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 Event1: Mission 2 - GothCorp

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MessageSujet: Event1: Mission 2 - GothCorp   Event1: Mission 2 - GothCorp I_icon_minitimeSam 11 Fév - 22:48

Un mois plus tôt

La GothCorp. L’une des plus puissantes sociétés de la côte Est des Etats-Unis et aussi l’une des pièces maitresses de l’économie de la ville de Gotham. La GothCorp, l’entreprise du peuple. C’est ainsi que la multinationale est perçu par la population. Ses débouchées sont nombreuses et diverses mais elles ont toutes un point commun : améliorer les conditions de vie de ses clients. Tout ce qu’elle entreprend a pour but d’affirmer haut et fort ses intentions d’aider les autres. Son président directeur général, Ferris Boyle, est le garant de ces valeurs et, très souvent, est comparé au milliardaire Bruce Wayne pour ses actions humanitaires. Grand mécène, fondateur d’associations d’aide, gala de charité,… Ferris Boyle est l’un des bienfaiteurs de Gotham. Mais ce n’est qu’une façade pour cacher son vrai visage. La GothCorp est une société dont le profit est primordial, dirigée par des requins de la finance et, malheureusement, leurs actions bienfaitrices n’ont pour unique objectif de leur faire une image de marque. Ferris Boyle est le plus impitoyable d’entres eux. Rien d’étonnant qu’il en soit le capitaine. La ville l’aime tellement et il est si doué en affaires qu’il restera à la tête du groupe pour longtemps.

Pour Victor, tout cela n’a aucune importance. Cet après-midi, il présente son projet de cuves cryogénique aux principaux actionnaires. Un véritable nid de vipères. Victor a tellement travaillé sur son projet qu’il est convaincu qu’ils l’accepteront. Son invention va révolutionner la médecine, beaucoup de vies seront sauvées et cela apportera davantage de renommée à la société. Les sept actionnaires du groupe dont Ferris Boyle écoutaient Fries depuis vingt bonnes minutes. Il leur explique en détail son projet à grands renforts de plans, de schémas, de statistiques et même d’une maquette miniaturisée d’une cuve.

« … en moins de deux minutes à moins cent degrés Celsius, la cryothérapie permet de soulager les patients de douleurs. Le cerveau produit des endorphines à cause du froid et celles-ci vont provoquer une analgésie c’est-à-dire bloquer les récepteurs de la douleur. Des patients atteints de courbatures ressortent sans la moindre douleur d’une thérapie. Le froid provoque aussi un débit plus important du flux sanguin après le traitement. Le froid a des vertus médicales. C’est prouvé. Mon équipe et moi-même sommes parvenus à utiliser cette science pour congeler un être vivant sans lui occasionner le moindre mal. Le rythme cardiaque se fait extrêmement lent et les tissus organiques sont préservés. C’est une hibernation contrôlée, parfaitement sécurisée. La cuve C-2000 permettra de congeler des personnes atteintes de maladies incurables jusqu’à ce qu’un remède soit trouvé. L’exploration spatiale va franchir de nouveaux caps grâce à cela. Les années-lumière ne signifieront plus rien si nos astronautes sont en hibernation jusqu’à ce qu’ils atteignent leur destination. De nombreuses autres possibilités vont être possibles grâce à la cuve C-2000. Tout cela sera possible grâce à la GothCorp. Merci. »

L’ensemble du conseil d’administration applaudit lorsque Victor termina son discours de présentation. Ils sont emballés par le projet. C’est une innovation majeure. L’hibernation spatiale présentée dans les films Alien et la Planète des Singes est devenue possible. L’humanité va faire un bond de géant en médecine et en aérospatiale. Comment ne pas se réjouir de devenir la société qui a permit que tout ceci devienne possible ? Néanmoins, l’un d’entres eux ne partagea pas cet engouement.

« C’est très impressionnant, Docteur Fries. Mais combien vont coûter ces cuves à l’unité ? Votre compte-rendu fait état de matériaux plus chers les uns que les autres. N’est-il pas possible de construire ces cuves avec du matériel moins onéreux ? »

« Chaque matériau a été spécialement choisi pour garantir la santé des patients. En prendre de moins bonnes qualités diminuerait considérablement leurs chances de survie ! »

« Hmm… je vois. Chaque C-2000 va donc coûter si cher que la plupart de nos clients seront incapables de s’en payer une. C’est un énorme coût. Et je ne mentionne même pas le budget de votre département de recherche qui excède de plus de deux millions de dollars celui qui vous avez été attribué. »

Le porte-monnaie. Sans aucun doute la zone la plus douloureuse que ces sangsues redoutent par-dessus tout. Mécontents de voir tout cet argent gaspillé qui ne reviendra peut-être jamais, les membres du conseil changèrent d’avis. Ils murmurèrent leur mécontentement à leur voisin, grommelèrent de déplaisir ou tapotèrent nerveusement leurs doigts sur la table. Ferris Boyle vit la menace se profiler touchant aussi bien son poste de PDG que son portefeuille.

« Je pense qu’il est l’heure de nous séparer ! Laissons notre petit génie se reposer. Il l’a bien mérité. »

Alors que le brillant biologiste moléculaire quitta la salle et apprit par une secrétaire que l’état de sa femme venait d’empirer, Boyle fit un signe de la main à son assistant.

« Qu’on lui coupe les vivres concernant les cuves C-2000 ! Plus un seul centime ne doit lui être versé ! Ce projet est un gouffre financier ! Il va falloir le rentabiliser. Faites-moi un rapport complet sur le coût de son projet et le moyen d’en diminuer les charges ! Et je veux aussi qu’on me prévienne de chaque nouvelle dépense du département Recherche et Développement ! »



Deux jours plus tôt

La ville fut plongée dans le chaos, l’anarchie la plus absolue lorsque le criminel fou répondant au nom du Joker détruisit les ponts de Gotham. Ce fou furieux s’est barricadé dans le building du Gotham City News pour y diffuser ses atroces programmes télévisuels. Les forces de police sont démunies face à la perversité dont fait preuve le clown tueur avec ses hommes de mains masqués et son terrifiant gaz mortel. Face à l’incapacité dont la police fait preuve face au gaz de ce Joker, Ferris Boyle profita de la situation pour devenir le sauveur de Gotham. Comment ? En envoyant ses employés faire le sale travail et en récoltant toute la gloire pour lui seul. Il convoqua une conférence de presse dans son bureau. Journalistes de toute la ville s’empressèrent de s’y rendre afin d’entendre la "grande nouvelle" promise par l’homme d’affaires.

Event1: Mission 2 - GothCorp 300px-Ferris_Boyle_-_Design

« Citoyens de Gotham, bonjour. Mon nom est Ferris Boyle, président directeur général de la GothCorp. Tout comme vous, je suis inquiet de la situation à laquelle notre belle ville doit faire face. Nous sommes enclavés, piégés par un forcené dément qui sème la mort sur son sillage. Vous avez peur, c’est normal. Sans approvisionnements la ville se meurt peu à peu. Le plus terrifiant est cette famine qui nous guette. Chose impensable à notre époque. Mes amis, ne cédez pas à la panique. La GothCorp va, dès maintenant, vous venir en aide en épaulant les vaillantes forces de police dans sa lutte contre ce bandit et sa bande. Notre meilleur biologiste, le docteur Victor Fries, va trouver un moyen de contrer le gaz que cette bande de terroristes utilise pour stopper notre police. La GothCorp ne vous a pas oublié. Elle ne vous oubliera jamais. Gotham, mes chers amis, merci de votre attention. »

Comme des milliers de personnes à travers la ville, Victor Fries apprit qu’il allait sauver Gotham de la menace que représente le Joker en trouvant un moyen de neutraliser son gaz.



Actuellement

Après le discours du Joker promettant monts et merveilles à quiconque lui rapporterait la tête du savant, une foule d’émeutiers s’était rassemblé devant les locaux de la GothCorp. Motivés par la peur, par la faim et même par l’appât du gain, ces simples citoyens provoquèrent l’anarchie dans les rues et tentèrent d’entrer dans le building mais en vain. Les émeutiers continuent inlassablement de tenter d’entrer en utilisant des bancs municipaux comme béliers pour défoncer l’entrée protégée par une lourde grille métallique, projettent des cailloux contre celle-ci, installent des échelles sur la façade pour s’introduire par les fenêtres des étages supérieurs et bien d’autres mesures toutes aussi désespérées que les précédentes. Les insurgés sont mal équipés et désorganisés mais sont légions. Le building GothCorp ne dispose d’aucuns employés hormis Fries et ses défenseurs. Ironiquement, des collègues qu’il croisait au détour d’un couloir il y a à peine quelques jours font partie de la révolte populaire.

Des policiers se sont retranchés dans le bâtiment pour prêter main-forte à la sécurité de la société afin de protéger le biologiste. Par chance, ces protecteurs contrent chacune de leur tentative malgré le désespoir qui commence à germer dans leurs rangs. Ils ne sont pas très nombreux mais se sont solidement barricadés. Le mobilier sert à édifier de nouvelles barricades, des sections entières ont été scellées avec ces meubles, chaque étage a été fortifié pour offrir une défense optimale contre ces assaillants. Les défenseurs disposent d’une solide protection, d’armes à feu, de gaz lacrymogène, de tazer et de l’espoir que Fries trouve un remède à temps.

Seul dans les immenses laboratoires high-tech de la GothCorp, Victor tente depuis deux jours de trouver un remède. Il n’a presque pas prit de pause pour manger, boire ou dormir. Quasiment rien. La pression subit par les mutins voulant sa tête et celle de Boyle voulant davantage de célébrité l’oblige à se démener pour parvenir à ses fins. Sans oublier qu’il deviendra un héro s’il trouve un remède au gaz du Joker. Il sera tellement célèbre et adulé qu’on ne lui refusera rien. C’est l’opportunité à saisir pour décrocher des subventions pour ses recherches visant officieusement à trouver un traitement pour sauver sa Nora de son cancer. Les yeux cernés, le teint pâle et la démarche mal assurée, Victor fait peine à voir. Au milieu des victimes décédées du Joker, Victor donne l’impression d’être l’un des leurs, le sourire macabre en moins.

La veille, jour où le prince des clowns ordonna son arrêt de mort, Wayne Enterprise obligea la GothCorp d’accélérer les recherches en lui adjoignant d’autres chercheurs. L’épée de Damoclès du Joker avait fait fuir les rares collègues de la GothCorp et peu de savants avaient acceptés de l’aider. A vrai dire, seule une seule personne avait acceptée de lui prêter assistance : le docteur Pamela Isley. Le soir même, une offensive policière avait eue lieu pour disperser les manifestants massés devant la société de Boyle afin d’y amener la biologiste et des renforts armés. Ce fut aussi la dernière aide extérieure. Les révoltés se sont fait plus nombreux et violents ce qui les coupe du reste du monde.

« Récapitulons. Victor posa ses phalanges sur la table d’autopsie où le corps d’un policier gazé puis disséqué gisait. Il s’agit d’un gaz chimique très volatil. Cette substance provoque une hilarité incontrôlable, de violentes contractions musculaires principalement au niveau du visage ce qui tire fortement les traits du visage et une baisse de la pression artérielle se caractérisant par ce teint livide mais, curieusement, les lèvres sont anormalement gorgées de sang. Un arrêt cardiaque provoque la mort des victimes du gaz. »

Fatigué, Victor prit une chaise. Un sandwich à peine entamé ainsi qu’un café à demi vidé reposaient sur la table adjacente. Ils accompagnent avec une grenade de gaz vide divers matériels de recherches.

« Comment trouver un remède à un produit chimique ? La mithridatisation est la solution la plus évidente pour ce genre de cas mais c’est un procédé beaucoup trop long à mettre en place. Il s’agit de toxines. Le corps humain sait se débarrasser de la plupart des toxines. L’idéal serait de renforcer les défenses humanitaires. Un anti venin. Ca ne durera pas longtemps comme immunité mais suffisamment pour arrêter ce fou. Hélas, nous n’avons pas assez de temps pour fabriquer des anti-venins. Il faut les synthétiser et à grande échelle. »
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Pamela Isley/Poison Ivy

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MessageSujet: Re: Event1: Mission 2 - GothCorp   Event1: Mission 2 - GothCorp I_icon_minitimeSam 18 Fév - 11:51

La prestigieuse GothCorp. Rien de moins que la source des nombreuses améliorations commercialisées à Gotham City. Le fleuron de l'industrie technologique, la firme qui s'échinait quotidiennement à repousser les limites du possible dans tous les domaines existants. Qui s'était récemment encore illustrée en promettant de trouver une parade au gaz toxique menaçant la ville, de la bouche même de son charismatique président. C'est en haussant ses fins sourcils que Pamela accueillit l'improbable nouvelle de son affectation.

« Moi ? Vous voulez que moi, j'aille porter assistance à une équipe de chercheurs de votre concurrent direct ? »

Son interlocuteur ne s'était pas donné la peine de se présenter, mais son nom n'avait aucune importance. Il s'agissait logiquement d'un intermédiaire sans valeur, un pion, comme l'attestaient sa fine moustache mal égalisée, ses cheveux blonds ramenés en arrière et son costume de moyenne gamme dans les tons ocres. Wayne Entreprise, qui finançait le département recherche de l'université de la ville, l'avait mandaté pour aller réquisitionner tout le personnel universitaire afin de...

- Pour travailler sur un antidote au gaz employé par le terroriste, oui. La GothCorp et Wayne Entreprise ont convenu en interne d'unir leurs efforts sur ce projet capital. Un geste symbolique fort et nécessaire, comme la présente situation l'exige. Affirma l'émissaire d'un ton convaincu et subtilement dédaigneux. L'homme croyait visiblement énoncer une évidence, et ne s'usa pas les cordes vocales à développer son propos.

* Hé bien ! Monsieur Moustache n'est pas un loquace... Opposes donc une résistance de principe à ce pantin, puis accepte, chérie. De toute façon, vu la concurrence qui menace de fleurir prochainement à Gotham, il vaudrait mieux que nous profitions de cette cellule de crise pour isoler un remède à la toxine de ce clown d'opérette. Ça ferait un problème de moins à régler, et puisque le "terroriste" s'essaie à la création d'une toxine volatile, autant lui rappeler tout de suite que nous sommes les reines de ce domaine ! Il en va de notre réputation d'Empoisonneuse... *

Pamela approuva l'initiative de son alter-ego (qui reflétait une part refoulée de sa psyché. Difficile de ne pas être d'accord avec soi-même...). Elle avait manqué de s'étouffer sur son canapé en assistant à la prise d'otage de la tour de Gotham City News, deux jours plus tôt. Après avoir croisé la route d'un spécialiste des hallucinogènes qui promettait de lui réserver de mauvaises surprises à l'avenir, la botaniste n'avait qu'à peine eu le temps de se remettre de ses émotions que déjà, un nouveau dingue costumé cherchait à faire de la ville son territoire. Outrée de voir ses concurrents se multiplier sous son nez à une vitesse alarmante, la militante écologiste s'était mise en tête de contrecarrer les plans de ce satané empêcheur de tourner en rond à titre d'exemple. Cette entreprise s'avéra toutefois ardue, puisque aucun échantillon du gaz avec lequel le terroriste menaçait Gotham n'était à sa disposition. En deux jours, la biochimiste ne put qu'émettre des hypothèses, entamant la synthèse d'antidotes trop généraux, efficaces contre toutes sortes de toxines sans réellement apporter la moindre solution concrète. La rousse savait pertinemment qu'ils ne serviraient à rien. L'impression d'avancer à une allure d'escargot intensifia sa rage, et l'Empoisonneuse se mit à envisager sérieusement de débarquer à la tour du GCN pour y tuer tous les preneurs d'otage. Naturellement, son arsenal actuel ne lui permettait pas un tel assaut, mais rêver à une solution aussi simple apaisait la rousse aux yeux verts. C'est sur son lieu de travail qu'on lui dévoila une surprise des plus commodes.

