pas qu’elle se trouvait avec les autres lubriques pour essayer de tirer sa crampe ? C’est ridicule. »

« Ah oui chef, effectivement, ça doit être une erreur. »

« Elle a l’air suspecte, que pouvait bien foutre une femme comme elle dans le quartier des bordels ? Je vais l’interroger, elle et l’autre empaffé en chapeau, foutez les dans une sale d’interrogatoire et ne leur faîtes pas passer de coups de fils, un avocat un peu malin serait capable de les faire sortir en moins d’une heure. »

On emmena Knox et Peleonor dans une salle aux murs blancs avec vitres miroirs, chaises et tables en fer boulonnées au sol ainsi qu’un magnéto posé dessus. Le capitaine de police entra avec un dossier.

« On vous appelle comment ? Alex ? Alexander ? »

Knox tenta de faire de l’humour pour décrisper la situation :

« Ces dames m’appelle Mr le Tombeur. »

Effet manqué, le capitaine fixa Rakel l’aire de dire : j’espère que tu n’es pas aussi stupide que l’autre abruti sinon la nuit va être longue.

« Alors Alexander, pourquoi êtes-vous prêt à témoigner ? Vous n’êtes pas marié et vous êtes prêt à tirer vos 72 heures mais vous n’avez pas envie de mettre les autres types arrêtés dans la mouise ? »

« En vérité je n’ai pas jamais vu Batman, mais j’enquête sur lui, je suis journaliste et je cherche à savoir qui il est et ce qu’il veut faire au juste. D’après mon hypothèse, il s’agit d’un mercenaire qui est payé par quelqu’un pour faire le ménage. J’ai pensé à Falcone qui voulait se faire la gang de Maroni en ayant recours à un super tueur, mais non, Batman ne s’attaque pas seulement aux Maronis, il s’attaque aussi aux Falcones et en plus il ne tue personne. »

« Vous me faîtes perdre mon temps. »

« Nous sommes journalistes, vous pouvez nous accorder une interview ? Pourquoi les forces de l’ordre recherchent activement Batman ? Sont-elles jalouses de lui ? »

« Aucune déclaration ! Et vous n’avez pas intérêt à me citer dans votre feuille de chou. Quand à vous Mademoiselle, si on met de côté l’opinion foireuse de votre collègue, à votre avis à quoi avons affaire avec Batman ? »
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MessageSujet: Re: Virée nocturne [Alexander]   Virée nocturne [Alexander] I_icon_minitimeSam 25 Fév - 9:16

Je ne perdais pas de temps pour fuir, je n'avais pas la moindre envie de rester ici pour assister à la suite de la scène qui se terminerait sans doute de façon morbide, comme toujours lorsque l'on avait à faire aux Maroni. Je ne me préoccupais même pas de l'allure quelque peu effrayante de la petite rue mais qu'importe, les bruits d'armes à feu qui raisonnaient encore dans le restaurant me donnaient des ailes. J'aurais aimé penser que nous ne risquions plus rien, mais à vrai dire, je ne me permettais pas un tel espoir, à en croire la soirée ce n'était pas possible en compagnie de Knox, j'attendrais d'être chez moi, dans mon lit pour penser, qu'enfin je serais tranquille. J'étais même persuadée que je dormirais pendant de très longue heure une fois cette mésaventure terminée. Trois rues plus loin, je crus que nos problèmes étaient terminés, des flics. Bon, certes, ils étaient en train d'arrêter des prostituées et leurs clients, mais après tout ils pourraient toujours nous aider. Toujours en tout innocence, je pensais que les flics étaient là pour nous défendre, protéger et servir, n'est ce pas? Du moins c'était ce que je pensais jusqu'à ce que des bracelets froids et peu élégant se posèrent sur mes poignets délicats. C'était la première fois que je me retrouvais menottée et je détestais cette sensation. J'allais protester lorsqu'il flic se mit à questionner Alexander avec vigueur et agressivité. Je fus surprise de cette attaque, après tout nous venions juste d'arriver et surtout, il était en ma compagnie. Je me sentis quelque peu vexée que l'on puisse penser que l'on préfère des prostituées à ma compagnie, mais en bonne petite fille de bonne famille pas réellement habituée à ce genre de traitement, je préférais me terrer dans le silence, et en bonne journaliste, concentrer mon attention sur tout ce qui pourrait faire un bon article, je me vengerais d'avoir été traitée ainsi, après tout il n'y avait pas de raison pour que seul les criminels trinque, se serait aussi le cas de ceux qui ne faisaient pas leur travail correctement. Le Gotham globe était là pour révéler la vérité, même si celle ci ne plairait pas à tout le monde.