« Les dirigeants de Wayne Entreprise ont décidé de mobiliser leurs meilleurs éléments, afin que la menace toxique qui pèse sur chacun de nous soit neutralisée. De plus, une prime exceptionnelle viendra récompenser celle, celui ou ceux qui mèneront à bien cette tâche d'importance (en sus des retombées médiatiques). Une chance inespérée de faire un grand bond professionnel... » Vanta le bonimenteur en insistant sur les mots qu'il pensait avoir le plus d'impact sur la motivation de la scientifique à lunette. Celle-ci, de toute façon déjà acquise à la cause, s'enquit innocemment, juste pour le plaisir de le mettre dans l'embarras :

- Sous-entendriez-vous que les autorités ne seront pas capables d'arrêter ce monstrueux tortionnaire avant qu'il ne mette sa menace à exécution ?

- Nous n'excluons aucun scénario pour le moment, mademoiselle. Bien entendu, il va de soi que toutes les unités ont été mobilisées pour faire face à ce... La plantureuse jeune femme n'écouta pas le reste de ce babillage verbeux, et détourna les yeux pour réfléchir.

On lui soumettait un problème complexe à résoudre, qui exigerait d'elle des heures de travail. Cependant, la GothCorp recelait des instruments de mesure et des machines à la pointe de la technologie, certains n'étant que des prototypes. De quoi aider Poison Ivy à mettre au point une nouvelle drogue... Il suffirait de mener en parallèle les deux recherches, en prenant bien soin de retarder l'échéance si la création de l'antidote avançait trop. Sous le prétexte de faire des analyses et de synthétiser des intermédiaires réactionnels, la criminelle pourrait sans trop de soucis améliorer le potentiel de ses propres molécules végétales, gratuitement, et au nez et à la barbe d'une grosse multinationale. Faire de la GothCorp sa complice amusait déjà la criminelle. Définitivement, elle devait accepter. On ne lui laissait même pas le choix, dans les faits. Son refus signifierait la fin des financements de son département, avec à moyen terme un chômage qu'elle préférait éviter. Cependant, elle pressentait qu'aucun autre chercheur de l'université n'irait se risquer à défier ouvertement un bandit armé et très dangereux s'esclaffant devant le spectacle d'une immolation. Sur le papier, les vacataires et leurs supérieurs ne disposaient pas de droits les protégeant contre les conséquences d'un refus, mais dans les faits, la rébellion ne porterait aucunement à conséquence, tant la lâcheté était ancrée dans les mœurs communes.
D'un certain point de vue, moins elle aurait de collaborateurs, et moins compliqué ce serait pour la séductrice de parvenir à effectuer ces petites recherches en cachette...


« Très bien, j'accepte de rejoindre l'équipe de la GothCorp. » Déclara la reine verte en rassemblant ses affaires en une série de gestes précis.

- ... et des démineurs. Je terminerai en vous rappelant quel héros, le Comm... Pardon ? L'orateur blond stoppa net son interminable boniment, ses deux yeux noisette grand ouverts d'étonnement. Depuis le début de la journée, cette chétive laborantine était bien la seule à s'être laissée prendre à son baratin. Plus rare encore, elle n'avait pas cherché à renégocier les termes de son salaire. Déstabilisé par cette coopération toute nouvelle, il ne sut trop quoi dire.

- J'accepte de rejoindre l'équipe de la GothCorp. Répéta l'ingénieuse jeune femme comme si elle s'adressait à un enfant en bas âge. Où dois-je me présenter ?

- Heu... Vous n'aurez qu'à demander le docteur Fries, à l’accueil du bâtiment. On vous indiquera son bureau. Et surtout, pas d’inquiétude : un véhicule vous transportera jusque là-bas. Assura le chargé de communication en souriant largement pour faire oublier à son interlocutrice qu'elle pouvait se faire tuer à chaque seconde qu'elle passerait en-dehors d'un bâtiment protégé, a fortiori lorsqu'on avait entendu l'homme maquillé promettre la lune à ceux qui empêcheraient la GothCorp de neutraliser le gaz hilarant. Remerciant la providence d'avoir amenée sur son chemin une petite écervelée prête à se faire tuer pour une poignée de dollars supplémentaires, il disparut avant que la mémoire ne revienne au docteur Isley. On avait promis au blond une prime pour chaque gugusse qu'il réussirait à embobiner, et l'appel de l'argent pouvait bien être comparé au chant des sirènes.. La botaniste passionnée, de son côté, songeait déjà à un petit projet en stand-by qu'elle allait pouvoir terminer.

Plus tard dans la soirée, laboratoire de la GothCorp

La jeune femme rousse, une blouse blanche tâchée sur le dos et plusieurs stylos dans chaque poche, rejoignit son poste de travail surchargé en faisant rageusement bruisser l'étoffe de sa longue jupe anisée. Sa queue de cheval arrangée à la va-vite s'agita au gré de sa pérégrination, marquant son allure sèche et inamicale d'un tempo nerveux. Le docteur Isley enrageait, bouillait intérieurement. Contre le plaisantin qui avait inventé un gaz si horriblement difficile à contrer, contre la foule de citoyens déchaînés qui cherchait à l'éliminer, contre les policiers incapables de disperser convenablement cette masse mécontente, et aussi (voire surtout) contre elle-même. Le regard noir, elle se laissa tomber sur sa chaise, se massa consciencieusement l'arête du nez, et retourna à sa recherche, une sourde interrogation martelant son esprit avec véhémence.

* Qu'est-ce qui m'a prise de me laisser embarquer dans cette histoire de dingues ? *

Là était bien la question. Car non contents de lui jeter pierres, bouteilles vides et autres objets contondants dès que la botaniste faisait mine d'apparaître à une fenêtre, les assiégeants justifiaient l'omniprésence de policiers en faction qui assuraient vaille que vaille la sécurité des deux scientifiques claquemurés. D'où une impossibilité pour la criminelle de réaliser ses petites synthèses personnelles sans attirer l'attention.
Pamela reprit la lecture des dernières analyses, farfouillant sur le bureau qu'on lui avait alloué la feuille sur laquelle elle avait noté ses dernières idées en date. Un nombre impressionnants de possibilités raturées ornait la surface plane de cellulose. Toutes les modifications chimiques visant à altérer le potentiel toxique du gaz, que ce soit la cyclisation, l'élongation, l'addition de groupements halogénés, la mithridatisation ; ou la dénaturation physico-chimique par chauffage, rayonnements ionisants et autres ultra-violets, furent envisagées puis rayées de la liste des possibles par Ivy, qui avait espéré résoudre rapidement le problème du gaz hilarant pour se reporter sur ses travaux. A contrecœur, la militante écologiste s'était résolue à décortiquer la structure moléculaire du dangereux composé. Contre les toxines, la solution la plus efficace et la plus sûre consistait à développer une enzyme dégradant spécifiquement le pathogène, chose dont la biochimiste se savait tout à fait capable. Elle aurait en revanche souhaité garder ce remède secret, afin d'en disposer pour elle seule. Les circonstances l'obligeaient à partager son savoir, à offrir à chaque détestable mammifère de Gotham les même protections qu'à Elle, la sculpturale messagère de la Nature.


* Tous ces porcs ne méritent pas de bénéficier de mes lumières ! * S'agaça la plantureuse séductrice en crayonnant furieusement dans son coin, avant de jeter un regard écœuré à l'agent qui suait à grosses gouttes en la "surveillant".

Voilà bien ce qui mettait la reine verte hors d'elle. Néanmoins, force était de constater que les équipements de la GothCorp allaient lui faire gagner un temps précieux. Si elle avait dû entreprendre la même tâche dans son local de l'université, la biologiste aurait peut-être été moins sereine quand à la possibilité de disposer d'un antidote avant la fin de l'échéance laissée par le clown sinistre.


« Mademoiselle Isley ? »

L'intéressée sursauta violemment en entendant la voix masculine surgir de par-dessus son épaule. L'imbécile de policier ! Elle ne l'avait pas senti se glisser derrière son dos comme un pervers, et à présent qu'ils se trouvaient face à face à une trentaine de centimètres, le balourd commençait à voir la beauté cachée derrière le déguisement civil de Poison Ivy.

* Celui-là, tu me le mets de côté, Pam'. Je tiens à chasser son expression ahurie de son visage lentement, en lui crevant les yeux... * Siffla l'alter-ego de la rousse tandis que cette dernière attendait de savoir pourquoi on l'avait appelée.

« Il... Hum... Le docteur Fries s'apprête à faire le point sur l'avancement de vos recherches à tous les deux. Il faudrait que vous le rejoigniez à la table centrale. Je... heu... Vous savez que vous avez des yeux très jolis ? »

* Navrant. * Jugea la jeune femme complimentée en ne prenant pas la peine de commenter une tentative aussi maladroite et tremblante de la séduire. L'inexpérimenté flatteur flottait dans son pantalon, n'avait pas essuyé ses chaussures crottés depuis des semaines, empestait la transpiration aigre du mâle en chaleur et ne parvenait pas à empêcher ses yeux de glisser rêveusement sur les jambes de son interlocutrice. Un spécimen particulièrement représentatif de la gente masculine.

L’Empoisonneuse ramassa ses prises de note, laissa son gardien s'attarder sur sa chute de reins, effectua un détour nécessaire pour ne pas entrer dans la ligne de mire d'un audacieux citoyen motivé par les promesses d'un détraqué, et vint retrouver son collègue d'infortune auprès du cadavre disséqué du sujet alpha.


« Je vous écoute, Victor. »

Victor Fries était un génie, de ceux que l'on a rarement la chance de côtoyer dans une vie. Avant de le rencontrer sur son lieu de travail, Pamela avait eu l'occasion de lire des articles relatant la teneur des recherches du spécialiste de la cryogénie, appréciant le caractère novateur de ses études. Inégalement reconnu au sein de la communauté scientifique, le docteur Fries passait pour un excentrique obnubilé par le désir de guérir le tragique cancer rongeant son épouse. Homme de science motivé par la découverte plus que par les profits, il avait surpris plus d'un intellectuel à Gotham en rejoignant la firme de Boyle, et c'est dans ce contexte qu'Ivy l'avait catégorisé "ennemi de la vie végétale". Néanmoins, à la suite de leur première entrevue sur toile de fond de menace infectieuse, l'éco-terroriste se sentit obligée de réviser sa position.

Grand, brun mais également renfermé et mince, le génie à lunettes se lança dans un bref rappel des effets de la toxine étudiée par le duo de biologistes, les autres auditeurs présents décrochant à la fin de l'énonciation du mot "volatil". Plus à l'aise dans l'analyse anatomo-pathologique, le quadragénaire avait prit sur lui de disséquer une victime du gaz hilarant dans le but d'en extraire un maximum de données. Le spectacle s'était fait en petit comité, ni la laborantine ni les policiers e souhaitant assister au découpage de viande froide.

Victor Fries, comme sa partenaire ne tarderait pas à l'apprendre, était un visionnaire. Tous deux partageaient cette capacité de pleinement maîtriser un domaine, d'y évoluer avec aisance et intuition. L'un ponte de la cryogénie, l'autre initiée aux arcanes de la toxicologie végétale et animale, ils appartenaient à une classe d'individus que Poison Ivy aurait qualifiée d' "élus". N'aurait été cet passion immodérée pour sa femme, Pamela se serait volontiers laissée tenter par la création d'un tandem Isley-Fries, le cocktail amer et sucré de leurs talents respectifs promettant de produire des résultats inédits plus qu'explosifs !


* Mais hélas vos ambitions ne sont pas tout à fait les miennes, mon cher Victor. Que ne nous serions rencontrés plus tôt... Une aube nouvelle aurait soufflée sur Gotham City, cette niche infecte d'une fange bipède persuadée de vivre le rêve américain. * Regretta l'amoureuse des plantes.

Les points négatifs soulevés par l'exposé de l'ingénieur de la GothCorp ne découragèrent pas sa vis-à-vis, qui songeait déjà à la meilleure manière de proposer sa solution. Il demeurait certes un léger problème technique, mais elle ne doutait pas que son collègue puisse y pallier. En fourrageant dans ses poches, le docteur Isley répondit :


« Ça ne nous laisse pas beaucoup de possibilités. Neutraliser un gaz dispersif avant qu'il n'intègre l'organisme est impossible, à moins d'enfermer toute la ville sous une gigantesque cloche et d'y exercer une pression de plusieurs Bars. Ou d'y faire régner une température inférieure à moins dix degrés Celsuis, point où le gaz hilarant devrait normalement passer à un état liquide nettement moins dangereux. Ces deux scénarii étant irréalisables dans le délai que nous avons, il ne nous reste que... »

Des cris résonnèrent dans les étages inférieurs. La radio d'un agent présent intima à ce dernier de se joindre à ses collègues, ceux-ci devant faire face à l'arrivée d'une troupe armée. Le policier sollicité déglutit péniblement, avant de sommer deux de ses subalternes de garantir la sécurité des précieux cerveaux. L'atmosphère devint significativement plus tendue, et c'est à un débit accéléré que la biochimiste en blouse déballa son plan..