Des coups de feux me firent sursauté alors qu'un flic venait de faire éclater les pneus d'un des hommes qui tentait de s'enfuir. Je ne me sentais pas à mon aise parmi tout ces hommes qui pleurnichaient, suppliant que leurs petits vices ne soient pas révélé au grand jour. Une grimace sur le visage, je dévisageais ces hommes, me disant que jamais je ne souhaiterais être mariée à de pareils déchets, ils ne donnaient qu'une image parfaitement négatives des hommes. Au moins les riches ne font pas ça dans des ruelles glauques avec des filles dont l'hygiène corporelle est plus que douteuse. Se fut sans protester que je me rendis dans le véhicule qui nous conduisait jusqu'au commissariat, au moins, il y avait une chose positive, nous nous éloignions de ces quartiers mal famée et bientôt cette nuit ne serait plus qu'un lointain souvenir alors que je retrouverais le confort de mes draps en soie. Je suivais le mouvement en silence, observant chaque détail comme un petit animal à l'affut. Les différentes odeurs m'agressaient, ces odeurs d'alcool, d'urine et de sueur, la nausée montait en moi, c'était une véritable horreur, finalement je préférais les blague de Maroni, c'était moins pesant. Knox tentait de baratiner un des geôlier qui ne semblait pas d'humeur à lui prêter la moindre attention. Mes poignets commençaient sérieusement à me faire souffrir, ma tête était douloureuse aussi, je n'appréciais la compagnie de mes compagnons de cellule dont le regard se faisait de plus en plus lourds sur mes formes. Je ne comprenais même pas que je me retrouvais dans la même cellule que les autres. Bien sûr j'avais demandé mon coup de téléphone réglementaire, mais visiblement ce n'était leur priorité étant donné que je me faisais refouler avec une certaine vulgarité. Installée dans un coin de la cellule, j'essayais de faire abstraction de tout ce qui se passaient.

Alors qu'un flic se ramenait, expliquant la situation alors qu'il ne semblait même pas prêter attention à ma présence. Pour la première fois depuis un moment, j'eus un petit sourire en direction de Knox, qui prenait ma défense face à un flic qui l'ignorait totalement.

"Merci d'avoir essayé, je suis touchée."

Je n'étais pas du tout ironique, au contraire, j'appréciais réellement cette petite attention, après tout ce n'était pas n'importe qui qui agirait ainsi. Je continuais à écouter les paroles du flic, n'attendant qu'une seule chose, pouvoir appeler mon avocat, mais je commençais à trouver le temps long, voir presque à regretter notre cavale dans les quartiers les plus sombres de Gotham. Je paraissais sans doute incroyablement calme par rapport aux autres, sans doute parce qu'Alexander et moi, n'avions rien à nous rapprocher. Ce ne fut que lorsque le mot "chauve-souris" apparut dans la conversation que je me tournais vers le flic, avec un certain intérêt. Alors donc les flics recherchaient le Batman, je pestais même en apprenant qu'on l'avait loupé de peu dans le quartier, me montrant réellement irrité pour la première fois de la soirée, et pourtant j'en avais eu mille et une raison plus importante aux yeux des personnes "normales". Alors que le fameux coup de téléphone arrivait dans la conversation, se fut avec un sourire que je l'accueillis, je ne pouvais que voir la fin de ce tunnel, pas de femme éplorée à appeler, juste une personne fortement payé pour défendre les intérêts de la famille Peleonor, ce qu'il faisait avec talent, heureusement étant donné ses honoraires.

En tout cas, mon intérêt était vivement ravivé, je tenais sans doute un article, peut être pas le plus passionnant de ma carrière, mais il touchait le Batman, et ça c'était le sujet qui m'intéressait en ce moment. Personne ne semblait réagir, et tant mieux, je ne souhaitais pas que les policiers mettent la main sur le Batman. Se fut Knox qui s'avançait, et je me rapprochais de lui, hors de question de me retrouver seule ici. Se fut enfin qu'ils décidèrent de poser leur attention sur moi, ce qui fut presque un soulagement, avec un peu de chance, nous allions pouvoir sortir de là sans avoir à faire parler les avocats, mais rapidement quelqu'un vint nous chercher, et non ce n'était pas pour nous reconduire vers la sortie en s'excusant. La salle où nous furent installée n'avait rien d'agréable, tout était fixé au sol, des miroirs sans teint, un blanc agressif. Pendant un instant je me demandais quel genre de criminel avait pu être assit à cette place avant moi, mais c'était une question dont il valait mieux ne pas connaitre la réponse.

Le flic commençait à parler avec Knox, qui fit de l'humour, ce qui lui valut un regard noir de ma part, ce n'était pas réellement le moment, la nuit avait été longue, je ne souhaitais qu'une chose, retrouver la chaleur et le confort de mon appartement. Mais mettre notre métier sur la table n'était peut être pas aussi stupide que ça, après tout les flics n'aimaient jamais nous avoir dans leurs pattes, en particulier lorsqu'ils avaient des choses à cacher sur des sujets qui nous tenaient à coeur. Se fut avec un petit sourire que j'accueillis la question du flic.


"A vrai dire je ne partage pas l'opinion de mon collègue, mais si vous me permettez, je m'abstiendrais de répondre, je pense que donner aussi librement mon avis sans consulter mon avocat serait préjudiciable pour moi et ma famille. D'ailleurs je ne pense pas que mon avis apporterait beaucoup à votre enquête."

Ah la petite fille de riche reprenait le dessus, et même si ma tenue, ainsi que mon allure générale n'était pas convaincante, mon attitude ne trompait pas. Difficile d'avouer à un flic que le Batman faisait le boulot qu'ils étaient incapable de faire, dans notre situation, je savais que ça se solderait par 72 heures de gardes à vue et c'était la dernière chose que je souhaitais.

"Mais pour justifier notre présence dans ces quartiers malfamés, nous étions nous même à sa recherche, et pourtant nous n'avons pas vu la moindre trace de lui, croyez moi j'aurais préféré repartir avec des photos et un bon articles avec tout ce que l'on a subit ce soir."

Je repoussais mes cheveux en arrière, ma main tremblait légèrement, c'était le contre coup de la soirée, enfin mes nerfs lâchaient, chose peu étonnante avec ce que je venais de subir, particulièrement lorsque l'on connait mon train de vie habituel.


"Si vous le permettez, j'aimerais passer le coup de fil dont nous avait parlé votre collègue."


Je fis signe à Alexander de se taire à présent, même si j'avais un doute sur le fait qu'il suivrait mon conseil, malheureusement.
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MessageSujet: Re: Virée nocturne [Alexander]   Virée nocturne [Alexander] I_icon_minitimeMar 6 Mar - 15:50

"A vrai dire je ne partage pas l'opinion de mon collègue, mais si vous me permettez, je m'abstiendrais de répondre, je pense que donner aussi librement mon avis sans consulter mon avocat serait préjudiciable pour moi et ma famille. D'ailleurs je ne pense pas que mon avis apporterait beaucoup à votre enquête."