« La neutralisation chimique catalysée. Vous l'avez dit Victor, notre organisme sait se débarrasser des toxines. Seulement, il arrive parfois que cette réaction prenne du temps, trop de temps, et que le pathogène puisse occasionner trop de dégâts avant d'avoir été réduit à néant. Grâce aux échantillons dont nous disposons, il a été possible de séquencer la structure de la toxine. A défaut de la saturer de radicaux par la mithridatisation, nous pourrions créer une enzyme injectable qui faciliterait grandement la dégradation de la toxine. Aucun danger d'interférence ou de toxicité de la part de l'enzyme elle-même, le principal défaut ce cette solution est que l'antidote devra être introduit dans l'organisme avant le pathogène. De plus, comme toute enzyme, son activité ne pourra perdurer que quelques heures. Une immunité temporaire, comme vous le souligniez plus tôt. » Marquant une pause, la belle aux yeux verts présenta une feuille sur laquelle figurait la structure semi-développée d'une imposante molécule. Elle soupira lentement. « Voici la meilleure candidate. Ultra-spécifique, elle catalyse l'hydrolyse de trois liaisons ester et de deux liaisons amide, transformant la toxine du gaz hilarant en métabolites utilisables par l'organisme. Un cas idyllique, et facile à produire, en plus. Seulement je vais vous arrêter tout de suite : nous ne pourrons jamais l'utiliser. Elle se dénature en une demie-heure à température ambiante, et doit être conservée dans un milieu à moins trente degrés. Outre le fait que j'ignore comment maintenir une telle température, il reste que, sans un composé capable de la stabiliser, cette enzyme ne tiendrait jamais jusqu'au moment où nous en aurions besoin. »

La comédienne fit mine de baisser les bras, et lâcha significativement sa feuille, porteuse d'une réponse appropriée à la menace du terroriste, qui voleta doucement avant de glisser jusqu'au spécialiste de la cryogénie. Juste pour rajouter de l'effet à son mélodrame, Pamela conclut d'un ton sinistre :

« Je crains que nous ne soyons dans une impasse... »
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Axel Maximoff

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MessageSujet: Re: Event1: Mission 2 - GothCorp   Event1: Mission 2 - GothCorp I_icon_minitimeDim 19 Fév - 1:32

Le russe ne savait pas exactement quoi faire dans cette ville de fou furieux, incroyablement dangereuse. En quittant la Russie, cette bonne vieille mère terre sacrosainte, Axel n'aurait certainement jamais pensée que prendre le contrôle d'un nouveau territoire avec autant de criminel en action allait être difficile. Il lui fallait à tout prix faire son trou un peu comme dans n'importe quel domaine de métier, surtout dans celui du grand banditisme. Le rouquin se retrouvait maintenant sans homme de main, sans sbire pour l'aider dans ses transactions et dans la prise de pouvoir sur Gotham. Pour ne pas arranger les choses, un clown affreux, au maquillage de débile. Un furieux psychopathe du nom de Joker faisait actuellement régner la terreur sur cette ville de débile. Avec le peu d'argent lui restant en poche, le russe trouva un costard noir à cravate, il essaya de prendre le style vestimentaire de tous es bandits de Gotham. Sur le trottoir en approche de GothCorp, le russe put apercevoir un attroupement de flic en patrouille. Il avait apprit que les scientifiques de l'immeuble cherchaient un moyen de contrecarrer le gaz hilarant de ce clown en pleine folie mentale. Axel pensait à rejoindre les troupes et le pouvoir du Joker, mais il trouva plus intéressant de changer de camp, se mettre du bon côté et aider les citoyens, afin d'agir dans l'ombre pour attaquer le pouvoir de l'intérieur et creusait une tanière tranquillement en récupérant le maximum de pognon

Le revolver, calibre 38 en poche, munition dans la veste, le russe était équipé pour la suite des opérations. Axel examina la situation, il chercha un moyen de contourner les flics et intégrer l'immeuble au plus. Malheureusement, les officiers en tenus cernaient GothCorp, le ruskoff se demanda si se munir d'une blouse blanche et se faire passer pour un chercheur lui permettrait d'intégrer le bâtiment, mais cela semblerait bizarre de voir un scientifique en retard venir proposer son aide. Puis trouver une blouse en-dehors de l'immeuble n'était pas facile, surtout qu'un magasin de déguisement ne se trouvait pas dans les parages. Le russe se tritura la tête, rien n'aillait décidément pas pour l'étranger. La situation devenait désastreuse et il se demanda si reprendre son avion, laisser en-dehors de la ville et reprendre le chemin vers la Russie ne serait pas des plus bénéfiques. Pourquoi? Se demanda Axel, Gotham était la ville de tout les défis, des dangers par dizaines régnaient en ces lieux. Parallèlement faire son trou était le principal intérêt du russe était de faire de l'argent. Tous les criminels réussissaient à se faire connaître, pour preuve ce dingue de clown affreusement laid. Axel con tourna les voitures de police dans le quartier et passa dans les petites ruelles entourant Gothorp.

Le russe passa dans les dédales de ruelles labyrinthiques, la puanteur des déchets au sol planait dans l'air. Un rel an de dégout submergea l'estomac du criminel. Axel faisait attention au moindre bruit dans son dos, le moindre son suspect lui arracha un picotement au bas de la nuque. Il passa au-dessus de décombres, de cartons, des poubelles crades. Le russe put grimper par un portail métallique et trouva enfin l'entrée arrière de l'immeuble. Enfin il l’espérait grandement, sinon il allait certainement encore se mettre dans un sacret pétrin, une habitude du russe. Il frotta la veste de son costume pour y retirer les moumoutes de poussières, retira son revolver de son étui avant de pousser la lourde porte de l'immeuble. Un léger grincement sourd se fit entendre, le russe lâcha un souffle d'incertitude. L'entrée était sombre, de minces filets de lumière éclairaient un long corridor métallique, l'air était lourde et pesante. Son revolver en main, il serra la crosse comme un malade pour ne pas lâcher son outil au moindre soubresaut de surprise. Axel ne savait pas ce qui se tramait dans les hauteurs de l'immeuble et par avance dans les sous-sols. Il traversa le couloir très lentement, avant d'arriver au bout de cinq minutes au bout, devant un escalier. Des néons éclairant la cage d'escalier, prenant un instant, le souffle court, il monta les marches qui devait le mener au première étage.

Axel se retrouva dans un grand espace, certainement la salle d'accueil, l'entrée principal de l'immeuble. Un long bureau ovale trônait au centre, un garde en tenue de sécurité gardait l'entrée. Le russe put voir à l'extérieur les policiers gardant l'immeuble. La première question que se posa le russe, fut pourquoi autant de patrouille pour garder un immeuble plutôt tranquille. Axel rangea son arme dans son étui et se dirigea vers le garde. En essayant de venir de l'entrée, mais le gardien daigna quitter les yeux de son journal et vit le russe approcher. L'homme se leva de son fauteuil, un gros gars à barbe. Les cheveux mi-court mal coiffaient, deux yeux porcins et la bouche baveuse. Le gardien était obnubilait par une boite de beignet sur le comptoir du bureau. Axel salua l'homme, avant que le gros gars lui demanda:

-Qui êtes-vous? Personne n'est autorisé à rentrer dans notre immeuble.

Axel jura de dégout en écoutant le gros gardien, qui semblait être très coincé dans son habit de travail. Son énorme ventre ballotant presque au-dessus de son froc. Un large sourire se dessina sur le doux visage du criminel. Prenant une voix mielleuse et gardant un air amicale il reprit:

-Je souhaite aider vos scientifiques dans leurs recherches. Je suis moi-même un chercheur je pourrais sans doute aider. J'arrive en ville et j'ai besoin de faire mes preuves, pourquoi ne pas aider vos génies à battre les plans de ce dingue. Qui porte quel nom?


Le gardien bavait de tout son saoul, la salive glissant dans les poils de sa barbe hirsute et grasse. Axel mentait sur sa profession n'étant nullement un chercheur agréer par la chambre des scientifiques. En plus en tenue de soirée, costard, cravate, le criminel mettait son plan d'action à exécution. Prendre l'argent ou il se trouve, en prenant la place d'une autre personne, les plans du Joker pour mettre la vie à mal allait certainement pouvoir lui servir. Quand le gros bonhomme rétorqua.

-Ce Joker sans doute, le nom que vous cherchez!

-Exact, un dingue. Puis-je voir votre dirigeant s'il vous plaît?
Demanda le russe.

Le gros gardien hésita un moment, regardant ses fiches de présence sur le bureau. il pris un instant pour taper sur le clavier de son ordinateur, afin de voir les membres se trouvant dans les étages. Puis il accepta de répondre à la demande du russe, il lui demanda d'attendre. Au passage, il attrapa un beignet dans la boîte devant lui, tourna les talons et se dirigea vers l’ascenseur. Axe sentait le vent du changement, il suivait du regard cet abruti, complétement con. Comment un étranger de GothCorp pouvait entrer sans avoir de passe ou d'autorisation de la police, surtout en ne passant pas par la porte. Les caméras vidéos avaient certainement du voir l'approche du criminel et le bon à rien de gardien ni jeta même pas un coup d’œil. Axel ricanait, en attendait de voir le bonhomme entrer dans l’ascenseur et montait vers les étages. Ayant un peu de temps, Axel passa derrière le bureau, dégrafant les boutons de sa veste. Il se laissa vagabonder vers l'écran de l'ordinateur put voir les noms des scientifiques dans l'immeuble. Un dénommé Victor Fries et une femme du nom de Pamela Isley. Les photos des chercheurs se trouvaient à côté de leurs noms, Victor ne ressemblait pas à grand chose, un binoclard gringalet. Par compte, la jeune femme était magnifique, des yeux verts ténébreux, aussi belle que dangereuse sous cette grande beauté. Une pureté parfaire, une déesse dans ce monde. Axel sentait un peu de chaleur. Soudainement, le bruit de l'arrivé de l’ascenseur se fit entendre, rapidement, il retourna derrière le bureau et attendit de voir les nouveaux arrivant.
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MessageSujet: Re: Event1: Mission 2 - GothCorp   Event1: Mission 2 - GothCorp I_icon_minitimeVen 24 Fév - 14:31

Rez-de-chaussée

L’ascenseur sonna et, lorsque les portes, deux commandos de la police en tenue de combat se précipitèrent vers l’intrus. L’un des deux ne laissa presque pas le temps au russe de réagir car il se rua vers le grand bureau oblong et l’enjamba pour se jeter sur sa cible. Quant à son collègue, il s’empressa de contourner le bureau pour braquer son fusil à pompe sur l’inconnu. Une fouille au corps rapide leur permit de découvrir une arme de poing de petit calibre.

« Calibre 38 ! Chercheur de mes fesses, oui ! »

S’exclama le commando en pressant davantage son genou sur la nuque de l’homme qu’il maintenait face contre terre. Ils poursuivirent la fouille mais en dehors d’un couteau à cran d’arrêt et quelques munitions, aucun autre objet suspect ne les interpella.

« Sors ton gros cul de là, Bob ! Je me demande à quoi tu sers à part vider une pâtisserie ! »

Le gros gardien répondant au doux nom de Bob sortit timidement de l’ascenseur. Sa face rouge cramoisie de confusion et sa manie de se tortiller ses doigts boudinés montrèrent qu’il avait dû se faire passer un savon par ses collègues et/ou les policiers. Alors que les commandos vérifièrent le contenu de son portefeuille en y découvrant avec stupeur des roubles, un fracas se fit entendre à l’entrée. Bob pointa un doigt tremblant vers l’attroupement d’émeutiers venant de passer la première double porte de l’entrée. A grands renforts de chalumeaux pour terrasser la grille métallique et utilisant de gros objets pour briser le vitrage des portes tels que les bancs publics. Coincés dans le sas d’entrée où il est d’usage d’essuyer ses pieds, le groupe de civils furieux commença à fracturer le vitrage des deux portes séparant le hall du sas uniquement bloquées par une chaine cadenassée.

« Merde ! Repli ! Il prit sa radio et appela ses collègues. Ici le rez-de-chaussée ! Ils ont forcés le barrage ! Je répète : ils ont forcés le barrage ! Préparez-vous ! Ils arrivent ! »

Gros Bob, paniqué, fonça vers la cage d’escalier (réaction étrange pour un homme de sa corpulence) et constata que des meubles obstruaient le passage.

« Qu’est-ce que tu fous ?! Reviens ici ! On prend l’ascenseur ! Le commando empoigna l’intrus par le col, le remit debout puis le poussa sans ménagement vers l’ascenseur. Quant à toi, tu viens avec nous ! »

Le double vitrage des portes finirent par céder partiellement sous les assauts répétés des attaquants. Certains de ces derniers passèrent à travers ces brèches provisoires et chargèrent l’ascenseur. Le second policier avait le canon de son fusil sous le nez de leur prisonnier tandis que Bob transpirait abondamment. Ses petits yeux porcins effrayés se languirent à la vue du panneau de boutons de la petite cabine métallique mais n’osa pas y toucher de peur de subir des représailles. Le premier commando tira quelques rafales de munitions en caoutchouc sur les assaillants, leur lança une grenade fumigène qui les mit en fuite et finit par prendre l’ascenseur jusqu’au premier étage. De nombreux policiers et gardiens de la sécurité de la GothCorp s’attelaient à boucher les escaliers avec tout le mobilier leur passant sous la main. La défense s’organise autour de ces barricades. Le policier munit d’un fusil-mitrailleur poussa le russe en dehors de la cabine.

« Allez au dernier étage et bloquez l’ascenseur ! Il faut les empêcher de l’utiliser contre nous ! »

Ordonna le sous-officier à son collègue et Bob. Alors que l’ascenseur se referma, le cri d’une foule en colère retentit dans la cage d’escalier puis, peu après, suivit du vacarme de meubles retirés en hâte et sans précautions.

« Ils arrivent… »



Dans le laboratoire

Pendant ce temps, les deux savants du building se creusèrent les méninges pour résoudre le problème du gaz mortellement hilarant du Joker. La tension fut palpable avec les hurlements féroces des insurgés s’attaquant aux barricades des forces de police à quelques étages en dessous. Autant dire qu’ajouté à cela le bilan négatif de Fries et l’ironie d’Isley suffit à décourager le biologiste moléculaire qui trouva un certain réconfort en étant déjà assit pour éviter de s’écrouler lamentablement de fatigue. Néanmoins le stress provoqué par l’idée de se faire massacrer par des voisins et amis de longue date sembla avoir motivée l’experte en biologie végétale.

« La neutralisation chimique catalysée. Vous l'avez dit Victor, notre organisme sait se débarrasser des toxines. Seulement, il arrive parfois que cette réaction prenne du temps, trop de temps, et que le pathogène puisse occasionner trop de dégâts avant d'avoir été réduit à néant. Grâce aux échantillons dont nous disposons, il a été possible de séquencer la structure de la toxine. A défaut de la saturer de radicaux par la mithridatisation, nous pourrions créer une enzyme injectable qui faciliterait grandement la dégradation de la toxine. Aucun danger d'interférence ou de toxicité de la part de l'enzyme elle-même, le principal défaut ce cette solution est que l'antidote devra être introduit dans l'organisme avant le pathogène. De plus, comme toute enzyme, son activité ne pourra perdurer que quelques heures. Une immunité temporaire, comme vous le souligniez plus tôt. Voici la meilleure candidate. Ultra-spécifique, elle catalyse l'hydrolyse de trois liaisons ester et de deux liaisons amide, transformant la toxine du gaz hilarant en métabolites utilisables par l'organisme. Un cas idyllique, et facile à produire, en plus. Seulement je vais vous arrêter tout de suite : nous ne pourrons jamais l'utiliser. Elle se dénature en une demie-heure à température ambiante, et doit être conservée dans un milieu à moins trente degrés. Outre le fait que j'ignore comment maintenir une telle température, il reste que, sans un composé capable de la stabiliser, cette enzyme ne tiendrait jamais jusqu'au moment où nous en aurions besoin. »

Malgré la fatigue, Victor n’eut presque aucun mal à comprendre la solution proposée par la jeune femme. Des pièces d’horlogerie s’installèrent petit à petit dans son esprit embrumé et encore plus rapidement lorsqu’il ramassa la feuille que sa collègue de Wayne Enterprise laissa tomber par dépit. L’espoir reprit vie en lui.

« Je crains que nous ne soyons dans une impasse... »

« Non. C’est… brillant. C’est pourtant évident mais pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ?! Au lieu de le combattre, il faut l’assimiler ! Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ! C’est excellent ! »

S’exclama Victor en se relevant brutalement, le papier en mains.

« Conserver l’enzyme à moins trente degrés Celsius n’est pas un problème. On peut aisément modifier de simples conteneurs avec du carbone liquide pour les transporter à travers toute la ville. Et encore, ce n’est que la solution la plus pratique et rapide à mettre en place. Moins trente degrés n’est absolument pas un obstacle contrairement à la stabilisation de l’enzyme à une température ambiante. »

Le spécialiste en cryogénie commença à faire les cents pas dans la salle sans cesser de relire le document de sa partenaire de travail.

« Je pense qu’il est trop risqué de modifier l’enzyme pour tenter de la stabiliser. Dans la plupart des cas, nous risquerions de la détruire ou de créer une enzyme aux effets radicalement opposés. Pour l’empêcher de se dégrader trop rapidement, il faut éviter les températures trop élevées. Nous pourrions… il réfléchit quelques instants au problème.Refroidir les sujets ! Ça peut vous paraître dingue mais c’est possible ! J’ai conçu un sérum capable de refroidir le corps humain en simulant les mêmes effets d’une hypothermie. Plus la dose est importante, plus le corps refroidit ce qui permet aux patients d’entrer dans une cuve d’hibernation que j’ai mise au point sans souffrir du froid puisqu’ils sont justement refroidit ! Avec de petites quantités nous pouvons refroidir les habitants de Gotham afin de ralentir le processus de dégradation de l’enzyme dans leur corps ! L’idéal serait une température de vingt neuf ou trente degrés. En dessous de vingt huit, ils risquent de faire un arrêt cardiaque s’ils ne sont pas dans une cuve C-2000. De plus le sérum contient un substitut de méthanal qui se fixe aux cellules pour les conserver. En prolongeant l’état de conservation des cellules, le système immunitaire gardera ses défenses plus longtemps que prévu sachant que chaque nouvelle dose augmentera son potentiel défensif ! Nous pouvons quasiment doubler la durée de préservant de l’enzyme ! »

Victor relâcha enfin son regard du papier et regarda la jolie rousse avec un demi-sourire. Il ne put s’empêcher de penser à sa merveilleuse Nora attendant un miracle de sa part alors qu’il vient de trouver le remède à un autre problème. Sa voix à moitié noué par l’émotion de ce douloureux souvenir et de la joie d’avoir trouvé une solution au terrifiant gaz du Prince des Clowns, le biologiste abasourdit murmura d’une voix presque inaudible :

« Nous avons réussis. Votre enzyme et mon sérum vont sauver Gotham… »
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MessageSujet: Re: Event1: Mission 2 - GothCorp   Event1: Mission 2 - GothCorp I_icon_minitimeSam 25 Fév - 14:48

[HRP]J'ai un peu hésité à m'arrêter à l'arrivée d'Axel, parce que ça va faire deux posts que son perso se fait balader ^_^ Donc si ça dérange, MP-moi Wink[/HRP]

Comme prévu, Victor attrapa immédiatement la perche que lui tendit discrètement sa consœur, élaborant sur-le-champs un protocole d'utilisation permettant la production en masse d'un antidote efficace, ce qui lui valut une nouvelle fois un regard impressionné de la part de la biochimiste. Le cerveau du scientifique-vedette de la GothCorp réagissait à la vitesse de la lumière, établissant d'une traite le lien entre les différents éléments mis à sa disposition afin d'en tirer la solution optimale , et ce dans les délais les plus courts. Pamela hésitait encore à s'émerveiller d'une telle plasticité intellectuelle, car si sa part biologiste saluait les prouesses du maître cryogéniste, sa moitié criminelle, elle, redoutait de voir le génie se transformer en redoutable adversaire à l'heure où Poison Ivy tenterait de transformer Gotham City en un empire végétal. Son alter-ego ne se fit pas priée pour avancer sa vision des choses.

* Aucune pitié pour les mammifères, ma belle. Fries est peut-être un spécimen rare, mais il demeure tristement aveugle aux vérités de ce monde. Manipule-le comme n'importe quel mâle, sers-t-en d'outil pour contrer le clown ambitieux, puis débarrasse-t-en ! *

Ses délicats bras repliés sur sa poitrine masquée par une blouse, la botaniste laissa son regard suivre le quadragénaire qui semblait presque s'adresser autant à lui-même qu'à elle. Absorbé par ses réflexions d'ordre pratique, les yeux braqués sur la solution représentée en version papier, Victor suivait le cheminement trépidant de ses pensées, comme sourd aux tambourinements qui filtraient du rez-de-chaussé. Lunettes en main tandis qu'elle en nettoyait les verres, le docteur Isley jeta aussi furtivement que possible un coup d’œil au séquenceur trônant dans un coin du laboratoire. Avec un peu de chance, la rousse pensait pouvoir réussir à détourner suffisamment longtemps l'attention des gardes pour lancer une analyse structural d'un composé de son invention. Elle avait besoin de visualiser la forme exacte des deux sites catalytiques de la molécule, pour s'assurer de leur efficacité.
Un temps mort dans la longue tirade de son confrère lui souffla de revenir à l'homme chargé par Ferris Boyle de trouver un remède au gaz du terroriste de la GCN. Une expression de joie, noyée dans les cernes et temporisée par un teint de cire, illumina les traits de Fries, qui adressa un sourire timide à sa vis-à-vis.


« Nous avons réussi. Votre enzyme et mon sérum vont sauver Gotham… » Soupira-t-il d'une voix qui convenait tout à fait à sa petite mine.

* Parfait ! On ne saurait rêver meilleur moment pour agir. * Décida la reine verte en laissant Ivy prendre les commandes.

Les vigiles veillant à la sécurité des deux chercheurs pourraient aisément être bernés par un mensonge improvisé, ce qui signifiait que seul le spécialiste de la cryogénie empêchait actuellement l'Empoisonneuse de mettre son plan à exécution. S'approchant de ce dernier à pas feutrés, elle se joignit à lui pour savourer le succès de leur entreprise.


« Oui, professeur, toutes mes félicitation ! Ensemble, nous avons réussi. La ville et ses habitants ne craignent plus rien, désormais. Nous récoltons enfin le fruit de nos efforts... Posant une main amicale sur l'épaule du quadragénaire, elle reprit, d'une voix compréhensive et dangereusement veloutée Mon pauvre Victor ! On croirait que vous n'avez pas dormi depuis une semaine, au moins ! Allez donc vous reposer un peu. Rien qu'une petite heure... Vous le méritez largement, d'autant plus que si vous vous acharnez, vous ne serez bientôt plus bon à rien. Vos paupières doivent déjà commencer à se fermer toutes seules... Et je me doute que le café ne vous est plus d'aucun secours depuis longtemps. Je me charge de lancer la synthèse de l'enzyme, ne vous inquiétez surtout pas. Profitez-en pour vous relaxer, et faire une bonne sieste... »


* ... Que je puisse faire mes analyses tranquillement. * Termina la séductrice en pensées, les prunelles luisantes d'un éclat malicieux.

Ivy n'avait pas jugé utile d'aller jusqu'à droguer le scientifique de la GothCorp, estimant qu'une simple suggestion suffirait à souffler le peu de résistance qu'il opposait encore vaillamment à l'appel insistant du pays des songes. Elle ne s'attendait pas en revanche à recevoir la visite-surprise de trois hommes.
Le meneur de ce trio était une armoire à glace engoncée dans une tenue recouverte de protections à laquelle il ne manquait plus que le casque à visière. Un fusil à pompe fermement agrippé entre ses mains, il tenait en joue ce qui ressemblait à un homme d'affaire, ou à un responsable de bureau. Le regard vif, l'allure élégante et impeccable, ce garçon à la chevelure flamboyante paraissait plutôt cale, pour quelqu'un que l'on menaçait d'une arme. En arquant ou sourcil, la biochimiste se fit la réflexion que cet inconnu possédait une très bonne maîtrise ses nerfs. Ça, plus le costume, lui valurent de passer pour un chef d'entreprise aux yeux de Pamela, qui ne comprit cependant pas pourquoi un patron se trouvait dans la GothCorp alors qu'au-dehors, on se battait pour avoir le droit d'éviscérer les assiégés. Le temps que la question s'imprègne dans son esprit, le dernier membre de cet étrange cortège pénétra dans la pièce, en sueur. La jeune femme reconnut d'emblée le gardien de l'accueil, son expression humide et flasque ainsi que la lourdeur avec laquelle il semblait se mouvoir. Trois individus : un membre des troupes de chocs du GCPD, un responsable d'entreprise et un vigile. Trois hommes qui n'avaient absolument rien en commun, à part de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment.


« Peut-on savoir pour quelle raison vous débarquez ici ? Et puis d'abord, qui est cet individu ? » Exigea de comprendre la fougueuse laborantine en se campant, mains sur les hanches, devant l'armoire à glace, qui ne sourcilla même pas.

« J'essaie juste de vous éviter le sort que vous réserve une armée déchaînée, mademoiselle Isley. Lui rétorqua le commando d'une voix évoquant presque un aboiement canin. La férocité de sa réponse témoignait de l'urgence de la situation, et c'est principalement dans le but de prévenir un mouvement de panique générale qu'il poursuivit, en parlant moins vite et en utilisant sa main libre pour apaiser le climat de tension Écoutez, on a trouvé ce type en bas, qui essayait de percer le barrage en se faisant passer pour un chercheur. Il avait plusieurs armes, dont un flingue, sur lui. Le temps qu'on le neutralise, les portes d'accès du rez-de-chaussé achevaient de céder sous les assauts de béliers de fortune, et on a dû se replier au premier étage. J'ai reçu pour ordre de délimiter un périmètre de sécurité ici, pendant que mes collègues repoussent l'invasion en condamnant tous les accès à ce laboratoire. Nous avons toujours la situation en main. » Assura l'imposant policier.

Ivy évalua brièvement les forces en présence. En sus des trois "civils", il restait deux gardes en plus de son interlocuteur musculeux et du vigile bien rembourré, composant la mirobolante somme de quatre protecteurs. Loin de se laisser aveugler par l'imposante stature du flic ou par le fait qu'il tenait une arme, la biologiste comprit que les ennuis gagnaient du terrain. Lentement, la foule acharnée grignoterait de la distance, obligeant les agents du GCPD à reculer, inlassablement, jusqu'à les acculer dans un espace étroit où leur surnombre leur garantirait la victoire.


* Plan B, donc... * Trancha la criminelle en révisant sa stratégie.

Elle était sensée jouer les faibles femmes terrorisées par la proximité d'une masse grouillante de citoyens violents et se borner à pousser de hauts cris. Son rôle de docteur Isley se limitait à ça. Mais avant de se mettre dans la peau d'une jouvencelle apeurée, l'Empoisonneuse préféra s'assurer des compétences des mâles en présence.
Fries étant un scientifique, il irait logiquement se carapater sous une table en tremblant comme une feuille à l'approche de l'ennemi. Le vigile et ses collègues se contenteraient d'obéir aux ordres d'un leader auto-désigné, finissant tués parce qu'incapables de se défendre correctement. Les derniers espoirs de la plantureuse rousse résidaient donc dans le fier et intrépide commando à la mâchoire carrée, ainsi que dans sa cible aux cheveux roux. Le premier possédait visiblement assez d'expérience du terrain pour repousser plusieurs vagues d'assaillants à lui seul, et le second irradiait d'une assurance latente indiquant qu'en cas de pépin, il saurait comment tirer profit de la situation. Ce qui amenait le total à deux héros à qui promettre une admiration éperdue en cas de survie. Satisfaite, la comédienne porta ses mains à son cœur, paniquant d'une voix chevrotante très réaliste.


« Qu.. Quoi ? Vous... Vous voulez dire qu'ils sont entrés ? Que vous les avez laissé entrer ? Mon Dieu, Victor, vous entendez ça ? Oh non ! Nous allons tous mourir, mou-rir ! » Sanglota-t-elle en se jetant à terre, entortillant plusieurs mèches de cheveux autour de ses doigts.
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MessageSujet: Re: Event1: Mission 2 - GothCorp   Event1: Mission 2 - GothCorp I_icon_minitimeDim 4 Mar - 22:43

[Hrp: Désolé de l'attente]

Axel sentait mal les prochaines heures, l'ambiance changea au moment de son arrestation par les gros gars, la prise de son arme et l'infiltration des citoyens en colère après avoir brisé les vitres de la GothCorp. Le russe suivait maladroitement les vigiles tout en gardant son calme légendaire, sans doute une qualité pour un maître de la criminalité et un digne représentant d'un pays froid. Le gardien de l'entrée quand à lui suée comme une outre percée, la puanteur qui se dégageait de son gros corps, donna à Axel une envie de mettre une balle du 38 entre ses deux yeux globuleux, frétillant de peur. Voir cette baleine s’effondrait sur le sol dans une marre de sang, sentant la marée montante. Le russe les mains dans le dos soutenu par le chef de cette bande de bras cassés, mais le dirigeant semblait un bon stratège en donnant des ordres claires et à la fois stricte. Ses directives étaient simples de compréhension, même un brunet comme le gardien pourrait les mettre en œuvres. Axel esquissa un large sourire en pensant à la scène de terreur et le désordre qui régnerait quand les citoyens arriveraient à détruire le barrage des vigiles pour pénétrer et grimpaient plus hauts dans le bâtiment. Grâce à se désordre et une fois libéré de ses geôliers, le russe pourrait enfin récupérer les biens précieux et reprendre du poil de la bête.

Environ dix minutes s'écoulèrent avant que la troupe rentre dans un laboratoire. Plusieurs personnes se trouvait autour des deux personnes importantes, ici on mets tout en œuvre pour contrecarrer les plans sadiques du monstrueux clown mettent toute la ville dans un titanesque branle-bas de combat. Axel parcourut rapidement les lieux de son regard calculateur, passant devant un gringalet à lunette, penchait sur des dizaines de feuilles, une groupe d'acolyte cherchant des éprouvettes et d'autres attendant le moment de fuir cette immeuble qui deviendrait bientôt un champ de bataille. Puis il s’arrêta plus longuement sur une magnifique créature, une chose bien plus belle que toutes les autres. Une femme magnifique, à la chevelure de feu, des yeux incroyablement beau. Une beauté machiavélique, une telle aura de magnificence devait cacher autre chose sous une couche de douceur. Quand elle demanda en voyant le groupe dans la pièce.