Knox se tourna surprit vers Rakel, pas bête la petite, elle jouait profil bas pour ne pas s’attirer les foudres des autorités tout en jouant les arrogantes pour faire comprendre au flic qu’elle et lui n’avait pas les mêmes valeurs. Knox l’écouta parler et son regard allait de Peleonor au capitaine de police et de l’officier à la journaliste. Le gradé se leva mécontent et sortit de la salle d’interrogatoire en les laissant seul un instant. Alexander se pencha vers Rakel pour lui parler à voix baisse, soupçonnant les flics d’être en train d’enregistrer leur conversation.

« J’ai remarqué un truc, dis-moi si je me trompe mais autant moi je leur parle facilement de nos investigations pour essayer de leur soutirer des infos ou pour partager les miennes avec les leurs car au fond peu importe qui découvre Batman, les journalistes ou les autorités, tant que ça nous fait un scoop. Autant toi tu sembles très rétive à dévoiler quoi que ce soit, j’ai l’impression que tu veux trouver la chauve-souris pour toi toute seule et pas seulement pour un article sur 5 colonnes en première page avec un gros titre capable de nous faire vendre dans les 300 000 exemplaires en une journée de parution. Tu peux me l’avouer ? Pourquoi cherches-tu Batman exactement ? Tu ne vas quand même pas me dire que tu crois à ce qu’il fait et que tu voudrais t’en mêler ? »

La porte se rouvrit et le capitaine de police revint avec un gobelet de café dans les mains et un donuts au chocolat dans l’autre.

« Mademoiselle est libre, quand à vous Alexander, au trou. »

« Un instant ! Qu’est-ce que ça veut dire ! »

« C’est simple, la dame ici présente a été arrêtée par erreur lors de la rafle des obsédé alors que vous mon grand, vous y étiez pour avoir du sexe tarifié comme les autres médiocres qu’on a arrêtés ce soir, 72 heures au frais dans une cellule tout confort vous apprendrons à arrêter d’aller courir les femmes qui expose leurs attributs dans les trottoirs du centre-ville tout en exerçant ce que j’appellerais le plus vieux métier du monde. Ça vous apprendra à nous prendre pour des comiques et à nous faire perdre notre temps. »

Un bleu en uniforme entra à la suite du capitaine pour menotter Knox et l’emmener au bloc.

« Mais c’est intolérable ! Je proteste ! »

« Mais oui, mais oui et vous pourrez citer ça dans votre feuille de chou. »

On jeta Knox dans une cellule remplit à ras bord, les prisonniers étaient les uns sur les autres. Knox se fraya un passage jusqu’aux barreaux et lorsqu’il vit Rakel passer devant la cage à détenus pour rejoindre la sortie entouré par des agents qui jouaient des coudes pour être le seul à la raccompagner et attirer son attention, le journaliste l’interpella :

« N’oublie pas de me rapporter des oranges ! Je sens que ça va être long et vu que je ne serais pas là demain pour sortir la une, arrange toi pour que les pigistes publie un truc potable, autre chose que les chiens écrasés, mais par pitié ne raconte pas en détails notre folle nuit, même si mes prestations héroïques seront inconnus de nos lecteurs et que ça va me priver de plusieurs admiratrices ! »

Quelques jours plus tard

Le rédacteur en chef du globe était assis dans son bureau en train d’étouffer un bâillement, il jeta un regard amorphe sur les tableaux de lièges contenant des feuilles de rumeurs en vue de prochains articles et se gratta le cou. Il traina sa main d’un geste fatigué vers l’édition du Globe qui datait du jour précédent et l’ouvrit pour consulter la rubrique investigation. Encore un article sur la chauve-souris mais toujours pas de photo. Il donnerait très cher rien que pour avoir enfin une image du justicier. Il sourit en s’imaginant Rakel en train de publier une déclaration d’amour à Batman juste pour le faire venir ici. L’un de ses rédacteurs entra en coup de vent et lui tendit un journal concurrent qu’il venait d’acheter.

« Vous devriez regardez ça, m’sieur Knox. »

On voyait Alexander en photo en train de sortir de prison en arborant un sourire mesquin et le gros titre au-dessus du cliché disais : Le rédacteur en chef du Gotham Globe incarcéré pour prostitution.