« Peut-on savoir pour quelle raison vous débarquez ici ? Et puis d'abord, qui est cet individu ? »

Le chant mélodieux de cette voix rassurante et appétissante, enchanta le cœur perfide du criminel. Il voulut répondre, mais le chef des vigiles le coupa dans son élan en répondant.

« J'essaie juste de vous éviter le sort que vous réserve une armée déchaînée, mademoiselle Isley. Écoutez, on a trouvé ce type en bas, qui essayait de percer le barrage en se faisant passer pour un chercheur. Il avait plusieurs armes, dont un flingue, sur lui. Le temps qu'on le neutralise, les portes d'accès du rez-de-chaussé achevaient de céder sous les assauts de béliers de fortune, et on a dû se replier au premier étage. J'ai reçu pour ordre de délimiter un périmètre de sécurité ici, pendant que mes collègues repoussent l'invasion en condamnant tous les accès à ce laboratoire. Nous avons toujours la situation en main. »

Axel continua de rester serein, tout en observant toutes les personnes dans la pièce. Les paroles du garde faillit le faire rire, les citoyens fou de rage, étaient capable de franchir tous les barrages et de défoncer la gueule des puissants hommes en tenu de protection et munit d'arme. Le russe commença à établir des plans à l'intérieur de son cerveau très intelligent, son plan pour se faire passer comme un chercheur ne marcha pas tellement, un peu normal venir en costard, cravate et se nommer chercheur en de pareil circonstance était presque un acte de terrorisme pour sa propre personne. Mais il fallait entrer dans le bâtiment et voir l'intérêt que les citoyens de Gotham avait pour vouloir entrer à tout prix et pourquoi pas voir les différents personnages à l'intérieur. Tout en regardant lentement le décor l'entourant, Axel se dit que rien ici ne pourrait le servir dans ses futurs projets, mais son regard était inlassablement attiré vers la charmante femme dans cette veste blanche. Soudainement, elle changea d'apparence, ses traits se relâchèrent et elle se mit à se plaindre.

« Qu.. Quoi ? Vous... Vous voulez dire qu'ils sont entrés ? Que vous les avez laissé entrer ? Mon Dieu, Victor, vous entendez ça ? Oh non ! Nous allons tous mourir, mou-rir ! » Sanglota-t-elle en se jetant à terre, entortillant plusieurs mèches de cheveux autour de ses doigts.

Axel releva les yeux vers le plafond, le bruit des affrontements en contrebas ne le choquait pas.Gardant son calme intact, enfin le chef des gardes daigna lâchait la prise de ses poignets.POur ne pas mettre plus de suspicions sur son compte, le russe resta infaillible, regardant encore et toujours la rousse, puis il en vint à l'homme à lunette. Il pensait que le monde pesait sur les épaules du chercheur, il fallait attendre le bon moment pour agir rapidement. Le clown, plus connu comme le Joker mettait tout en désordre à l'extérieur, en plus ici à la GothCorp Axel ne trouverait certainement pas énormément de billet. Mais il imagina que les affaires sur lesquels travaillaient actuellement les deux chercheurs allait valoir son pesant d'or. Des biffons à ne plus savoir quoi faire. Le russe allait attendre tranquillement avant d'agir. Il pensa

" -Mettez donc votre truc en place mes petits, mais ne comptez pas dessus pour battre le clown."
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MessageSujet: Re: Event1: Mission 2 - GothCorp   Event1: Mission 2 - GothCorp I_icon_minitimeJeu 8 Mar - 16:13

La jeune biologiste approuva les dires de son confrère et sembla aussi réjouit que lui d’avoir trouvé le moyen de combattre le gaz hilarant du Joker. Après s’être rapprochée de Victor, elle posa délicatement une main sur son épaule. Le scientifique se sentit légèrement apaisé par ce contact physique après les longues semaines sans pouvoir tenir la main de sa Nora, le désir de ses collègues de lui faire la peau et la pression de Boyle à son égard. Son cœur se resserra à la simple pensée de sa femme atteinte d’une maladie incurable mais l’homme de science conserva le demi-sourire euphorique pour ne pas briser ce moment de joie.

« Mon pauvre Victor ! On croirait que vous n'avez pas dormi depuis une semaine, au moins ! Allez donc vous reposer un peu. Rien qu'une petite heure... Vous le méritez largement, d'autant plus que si vous vous acharnez, vous ne serez bientôt plus bon à rien. Vos paupières doivent déjà commencer à se fermer toutes seules... Et je me doute que le café ne vous est plus d'aucun secours depuis longtemps. Je me charge de lancer la synthèse de l'enzyme, ne vous inquiétez surtout pas. Profitez-en pour vous relaxer, et faire une bonne sieste... »

L’évocation de la fatigue fit son effet car cette dernière refit surface en balayant sur son passage le regain de vitalité que leur succès avait fait naitre. Ces quelques jours sans repos ni repas décent se firent sentir. Les propos si amicaux et sincères de la jeune rousse l’incitèrent à suivre ses conseils.

« Oui… vous avez raison ! Un peu de répit ne peut me faire que du bien. »

Alors qu’il commença à tourner les talons pour aller dans une pièce voisine où se trouvait un canapé, la porte du laboratoire s’ouvrit brusquement. Un civil imperturbable, un policier à l’allure féroce et un gardien de la sécurité obèse firent leur entrée. Cette arrivée soudaine ne sembla pas plaire au docteur Isley.

« Peut-on savoir pour quelle raison vous débarquez ici ? Et puis d'abord, qui est cet individu ? »

« J'essaie juste de vous éviter le sort que vous réserve une armée déchaînée, mademoiselle Isley. Écoutez, on a trouvé ce type en bas, qui essayait de percer le barrage en se faisant passer pour un chercheur. Il avait plusieurs armes, dont un flingue, sur lui. Le temps qu'on le neutralise, les portes d'accès du rez-de-chaussé achevaient de céder sous les assauts de béliers de fortune, et on a dû se replier au premier étage. J'ai reçu pour ordre de délimiter un périmètre de sécurité ici, pendant que mes collègues repoussent l'invasion en condamnant tous les accès à ce laboratoire. Nous avons toujours la situation en main. »

Répliqua sèchement l’imposant policier avec sa carrure d’athlète. La situation est si critique qu’il le dit ? Cela n’augure rien de bon. Le peu de joie de Fries s’évapora et le quadragénaire se sentit encore plus exténué que jamais. Il s’appuya sur une table et respira lentement en frissonnant. Les quelques échos de la bataille se déroulant aux étages inférieurs lui donnèrent des sueurs froides. Quant au commando et son prisonnier, ils restèrent de marbre tels des samouraïs conscients que leur mort est qu’il faut rester fort et digne jusqu’au râle ultime. En soit, tout le contraire de Pamela Isley qui laissa ses nerfs se briser et choir face contre terre.

« Qu.. Quoi ? Vous... Vous voulez dire qu'ils sont entrés ? Que vous les avez laissé entrer ? Mon Dieu, Victor, vous entendez ça ? Oh non ! Nous allons tous mourir, mou-rir ! »

Victor n’eut pas la force d’aller la réconforter ou, ne serais-ce, de la rassurer verbalement. Est-ce vraiment la fin ? Tous ces efforts étaient-ils vains ? L’imposant commando fit rouler ses yeux dans ses orbites d’un air las. Il faut croire qu’il n’est pas assez payé pour entendre des jérémiades.

« Allons allons, mademoiselle Isley ! Ne vous mettez pas dans des états pareils. Tout n’est pas perdu. »

L’assistance se retourna et put voir Ferris Boyle en personne escorté par quatre gardes de la sécurité. L’homme d’affaires semblait ne pas changer et son sourire confiant donna l’impression d’être devant un groupe de journalistes. Toutefois, Victor perçut une très légère pointe de peur dans sa voix. Bob le gardien en surpoids se redressa et bomba ce qui lui servait de torse pour être présentable devant son employeur.

« Monsieur Boyle ? »

« J’adore votre perspicacité ! Je viens m’assurer que nos génies soient en sécurité… ! »

« Ils le sont. »

« … en prenant personnellement leur défense. Nous allons nous charger d’eux. Prenez vos hommes et veillez à ce que nos intrus cessent de nous importuner. Vous pouvez disposer. Merci. »

Poursuivit le PDG de la GothCorp sans avoir prit la peine de s’interrompre après que le policier lui ait brièvement coupé la parole. Le policier grommela, chercha désespérément un argument pour se soustraire à son autorité mais s’en alla avec ses deux hommes pour renforcer ses collègues aux étages plus bas. Boyle suivit les représentants de l’ordre du regard et, lorsqu’ils furent hors de portée, reporta ses yeux glacés sur Fries.

« Victor ! Lui dit-il d’un ton affable. C’est justement vous que je voulais voir. »

« Nous avons trouvés le remède ! Victor reprit confiance et lui donna la feuille contenant la formule de sa collègue. Cette enzyme combiné au sérum que l’on doit donner aux utilisateurs de la cuve C-2000 permet de nous immuniser temporairement des effets du gaz ! »

Bien qu’impressionné par cette nouvelle et ne comprenant pas un seul mot du support papier, Ferris fit entièrement confiance à son "petit génie".

« Oh… Très bon travail, Victor. Toutes mes félicitations. »

« Cela n’aurait pas été possible sans l’aide précieuse du docteur Isley ! Fit-il remarquer avec humilité. Son aide m’a été très précieuse ! »

« Vous allez devenir un héro, Victor. Je ne pensais pas que vous alliez réussir aussi rapidement. Malheureusement, les véritables héros sont ceux qui le deviennent à titre posthume. Je ferais installer une plaque commémorative à l’entrée du building et demanderais à la mairie de vous élever une statue. »

« Je… je vous demande pardon ? »

« Vous m’avez bien compris, Victor. Je vais devoir me séparer de vous. N’y voyez pas une atteinte personnelle. Vous êtes brillant et malgré votre talent inné pour gonfler les frais de recherche, vous ne m’êtes plus indispensable. »

Victor Fries blêmit de peur en voyant avec quel détachement, Boyle parlait de sa mise à mort. Effrayé par tant de cruauté stoïque, le scientifique se mit à reculer instinctivement. Alors qu’un garde resta prêt du civil aux cheveux roux, deux d’entres eux se rapprochèrent de Fries en retirant la sécurité de leur arme de poing.

« Ne soyez pas si égoïste, Victor. Pensez à tous ces hommes qui ont sacrifiés leur vie pour vous permettre de trouver le remède. Votre sacrifice peut en sauver d’autres. Je vous garantis que ce sera indolore. Vous allez être un héro ! N’est-ce pas le plus important ? Votre mort nous laissera le temps de concocter le sérum et avant que le Joker n’ait comprit son erreur, nous vous vengerons. Une fin digne d’un conte de fées. »

« Vous n’oseriez pas ! »

S’écria le biologiste moléculaire d’une voix étouffé et tremblant comme une feuille. Boyle mit le papier dans sa poche et, d’une voix narquoise, lui répondit :

« Moi ? Non ! Eux, oui. Je les paie pour ça. Mlle Isley ? Je vous propose d’oublier toute cette malencontreuse histoire contre le poste de chef de projet du regretté Dr Fries. Et vous, là-bas ! Vous êtes jeune, ambitieux et intelligent. Cela se voit ! Il vous faut de l’argent ? Je vous donne cent mille dollars pour m’aider à raisonner Victor et, en prime, ce sera vous qui aura le privilège de donner sa tête au Joker qui, je n’en doute pas un seul instant, saura vous récompenser. Qu’en dites-vous ? Nous avons les armes et vous avez le choix entre une décision fructueuse et un refus déplorable. »

Profitant que l’attention générale se porte sur Pamela et le civil au calme surprenant, Victor bondit vers la porte d’acier d’une pièce annexe au laboratoire et s’y enferma à clef. La salle servant de zone de stockage et de laboratoire secondaire contient de nombreuses cuves de congélation C-2000 que l’expert en cryogénie a conçut pour faire progresser la science. Désormais ce n’est qu’une salle suffisamment encombré pour se cacher en attendant que la mort ne frapper à la porte. Justement, de l’autre côté du bois et de la serrure verrouillée, les gardes de la sécurité s’acharnèrent sur la porte. N’ayant visiblement plus envie de rester calme, Boyle se retourna vers le russe et lui demanda avec véhémence :

« Je vous offre la chance de votre vie ! Vous venez nous aider, oui ou non ?! »
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MessageSujet: Re: Event1: Mission 2 - GothCorp   Event1: Mission 2 - GothCorp I_icon_minitimeDim 11 Mar - 17:12

L'entrée en scène du PDG de la GothCorp produisit son petit effet sur l'assistance, dont pas un de ses membres ne semblait l'avoir entendu venir. Intérieurement, Pamela se reprocha un tel manque de vigilance. Si un cadre supérieur inexpérimenté parvenait à se soustraire à son audition, que penser d'un individu que l'on aurait spécialement entraîné dans ce but ? Il lui faudrait être nettement plus aux aguets, à l'avenir. Les cuisses appuyées sur ses jambes, la laborantine pris sur elle pour offrir à Boyle un visage d'ingénue apaisée par l'aplomb émanant du nouvel arrivant.

* Qu'est-ce qu'il fait ici, celui-là ? Pourquoi débarque-t-il maintenant, avec ses chiens de garde dans son sillage ? S'interrogea la rousse.

- Ne t'inquiète donc pas, ma belle... C'est un chef d'entreprise ambitieux, convaincu de tromper son monde. Il masque ses angoisses sous une assurance constante, mais son seul et unique objectif est de s'assurer la pérennité de sa fortune. Tu verras que tu pourras le manipuler comme n'importe quel autre mâle... * La tranquillisa Ivy en faisant naître un éclat d'émeraude fugace au sein des prunelles de l'éco-terroriste.

En mimant un retour au calme fragile, la botaniste se passa rapidement les doigts autour des yeux, y chassant des larmes imaginaires, puis renifla un peu et se remit maladroitement debout. Pamela aurait souhaité être également capable de contrôler son teint, pour pouvoir compléter son jeu d'actrice par un rougissement de confusion, mais due se contenter d'exposer une fausse nervosité en chassant une mèche de cheveux lui retombant invariablement devant le nez.
Imperturbable, ne relâchant à aucun moment son sourire paternel sensé réchauffé le moral des troupes, Ferris Boyle se lança dans son numéro de prédilection : la prestidigitation. Maître dans l'art de dissiper les craintes et les appréhensions de ses interlocuteurs en leur faisant croire qu'il allait régler tous leurs problèmes, l'habile orateur s'appuya sur le nombre impressionnant de ces quatre suivants (qui restait toutefois supérieur à l'effectif initialement affecté à la défense des docteur Fries et Isley) pour se présenter comme le garant de l'intégrité physique des deux scientifiques.


* Ç'en deviendrait presque insultant... Qui goberait sérieusement que deux gardes de plus changeront quoi que ce soit face à une foule composé de dizaines de personnes ? *

Le PDG de la GothCorp comptait sans doute sur le fait qu'il était resté très vague sur ce à quoi renvoyait le "nous" dans la phrase "Nous allons nous charger d'eux". Une technique vieille comme le monde, mais qui restait d'actualité : laisser l'autre mettre ce qu'il voulait entendre derrière un terme totalement neutre et indifférent. Se devant d'appartenir à la catégorie sus-mentionné des crédules tombant dans le panneau, la biochimiste adressa un timide sourire de reconnaissance à l'élégant businessman, tandis que le plus volumineux des hommes présents quittait la pièce, un rictus ronchon avilissant son expression déjà d'ordinaire peu engageante.

* Tiens-toi prête, ma grande. Mine de rien, Boyle vient de nous placer en comité réduit. A part ses fidèles protecteurs, en qui il doit entièrement avoir confiance, il ne reste plus que nous, Victor Fries et cet inconnu bien habillé. Je te parie que nous n'allons pas tarder à découvrir ce qui se cache sous cette mascarade... *

Se fiant aveuglément à Poison Ivy, la jeune femme suivit du regard les échanges entre les deux grands noms de la GothCorp, une main fourrée dans la poche de sa blouse, l'autre occupée à effectuer mille petites tâches inutiles (remettre en place ses lunettes ; sortir puis ranger un stylo ; tirer sur sa blouse, ...). Au début, la banalité de la discussion assomma la criminelle. Le cryogéniste veuf annonçait fiévreusement à son employeur que le gaz du Joker ne représentait plus de danger pour la ville, citant au passage la contribution non-négligeable de la Reine Verte dans ce projet ambitieux. Faussement intimidé, l'intéressée baissa les yeux, attendant que l'on cesse de mentionner son nom pour reporter son attention sur les deux éminences grises. Mais, contrairement à ce qu'elle escomptait être la suite des événements, Boyle ne vint pas féliciter Pamela, allant à dire vrai jusqu'à totalement ignorer celle-ci. Une indifférence qui déclencha un brasier outré dans la tête de la laborantine, n'en croyant pas ses oreilles.

* Quoi ? "Vous allez devenir un héros, Victor" ? Et moi ? Se figurerait-il que je n'ai été qu'une secrétaire, dans cette histoire, que mon rôle se cantonnait à passer les instruments au brillant Fries ? Sans ma contribution, rien n'aurait été possible ! Vous m'entendez, Boyle ? Ri-en ! * Vitupéra intérieurement la séductrice lésée de sa part de reconnaissance.

Dents serrées, l’œil luisant de rage, la tentatrice rousse jura de rendre la monnaie de sa pièce à cet imbécile bouffi d'arrogance qui ne croyait qu'à la suprématie de l'homme sur la femme.


* Écoute, au lieu de t'énerver pour cet insignifiant moucheron. Je t'avais bien dit qu'il se tramait quelque-chose. * Rappela à l'ordre la facette létale de sa personnalité.

Sans changer de ton, le dirigeant de la GothCorp venait en effet d'apprendre à Fries que son contrat venait d'arriver à terme, au même titre que sa vie. Ne pouvant encaisser autrement ce faire-part express de son propre décès, le génie de la cryogénie s'étouffa de stupeur, refusant d'admettre ce qui était hélas la vérité : n'ayant plus d'utilité pour la multinationale, on prévoyait de l'éliminer, purement et simplement. Dans le for intérieur de la biochimiste, une voix velouté ronronna d'aise.


* Hummmm... Il me plaît bien, ce Ferris Boyle. Indifférent aux autres, manipulateur, ambitieux... Dommage qu'il soit aussi vieux, et aussi buté. Les hommes dans son genre sont assez difficiles à "persuader".

- Il a beau avoir un certain charme, ce n'en est pas moins un mégalomane bouffi de suffisance du même acabit qu'Axis et compagnie ! Il peut toujours crever pour que jelui accorde la moindre faveur.

Ne sois donc pas si catégorique... Je te rappelle qu'aussi drogués qu'ils étaient, tous nos précédents pantins rechignaient à tuer, sauf si nous insistions en leur promettant l'extase absolue, ce qui revenait à les tuer après leur tâche. Alors qu'ici, avec quelques précautions, et une bonne dose d'ingéniosité, Boyle pourrait bien finir par céder à nos assauts. Nous disposerions alors d'un esclave très doué, riche et influent, en plus de n'éprouver aucune gêne à assassiner froidement des gens. Que rêver de mieux, pour notre cause ? *

Ivy avait raison, naturellement. Elle voyait toujours juste, envisageait invariablement la meilleure façon de tirer profit d'une situation donnée. Néanmoins, encore blessée dans son amour-propre, Pamela refusait de se ranger à l'avis de sa seconde personnalité. Perdu dans ses pensées, la botaniste d'exception ne se formalisa pas de voir deux des gardes du supérieur de Fries pointer leurs armes sur le scientifique qui luttait pour tenter de raisonner son stoïque bourreau. Spectatrice silencieuse qui commençait à laisser voir qu'elle n'était pas tout à fait qu'une laborantine effrayée, la demoiselle au teint de rose comprit qu'en éliminant le cryogéniste d'exception, Boyle souhaitait avant tout apaiser le Joker, sauvegarder la GothCorp et éventuellement faire disparaître celui qu'il voyait comme un potentiel rival pour le poste de PDG (une paranoïa aussi ridicule que fréquente chez les grands patrons accrochés au pouvoir, qui développaient généralement une hantise du remplacement à force de se persuader qu'ils avaient été nommés ad vitam eternam à leur poste). Cela sautait aux yeux, surtout si l'on repensait à la lueur de froideur qui durcissait le regard affable de Boyle chaque fois qu'il s'adressait à son employé.

« Mlle Isley ? Je vous propose d’oublier toute cette malencontreuse histoire contre le poste de chef de projet du regretté Dr Fries. »

* Ohoho... En voilà un qui sait parler aux femmes... Commenta Ivy d'une voix de gorge.

- Qu'il aille au Diable ! * Refusa son autre moitié d'un ton cassant.

De toute manière, la question n'appelait pas une réponse immédiate, puisque le généreux industriel continua à proposer des emplois, se tournant vers le mystérieux visiteur du bâtiment en lui offrant un contrat de mercenaire joliment rétribué. Cent milles dollars pour "ramener Fries..." Que ce soit "… à la raison " ou "...par la peau du cou". En d'autres termes, traîner le gêneur jusqu'au billot, avec possibilité de prélever un trophée sur le cadavre. Boyle n'était décidément pas un individu moralement équilibré... Et l'Empoisonneuse ne parvenait pas à déterminer si cela la révulsait ou, au contraire, la fascinait. Néanmoins, la belle se devait de formuler une réponse qui ne lui vaille pas de figurer sur la liste des ennemis de la GothCorp. Pamela ne disposait d'aucun moyen de se prémunir contre les balles, et un certain PDG paraissait avoir la gâchette facile, ces temps-ci. Pour se donner du temps, la laborantine tergiversa d'une voix faible, en pointant un index tremblant sur son visage inquiet :


« Que je prenne la place du docteur Fries ? Mais... C'est-à-dire que... Je suis une chercheuse, mes travaux se passent sur un plan quasi-exclusivement théorique... Je n'ai pas du tout l'habitude de mener des projets à vocation de commercialisation. Et j'ajouterais, sauf votre respect, Monsieur Boyle, que c'est bel et bien Victor qui a mis au point la technologie des cuves C-2000. Sans lui, il me faudrait des semaines pour en comprendre le fonctionnement. La cryogénie n'est pas ma spécialité. Je suis biologiste, moi. » Argumenta la rousse faussement intimidée.

Du coup de l’œil, la reine verte nota un changement de posture chez Fries, qui saisit son unique chance d'échapper à la mort en se réfugiant dans une arrière-salle étriquée.


* Quel idiot ! Il n'y a aucune issue dans cette pièce. Fries vient de se bloquer lui-même dans une cellule dont la porte finira par être forcée. Et alors... Il mourra. * Prophétisa avec gourmandise Poison Ivy en observant amoureusement les subalternes flanquant l'industriel s'élancer à l'assaut de la cloison verrouillée de l'intérieur. Un timbre aux intonations paniquées suggéra à la jeune célibataire de reporter son attention due Boyle, dont le masque d'assurance et de calme commençait sérieusement à craqueler.

* Il n'aurait pas eu les épaules assez solides pour être un serviteur de valeur... C'est un homme malin, mais qui n'a pas l'habitude de se trouver dans une situation inconfortable. D'ordinaire, il contrôle tout. Le fait de ne plus avoir cette position de force l'a déboussolé, et il va enchaîner les erreurs. * Tança l'éco-terroriste en fronçant ses fins sourcils.

Une moue désapprobatrice aux lèvres, elle s'adressa d'une voix autoritaire à Boyle :


« Pour commencer, M. Boyle, je tiens à vous rappeler que le Joker souhaite tout autant ma mort que la votre ou celle du docteur Fries. Que vous éliminiez ce dernier en espérant vous prémunir de la foule enragé qui assaillit vos locaux serait... Comment dire ? Proprement illusoire. Ensuite, je me demande pourquoi vous avez ordonné à toute votre petite équipe de gardes de déloger Victor, alors que ce dernier s'est réfugié derrière la porte d'une annexe bâtie pour résister à des pressions de plusieurs dizaines de Bars... Il vous faudrait plusieurs années, même en tirant sur la paroi à bout portant, pour venir à bout de cet obstacle. Paradoxalement, ces vigiles pourraient jouer un rôle déterminant dans la défense de la GothCorp, alors pourquoi ne pas les ajouter aux autorités pour contenir la foule ? Fries est enfermé dans une pièce sans issue, il ne peut pas s'échapper. Il ne va pas disparaître comme par magie une fois que vous lui tournerez le dos ! »

* Attention, ma jolie fleur des îles... C'est à un mâle habitué à commander que tu t'adresses. Ne cherche pas à te montrer plus dominante que lui, ou il va te sauter à la gorge. Sers-toi de la douceur pour le contraindre à servir tes intérêts... *

Pivotant pour être dos à son confrère claquemuré, la séductrice se campa à cinquante centimètres de l'odieux PDG, appuyant un doigt accusateur sur son torse, comme si elle le rabrouait. Toutefois,c'est à voix basse, afin de n'être pas entendu par Fries, que Pamela susurra :

« Faisons croire à ce pauvre Victor que nos opinions divergent. Accordez-moi dix minutes et les clés d'un autre laboratoire de cet étage, et la biochimiste que je suis vous créera un acide capable de ronger le verrou de cette porte. Inutile de fatiguer vos hommes, laissez-en un pour surveiller cette salle et éviter que Fries ne nous fausse compagnie. Non, mieux ! Laissez le rouquin jouer les vigiles et décapiter votre employé. Ainsi, vos gardes pourront sans crainte mettre bon ordre au chaos des étages inférieurs. Si tout se déroule comme prévu, d'ici une demie-heure, la GothCorp aura retrouvé sa sérénité, un imbécile idéaliste sera mort, et vous aurez une nouvelle responsable de projet. »

Mutine, Ivy battit des paupières et se mordit tendrement les lèvres, promettant chaudement à son vis-à-vis :

« Une responsable de projet qui adore les hommes de pouvoir... »

* Excellent ! Si avec ça, il ne succombe pas, on pourra dire que c'était un véritable androïde... * Approuva l'Empoisonneuse, satisfaite de la tournure prise par les événements.

Tenant à prendre ses distances par-rapport à la scène qui allait se jouer, la comédienne fit mine de quitter le laboratoire où elle travaillait furibonde, adressant à Ferris Boyle une réprimande plus vraie que nature :


« Vous n'êtes qu'un salop, Boyle. Une ordure inqualifiable, et je préfère encore me faire démembrer vivante plutôt que de me prêter à vos petits jeux de dupe ! »

Cette vraie insulte, lancée comme étant fausse pour le PDG de la GothCorp, fut le dernier mot de la botaniste, qui disparu du champs de vision de son infortuné collègue cryogéniste.
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MessageSujet: Re: Event1: Mission 2 - GothCorp   Event1: Mission 2 - GothCorp I_icon_minitimeVen 16 Mar - 13:34

La petite sauterie à laquelle le russe venait de prendre part, devenait très intéressante. Les opinions de chacun divergeant avec ceux des autres, Axel se complaisait dans cette mascarade, il n'avait aucun besoin de mettre lui-même le bordel pour assouvir ses fins. Par dessus tout les autres celui qui lui plaisait le plus était Ferris Boyle, le sois disant grand boss du laboratoire. Il était dédaigneux et un fourbe impressionnant, calculateur et manipulateur à souhait. Pour la première fois depuis son arrivé, le rouquin esquissa un large sourire de coin. Axel écoutait attentivement toute la discussion entre le big boss, la biochimiste et le cryogéniste. Quand Boyle proposant au roux.

« Moi ? Non ! Eux, oui. Je les paie pour ça. Mlle Isley ? Je vous propose d’oublier toute cette malencontreuse histoire contre le poste de chef de projet du regretté Dr Fries. Et vous, là-bas ! Vous êtes jeune, ambitieux et intelligent. Cela se voit ! Il vous faut de l’argent ? Je vous donne cent mille dollars pour m’aider à raisonner Victor et, en prime, ce sera vous qui aura le privilège de donner sa tête au Joker qui, je n’en doute pas un seul instant, saura vous récompenser. Qu’en dites-vous ? Nous avons les armes et vous avez le choix entre une décision fructueuse et un refus déplorable. »

Axel marqua un instant d'hésitation, la proposition était fort alléchante, prendre un paquet de pognon pourrait faire beaucoup de bien. Se remplir les poches et enfin mettre la main sur une partie de la ville et rivaliser avec les autres criminels de Gotham. Mais tout au long de sa vie, le russe ne permit à personne de le contrôler et surtout il n'agit pas à travers des ordres comme mercenaires.Certes les cent milles dollars était propice à l'extension de son territoire, mais, il n'acceptait nullement de voir une personne tué, surtout un civil n'ayant rien voir (Qui essaye de combattre un criminel perturbant notre belle ville). Axel réfléchit à la demande, lorsque Fries se réfugia dans un contre-chambre, d'après la rouquine la pièce était imprenable et Victor était pris au piège. Soit, il sortait et trouvé la mort ou reste dans la chambre et condamne son existence. Le russe se décida enfin à répondre à Ferris.

-Pourquoi je refuserais cette demande très intéressante et en plus je pourrais être très utile pour vos futurs projets monsieur. Je n'ai qu'une seule parole et mon père ma toujours appris à agir selon mes convictions et mon envie sur le moment.