Le directeur du journal manqua de renverser sa chaise et s’écria en tapant du plat de la main sur son bureau :

« Comment ils ont su ! Mais Gotham City est vraiment la ville la plus pourrie qu’il soit ! On ne peut pas faire un pas sans qu’une balance n’annonce à vos concurrents que vous avez été dans les ennuis ! Tu sais quoi ? Parfois je me dis que Batman est dans le vrai. »

(HRP: c'est finis pour moi, conclut si tu veux Razz )
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MessageSujet: Re: Virée nocturne [Alexander]   Virée nocturne [Alexander] I_icon_minitimeMar 6 Mar - 21:45

Après la petite séance nocturne et surtout musclée avec Knox, je pouvais enfin retrouver mon petit confort, même si il s'agissait que d'un vulgaire commissariat, le simple sentiment de sécurité me donnait des ailes et je retrouvais très facilement mes habitudes. Je savais charmer mon monde, me faire passer pour l'adorable petite fille du politicien, certes un peu hautaine, mais sans doute la faute à son éducation. D'ailleurs se fut avec plaisir que je vis le policier quiter la pièce, visiblement énervé par mon comportement. J'arborais un petit sourire narquois, j'étais parvenue à mes fins, l'homme n'était pas stupide, il se doutait bien que si je faisais intervenir mon avocat, il aurait probablement des soucis surtout au vu de mon chef d'inculpation qui ne tiendrait pas la route un seul instant.

A vrai dire je ne perdis mon sourire que lorsque Knox se mot à me parler à voix basse tout près de mon oreille, je me doutais bien que nous étions sur écoute, mais ce n'était pas ça qui me dérangeait, se fut plutôt le sujet de cette petite discussion. Je jetais un petit regard en biais à mon collègue. Je serrais la mâchoire, agacée d'être ainsi démasquée. Non je ne tenais pas uniquement à avoir un bel article, le Batman m'intéressait réellement, autant pour son action que pour sa motivation, il combattait le crime, ce que beaucoup avait abandonné à ce jour. Il était symbole d'espoir, d'une renaissance possible, je voulais à tout prix découvrir l'homme qui se cachait derrière le masque, le comprendre, et pourquoi pas l'aider si je le pouvais. Une chose était claire, jamais je ne donnerais le moindre indice à la police qui pourrait les conduire à l'arrêter. Je ne répondis rien, me contentant de fixer Alexander du regard et alors que je m'apprêtais à donner une réponse, la porte s'ouvrit sur le plus grand cliché policier, un homme en uniforme un donuts à la main. Mais qu'importe, ce fut avec un sourire que j'accueillis ses paroles, j'étais libre.

Je fus cependant surprise d'être la seule libérée, et je ne me levais pas, fixant le policier du regard, attendant sa réponse à la question de mon collègue, soupirant face à tant d'injustice, ils se vengeaient comme ils le pouvaient. Et après on s'étonnait que plus personne je croyais à la justice à Gotham city. Knox fut menotté et moi reconduit après quelques vulgaires excuses. Je passais devant la cellule accompagné par quelques hommes en uniformes qui tentaient d'attirer mon attention en vain. Je me retournais écoutant avec attention Knox, un sourire aux lèvres.


"Je t'envoie un avocat ça sera plus efficace."

Je lui fis un clin d'oeil pour lui assurer que j'avais compris ses ordres et ferait en sorte de les appliquer. Je fus raccompagner chez moi par un jeune agent, certes plutôt mignon, mais je n'avais pas la tête à draguer ce soir. Je rentrais chez moi, et dès que j'eus passé un coup de fil à mon avocat pour Knox, je me glissais sous une douche chaude pour obliger le froid et les douleurs causées par les exercices musclés de cette soirée avant de tomber de fatigue dans mon lit. Le lendemain encore beaucoup de boulot m'attendait.


HRP : Voilà un peu court mais ça termine le rp, en tout cas très bon rp avec toi, j'ai adoré
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