Il ne désirait pas en dire davantage jetant le trouble dans la tête des occupants. Axel inspecta les occupants, le gros gardiens de l'entrée avait disparut, le chef de la sécurité et deux sbires restaient derrière lui. Ferris, Fries et la rouquine se trouvait dans la pièce. Quand la magnifique créature se rapprocha de Boyle et lui chuchota à l'oreille. Axel commença à comprendre les actions de chacun et il fallait agir au plus vite. Soit prendre l'argent ou foutre le bordel et essayer de protéger le chercheur en cryogénie. Sans attendre, il fit volte-face, avec la main droite il forma une boule feu qu'il balança contre la porte de la chambre forte ou Fries se cachait, malheureusement rien ne se passa. Le trouble s'installa, il attrapa la tête d'un garde et d'un coup sec lui brisa la nuque, l'homme s'étala dans son dernier souffle. Le second et le chef se jetèrent sur le russe, une autre boule enflamma les tenues des gardes, les hurlements des hommes permirent à Axel de se mettre à l'abri. En guettant l’endroit ou Boyle se trouvait, il put voir le boss dans la chambre avec Victor. Après le choc de la flamme sur la porte, une légère fissure cassa les gonds, qui s'écarta du mur, Ferris put entrer. Axel se dépêcha de rejoindre l'anti chambre et hurla pour prévenir Boyle.

-Ferris ne faites aucun mal à cet homme. Ou vous risquez de connaître la colère et mon pouvoir. Votre demande était alléchante et seul un crétin peu refuser votre proposition. Mais je suis un fou et personne ne contrôle mes faits et gestes, nul personne. Laissez-le!

Mais le chef des opérations ne semblait nullement vouloir abandonné son contrôle sur Fries. Axel devait agir au plus vite, mais un coup derrière la tête l’assomma. Le noir l'entourait, il gisait au sol, les yeux fermaient et l'envie de battre le dingue qui venait de l’empêchait de sauver Victor.
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MessageSujet: Re: Event1: Mission 2 - GothCorp   Event1: Mission 2 - GothCorp I_icon_minitimeMar 20 Mar - 19:34

-Pourquoi je refuserais cette demande très intéressante et en plus je pourrais être très utile pour vos futurs projets monsieur. Je n'ai qu'une seule parole et mon père ma toujours appris à agir selon mes convictions et mon envie sur le moment.

« Parfait ! Allez aider les autres ! »

Ordonna le puissant homme d’affaires en retrouvant le sourire. Il suffit de promettre quelques billets, voire de plusieurs liasses de billets dans le cas présent, pour obtenir tout ce qu’il désire. N’appréciant pas qu’un évènement se déroule autrement que ce qu’il a décidé, Ferris Boyle se sentit apaisé en ralliant à sa cause le jeune homme s’étant introduit dans le building.

« Faisons croire à ce pauvre Victor que nos opinions divergent. Accordez-moi dix minutes et les clés d'un autre laboratoire de cet étage, et la biochimiste que je suis vous créera un acide capable de ronger le verrou de cette porte. Inutile de fatiguer vos hommes, laissez-en un pour surveiller cette salle et éviter que Fries ne nous fausse compagnie. Non, mieux ! Laissez le rouquin jouer les vigiles et décapiter votre employé. Ainsi, vos gardes pourront sans crainte mettre bon ordre au chaos des étages inférieurs. Si tout se déroule comme prévu, d'ici une demie-heure, la GothCorp aura retrouvé sa sérénité, un imbécile idéaliste sera mort, et vous aurez une nouvelle responsable de projet. »

Murmura la biologiste rousse à l’oreille de Boyle qui fut ravi d’avoir une nouvelle carte dans son jeu. L’idée de ronger les gonds de la porte avec de l’acide, bien qu’un peu trop longue à mettre en place, lui plut.

« Une responsable de projet qui adore les hommes de pouvoir... »

Il sourit. Il a beau être un requin de la finance et un charmeur aussi bien devant les caméras que dans les coulisses, Boyle reste un homme avant tout. L’éventualité d’avoir du bonus charnel l’amusa et le flatta.

« Vous n'êtes qu'un salop, Boyle. Une ordure inqualifiable, et je préfère encore me faire démembrer vivante plutôt que de me prêter à vos petits jeux de dupe ! »

Le PDG de la GothCorp observa silencieusement la scientifique s’éloigner de la pièce en gardant son sourire réjouit. Impressionné par la performance théâtrale, Boyle ne remarqua pas une seule seconde le sérieux de cette insulte. S’apprêtant à ordonner à ses hommes de quitter la pièce, le magnat financier de Gotham sursauta lorsqu’une boule de feu frappa la porte sur laquelle les gardes s’acharnaient. L’assistance se retourna d’un bloc vers l’endroit où le projectile incandescent avait été lancé pour assister à la mise à mort d’un gardien. Boyle profita que l’intrus fut trop occupé à se défendre en projetant de ses mains, chose fascinante, une nouvelle flamme sur deux autres hommes de main pour aller se cacher derrière une table.


Dans le local d’à côté,

Victor, plaqué dos au mur, comprit la plupart des propos à travers l’épaisse porte le séparant de ses bourreaux. L’homme de science avait encore du mal à croire que Boyle puisse être capable de commettre un crime. Il le connaissait impitoyable mais pas au point de prendre la vie d’un être humain ! Le cœur battant à tout rompre, Victor se sentit terrifié et furieux en même temps d’une telle situation. Jusqu’ici les problèmes qu’il avait dû combattre étaient soit financier soit à l’échelle cellulaire. Les émeutes éclatant à travers Gotham et les meurtres perpétrés par le clown tueur ne l’avaient pas atteints même lors du siège de la société. Jusqu’à présent il n’était que spectateur des ravages extérieurs sans réellement se sentir concerné tel un téléspectateur assistant à une catastrophe climatique de l’autre côté du globe. Tout avait changé. L’homme si introverti qu’est Victor se sentit vulnérable en voyant sa carapace éclater. D’habitude si indifférent aux événements extérieurs, Fries eut l’impression de devenir fou par ces émotions extrêmes le déchirant de part en part. Blottit sur lui-même, le spécialiste en cryogénie laissa couler des larmes de désespoir couler et ses poings rageurs arracher des mèches de cheveux. Est-ce vraiment son destin de souffrir ? L’humanité dans son ensemble, que ce soit métaphysique et racial, s’est-elle liguée pour faire de sa vie un enfer ? Il écouta impuissant le marché passé entre l’homme ayant infiltré la GothCorp et son employeur. Pourquoi ? Pourquoi ne le laissent-ils pas tranquille ? Pourquoi ? POURQUOI ?! Sa vie ne signifie-t-elle rien à leurs yeux au point de parler de sa mort avec autant de détachement ? Le refus du Dr Isley n’apaisa pas pour autant son émoi. L’épée de Damoclès plane toujours autour de sa tête et ce n’est pas une réponse négative d’une jeune chercheuse en botanique qui va lui sauver la vie.

Le désespéré reprit son destin en main lorsqu’un fracas se produisit contre la porte blindé et fissura le mur. Ils utilisent de l’artillerie lourde pour le déloger de sa cachette ? Le hurlement de personnes brûlant vives lui donna un avant-goût âcre de ce qui l’attend s’il reste prostré au sol. Victor alla se dissimuler derrière une caisse tandis que la porte tomba dans un vacarme assourdissant. Peu après, Ferris Boyle apparut qui, comme lui, fut contraint de ramper et trouver une cachette pour protéger sa vie. L’ironie du sort a voulu que les deux hommes aient au moins un point en commun avant que l’un d’eux ne trépasse. L’infiltré aux cheveux roux fit son entrée, visiblement à la poursuite de Boyle. N’est-il pas l’allié de ce dernier ?

-Ferris ne faites aucun mal à cet homme. Ou vous risquez de connaître la colère et mon pouvoir. Votre demande était alléchante et seul un crétin peu refuser votre proposition. Mais je suis un fou et personne ne contrôle mes faits et gestes, nul personne. Laissez-le!

Il ne put rien dire d’autre puisqu’un garde ayant survécut aux attaques du russe en se cachant lui cogna le crâne avec la crosse de son arme de poing. Son dernier espoir, son bourreau ou quoi qu’il put être s’envola au même instant où il s’écroula au sol. Boyle ayant encore du mal à croire aux performances pyrotechnique du slave s’approcha de ce dernier non sans crainte. Le garde de la sécurité, étant aussi le dernier encore en vie, braqua son revolver sur le meurtrier de ses collègues et le poussa du pied pour voir sa réaction.

« Y a eu son compte. »

Maugréa t-il. Mais désireux de venger ses amis et effrayé par l’abomination qu’est cet être vivant capable de créer du feu, il arma le chien de son semi-automatique pour mettre un terme à cette existence contre nature. Boyle en décida autrement.

« Non ! Je le veux vivant ! J’ignore la façon qu’il a fait pour faire apparaître du feu et je veux savoir comment. Il représente au moins dix années de recherche métahumaine. Il n’y a qu’à Metropolis qu’ils ont ce genre de technologie. Je veux être le premier à Gotham à acquérir ce que StarLabs et la LexCorp ont depuis quelques années. Allez me chercher Victor et éviter de gaspiller vos munitions. Fries est le genre d’homme qu’on peut mettre hors d’état de nuire avec une tapette à mouches et chaque balle peut avoir son importance si la police ne parvient pas à stopper les manifestants. De plus, je vous tiendrais personnellement responsable si vous cassez du matériel de la société ! Trouvez-le-moi. »

L’agent de la sécurité se mit en quête du captif pendant que le businessman surveilla son potentiel scientifique en le trainant par les pieds en dehors de l’ouverture de la porte. L’issue bloquée par Boyle qui est tout de même solidement bâtit et le garde armé d’une arme à sa recherche, Victor n’eut d’autre choix que de se cacher en changeant constamment de planques. Durant ce jeu mortel du chat et de la souris, Fries mit la main sur un tuyau en plomb. Une bien maigre trouvaille comparée à l’arme de son poursuivant. Le garde s’approcha d’une cuve recouverte d’une bâche en plastique et, pensant que le scientifique eut trouvé domicile derrière elle, la retira. Quel ne fut pas son étonnement en se retrouvant face à une magnifique blonde prisonnière d’une cuve cryogénique et donnant l’impression de dormir paisiblement. Profitant que le garde fut surprit et voulant protéger sa femme à tout prix, Victor se lança sur le garde, lui assena un coup sur la main tenant l’arme et s’en empara. Parallèlement, Ferris Boyle vit la scène et surtout l’apparition de la femme congelée. L’homme d’affaires s’approcha sans cesser de la fixer du regard. Quant à Victor, il se mit entre la cuve contenant Nora Fries et les deux hommes qu’il garda en joue alternativement.

« Victor ! Qui est-elle ?! »

« C’est ma femme ! Elle est malade ! Restez loin d’elle ! Elle a besoin de moi ! Je dois la sauver ! »

La maladie de Nora Fries n’était pas inconnue car c’est la motivation principale du cryogéniste d’abandonner son travail d’enseignant pour rentrer dans une multinationale afin de gagner plus d’argent pour payer les frais exorbitants qu’entraînait la maladie de son épouse. Ce n’est qu’en apprenant l’incurabilité de cette dernière qu’il décida d’utiliser ses recherches pour stopper la maladie en la congelant. Personne ne sut ce qui s’était passé. Certains pensèrent qu’elle était encore à l’hôpital tandis qu’à l’hôpital, les autres personnes crurent à l’explication de Fries qu’en ne pouvant la guérir, elle préférait rester à leur maison. Parvenant brillamment à dissimuler sa femme des regards indiscrets, Victor était devenu le gardien de la cuve, raison pour laquelle il passait une grande partie de son temps dans les laboratoires de la GothCorp. Voyant que le matériel de son entreprise fut utilisée à des fins personnelles, Boyle se sentit de mauvaises humeurs mais le canon d’une arme braquée dans sa direction l’empêcha de s’énerver. Sans s’arrêter de marcher une seule seconde, Boyle tenta de raisonner son employé.

« Allons, Victor ! Nous pouvons discuter ! Je suis désolé pour tout à l’heure ! J’ai perdu mon sang-froid ! Je n’aurais pas dû et je le regrette sincèrement ! Tout n’est pas perdu ! Mon hélicoptère attend sur le toit de l’immeuble. Partons tous ensemble à bord de l’appareil et fabriquons suffisamment de sérum pour arrêter le Joker. N’est-ce pas le plus important ? Sauver Gotham des griffes de ce fou psychopathe ! J’ai eu peur et me suis comporté comme ceux qui nous attaquent en ce moment même. Oublions ce qui s’est passé pour regarder l’avenir. Vous allez être un héro, Victor ! Je vous aiderais à financer les recherches pour trouver un remède à votre femme. D’accord ? »

Trop naïf et croyant aux mensonges de Boyle, Victor baissa sa garde un court instant. Juste assez pour permettre à Boyle de donner un coup de genou dans le ventre du savant tout en écartant le canon du revolver.

« Maintenant ! Arrêtez-le ! »

Ordonna le fourbe directeur à l’intention du garde se massant les doigts. Sous le coup de la douleur, Victor pressa sur la gâchette de son arme et ce faisant, tira sur l’une des cuves de congélation faites en verre stockées dans la salle. Le liquide de refroidissement de la cuve se déversa en grande quantité au sol et, très rapidement, commença à former de la glace. Le garde et le PDG eurent le temps de s’éloigner à grands pas du liquide cryogénique se répandant au sol tel un torrent furieux mais ce ne fut pas le cas de Fries qui, après le coup de genou porté à son ventre, eut trop mal pour bouger. Ses pieds furent piégés dans la glace. N’ayant plus aucune chance de survie, le scientifique s’accrocha à la cuve de sa merveilleuse épouse.

« Noraaaaaa !!! »

Hurla t-il de toutes ses forces alors que la dernière syllabe se transforma en cri de souffrances quand le froid le recouvrit de ses morsures glaciales. Le liquide de refroidissement atteignit les machines et autres cuves de la salle qui, pour la plupart, explosèrent déversant davantage de liquide dans la pièce. Finalement, la dernière explosion mais aussi la plus violente projeta du liquide du sol au plafond congelant la quasi-totalité des lieux. Des cris victorieux et l’absence de tirs venants des étages inférieurs signifièrent la victoire éclatante des émeutiers. N’ayant plus aucun intérêt à rester sur place, Ferris Boyle s’enfuit en montant les escaliers le plus rapidement possible.

Victor Fries est mort. Quelque chose d’autre renaîtra de cette catastrophe. Quelque chose n’appartenant plus à l’humanité. Mais cela, chers lecteurs, sera conté dans une autre histoire.
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Pamela Isley/Poison Ivy

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MessageSujet: Re: Event1: Mission 2 - GothCorp   Event1: Mission 2 - GothCorp I_icon_minitimeSam 24 Mar - 12:02

La jeune femme n'avait parcouru que quelques mètres en direction de la porte de ce laboratoire, qui sentait à chaque seconde un peu plus la poudre et la testostérone, lorsqu'un son qui ne pouvait normalement pas être produit la força à se retourner vers Boyle et sa fine équipe d'agents de la sécurité. Découvrant la situation une demie-seconde plus tard que les autres, c'est en flagrant délit qu'elle vit l'élégant jeune homme roux, si taciturne, lâcher une boule de feu en direction de la cachette occupée par Fries.
Une boule de feu !
Le projectile incandescent siffla désagréablement dans les airs, illuminant sur son trajet courbe les environs de l'espace de recherche, avant d'exploser au contact du revêtement imperméabilisant et isolant en acier. Expressément prévue pour ce genre de cas, l'alliage absorba sans mal les calories supplémentaires, qui se dispersèrent rapidement tout en élevant à peine la température globale de la porte. De sa position en retrait, la biochimiste crut être de nouveau victime d'une hallucination. Poison Ivy, elle, n'articula d'abord aucun son, se contentant de siffler à l'écart du jeteur de flammes.

* Chhhhhh ! Ennemi ! Danger ! Cet homme est un danger ! Nous craignons les flammes cruelles qui dévorent nos chairs. Il faut que l'on élimine cet assassin, tout de suite !

- Pas maintenant... Il y a des témoins, des gens qui pourraient nous en empêcher. Et puis, je n'ai pas d'armes à ma disposition. * Débattit la reine verte avec elle-même tout en reculant à pas comptés en direction de la sortie.

Ce rebondissement imprévu la plaçait en délicate position. En plus d'une foulé déchaînée et surnuméraire qui menaçait d'investir les locaux de la GothCorp et de la mise au point d'un antidote à la toxine du Joker, son intellect criminel avait dû composer avec les préoccupations très égocentriques de Ferris Boyle et naviguer en conséquence au sein d'un océan de complications. Jusqu'alors convaincue de parvenir à tirer son épingle du jeu, l'Empoisonneuse considéra qu'un individu aux incroyables talents de prestidigitateur (la scientifique refusait obstinément de croire que la boule de feu ne provenait pas d'un quelconque dispositif savamment dissimulé) incarnait l'obstacle de trop dans ses plans. L'heure n'était plus aux machinations, mais au repli.
Dos à son échappatoire, choisissant de conserver un œil vigilant sur les affrontements auxquels elle assistait bien malgré elle, l'éco-terroriste nota dans un coin de sa tête que le mystérieux rouquin s'y connaissait également en combat rapproché, pour être capable de briser la nuque d'un garde sans hésiter. L’échauffourée ne durerait pas, cependant, si l'on devait se fier au rapport de forces. Tout aussi doué qu'il fut, l'illusionniste bagarreur n'en demeurait pas moins confronté à quatre opposants, tous initiés aux empoignades. Si l'homme n'avait pu se défaire de tous ses ennemis en une fois, alors il succomberait inévitablement.


* Trouve nous vite de quoi tuer le faiseur de flammes, Pamela. Vite !

- Et pourquoi ne pas essayer d'en faire un allié ? C'est un homme, donc il peut aisément devenir notre instrument, et ces compétences pourraient nous être... utiles.

- Hors de question ! Il est long d'être digne de confiance : trop instable, trop ingérable, trop assoiffé de violence... Cette marionnette -ci n'en finirait pas de nous apporter des ennuis. Je te le dis pour la dernière fois, ma belle : débarrasse-toi de cette vermine avant qu'il ne soit trop tard.

- Hum... Comme tu voudras, Ivy. * Abdiqua la rousse en rejoignant le couloir de l'étage, entendant une voix autoritaire se poser en défenseur du spécialiste de la cryogénie.

De retour au calme, la jeune biologiste en blouse explora longuement les salles adjacentes au laboratoire de Victor Fries, espérant contre toute attente que le département de cryogénie jouxtant l'aile de biologie ou de chimie de la GothCorp, une chose passablement illogique en terme d'organisation. Repliant ses lunettes qui la gênaient pour voir plus qu'autre chose, l'intrigante séductrice réalisa que toutes les portes avaient été consciencieusement verrouillées, et qu'à cause de l'action d'éclat d'un certain homme d'affaire roux, Boyle avait totalement négligé de lui fournir un passe ou une clé de l'étage.


* Me voilà bien avancée... * Songea sombrement la malveillante biochimiste en contemplant d'un regard vide l'étendue de couloirs déserts et silencieux qui lui faisait face, bras croisés, les doigts pianotant sur sa blouse.

Une alternative tentante à ce cul-de-sac consistait à quitter les lieux sur-le-champs, en partant du principe que les citoyens désespérés de Gotham agiraient sur Boyle et le pyromancien telle une horde de fourmis sur une carcasse de poulet laissée à l'abandon. Aucun effort à fournir, il suffisait de laisser des habitants à bout de nerfs et appâtés par le gain mettre en pièces tous les résidents du bâtiment grâce à leurs forces conjuguées. Seul hic : cela signifiait partir sans antidote au gaz hilarant, car la formule élaborée par les deux scientifiques ne fonctionnerait que grâce à l'action des cuves réfrigérantes de Fries, cuves qu'aucune autre firme ne possédait et que le docteur Isley ne serait jamais en mesure de reproduire. Ce qui laissait Ivy vulnérable à la menace toxique du clown sinistre, une faiblesse que la reine verte refusait de conserver. La fuite ne faisait donc pas partie des options envisageables.
Si encore elle connaissait la disposition des étages, peut-être aurait-elle pu se constituer, à brûle-pourpoint, une arme de fortune. Le manque d'informations de la militante écologiste la desservait cruellement.


* Et si je descendais vers les barricades ? Les policiers en faction doivent bien avoir quelques clefs sur eux... Et au pire, je pourrais toujours récupérer un pistolet. Tout ce qui peut s'avérer utile sera le bienvenu. * Décida la chercheuse en se laissant guider par les pictogrammes menant aux escaliers de l'étage (l'ascenseur ayant été condamné plus tôt).

Le trajet fut l'occasion de réfléchir au pourquoi des actions du jeteur de boules de feu. Une fois hors de la pièce, et après un temps de repos pour recouvrer ses esprits, Pamela reconsidéra le déroulement des événements d'un œil critique.


* Je me demande pour quelle raison cet individu est venu à la GothCorp... Certainement pas pour la récompense du Joker, puisqu'il s'est posé en protecteur de ce dernier. Alors quoi ? A-t-il été envoyé par une famille mafieuse, qui voit l'arrivée d'un nouveau criminel comme une menace pour leurs affaires ? C'est vrai que j'ai eu à repousser les tentatives d'hommes inquiétés par mes prises de position, toutefois... Le mercenaire en question est d'un autre niveau que les gros bras que l'on m'avait adressée ! Soit les mafieux ont revu à la hausse leurs choix en matière d'employés, soit ce n'est pas la bonne explication. Et si ce rouquin voulait profiter des connaissances de Fries ? Il semble apprécier de jouer les briquets humains, peut-être souhaite-t-il diversifier son numéro en apprenant à geler à distance un opposant ? * Hasarda la fanatique des végétaux en poussant la porte d'accès aux escaliers tout en prenant garde à ne pas trébucher.

De là où elle se trouvait, la jeune femme parvenait à discerner les échos lointains de la lutte des défenseurs contre le flot incessant d'assaillants qui menaçait de leurs submerger. Plus distinctement, elle percevait aussi les rumeurs de discussions venant du laboratoire de Fries, des échanges se faisant dans un calme apparent qui laissa croire à l'Empoisonneuse que les choses avait due rentrer dans l'ordre. L'espace d'une seconde, Pamela songea fortement à retourner voir Boyle, et à lui prêter main-forte pour reprendre les choses en main, quitte à dévoiler une facette de sa personnalité qu'elle tenait à maintenir dans l'ombre. Puis son ego de féministe indomptable reprit le dessus, et elle s’élança vers les étages inférieurs, bien décidée à ne devoir sa survie qu'à elle seule. Le visage fermé, la chevelure battant le rythme de ses pas, la laborantine s'approcha dangereusement près du théâtre des affrontements, entendant de plus en plus distinctement les clameurs bestiales des habitants et le son caractéristique d'objets détruits. La criminelle en était à son deuxième étage franchit lorsqu'une détonation déchira le silence du bâtiment, suivi d'un cri de pure lamentation.


« Noraaaaaa !!! » Fit la voix du docteur Fries, si différente de son habituelle calme.

Prise de court, la biologiste s'arrêta, fronçant les sourcils et relevant la tête en direction des laboratoires la toisant de leur hauteur. Des sons de très mauvaise augure la prirent en tenaille : d'un côté, ceux de liquides se déversant brutalement dans un espace confiné, avant de produire un crissement surnaturel ; et de l'autre, un mugissement provoqué par des dizaines de gorges beuglant à l'unisson leur triomphe enfin arrivé. Choisissant l'unique option l'autorisant à rester en vie, l'éco-terroriste remonta les marches quatre à quatre, s’essoufflant rapidement en luttant contre la gravité. Le sang qui battait aux oreilles de la spécialiste des toxines atténua pendant un moment le son de pâles ralentissant avant de se stabiliser à une vitesse lente, et ce ne fut qu'en atteignant l'étage directement supérieur au département de cryogénie que le cerveau de la plantureuse rousse identifia un hélicoptère, posé sur le sommet du bâtiment.


* Il a pensé à tout, ce Boyle... * Ricana le timbre chaud de Poison Ivy, qui se réjouit tout autant que son autre moitié de l'existence d'un moyen de déserter les locaux.

La plainte puissante de son ancien confrère laissa néanmoins l'intrigante songeuse quant à ce qu'il était advenu de Boyle et de ses gardes du corps. Et en ignorant quel avait été le sort de l'homme aux cheveux roux, la reine verte pouvait craindre que ce dernier ait survécu, et soit libre de s'opposer à la Nature. Mains serrées autour de la rambarde des escaliers, une moue boudeuse sur les lèvres, le docteur Isley se prit à vouloir constater la mort en bonne et due forme de celui qu'elle jugeait être un meurtrier à éliminer d'urgence. Sauf que l'entrée fracassante de Boyle précipita les choses.

Une grosse dizaine d'étages plus bas, la masse compacte et désordonnée de lyncheurs s'engouffra dans la cage d'escalier, bruissant férocement et hurlant à pleins poumons à la mort de Ferris. S'éloignant avec empressement de la rambarde pour ne pas être aperçue d'en bas, Ivy posa un index sur ses lèvres à l'adresse du PDG de la GothCorp, estimant que le son de la porte ouverte par celui-ci avait été masqué par le fracas de dizaines de pillards lâchés librement dans les locaux de l'entreprise.


* Ils ne savent pas où vous vous cachez, et tant que rien ne vous trahira, les émeutiers se fatigueront à explorer étage par étage le bâtiment. La fenêtre temporelle dont vous disposez pour leur échapper est très très mince, alors ne perdez pas de temps, et remerciez l’imbécillité de ses braillards, qui s'empêchent entre eux de distinguer les ronflements de l'hélicoptère.

- Et le rouquin ?

- Il me semble pourtant en avoir déjà parlé, Pam'. Je commence à en avoir assez que tu ne m'écoutes pas. Préférerais-tu que je t'abandonne ? Que je te laisse retourner à ta petite existence misérable d'autrefois ?

- Non ! Non, bien sûr que non !

- Alors laisse ce satané pyromane se faire massacrer, et déguerpis d'ici ! *

En entrouvrant la bouche, Pamela voulut interroger le désespéré qui avait autrefois été un fringant industriel à la langue de velours. Sauf que non content de l'ignorer, Ferris ne fit aucun effort pour atténuer le son de ses pas, qui risquaient à tout instant d'attirer l'attention d'une cohorte de dégénérés assoiffés de sang. Cet acte fut l'irrévérence de trop, pour la laborantine, dont les joues se marbrèrent de rouge. Furieuse, et voyant rouge, elle décocha un coup de pied dans l'articulation du genou de ce dernier, par derrière. Grâce à l'effet conjugué de la surprise et de sa colère, le direct déséquilibra Boyle, qui s'écroula dans l'escalier, à demi sonné. Cette immobilisation temporaire eut l'effet involontairement d'empêcher le persuasif gentleman de continuer son ascension en vue d'éventuels témoins, car dans sa terreur, le quadragénaire s'était approché de la rambarde des escaliers. En deux pas énergiques, la rousse fut à portée d'oreille de sa victime, à qui elle ordonna en murmurant :

« Ne vous permettez plus jamais, jamais, de me considérer comme quantité négligeable. Et ne vous en faîtes pas : vous aurez largement récupéré lorsque je reviendrai. » Glissa la biochimiste sans plus d'explication, rasant les murs pour aller examiner brièvement l'état dans lequel avait été laissé le bureau du cryogéniste.

C'était un jeu stupide autant que dangereux, et la défenseure des plantes sentit son alter-ego protester avec véhémence en la voyant faire. Il restait cependant un peu de temps à la chercheuse universitaire avant d'être rejointe par les forcenés, et elle escomptait bien en profiter. Trottant maladroitement sur ses talons, la demoiselle aux yeux verdoyant ne s'autorisa que cinq secondes pour examiner l'ensemble de la salle. Elle vit les gardes, morts brûlés pour certains, congelé pour un autre (une singulière opposition de chaleur/glace) ; et en retrait, la silhouette longiforme de Fries, mort également. Congelé vivant. L'ombre d'une sincère compassion s'afficha sur le masque d'ordinaire soigneusement dissimulateur de Pamela Isley, qui ressentit amèrement le tragique de la situation. Victor Fries, le spécialiste de la cryogénie, tué par son invention. En imaginant comment elle recevrait l'idée de mourir, tuée par l'une de ses propres toxines, l'Empoisonneuse serra les poings, percevant pour son confrère une empathie réelle. Mais les secondes filaient, et si elle tardait trop, nul doute que Ferris Boyle s'envolerait sans l'attendre. Ce sinistre personnage manquait définitivement de savoir-vivre.
Or, il se trouvait affalé au sol, à distance du drame de Fries, un corps à la chevelure reconnaissable entre toutes, et qui ne portait aucune marque de blessure sévère. Se maudissant d'agir aussi impulsivement, la biologiste vint tâter le pouls du pyromane, constatant un rythme régulier.


* Sors de là immédiatement ! * Hurla Ivy dans son crâne.

Par la suite, lorsqu'elle repenserait à ce moment, l'envoyée de la Nature s'interrogerait sur les raisons de son comportement. Peut-être fut-ce le manque de pratique, le fait de se retrouver pour la première fois dans un contexte de tension jamais rencontré, ou alors un reste d'humanité qui subsistait chez la laborantine. Toujours est-il que cette dernière attrapa une tasse contenant un reste de café froid, qu'elle jeta sur le visage du trentenaire inconscient. Se faire réveiller ainsi était désagréable, mais l'heure n'était plus aux gentils réveils en douceur. D'un timbre qui n'acceptait pas la discussion, Ivy décréta sans s'arrêter pour respirer :


« Levez-vous, et suivez moi sans faire de bruit. »

Opérant un volte-face qui fit voler ses cheveux longs dans les airs, la criminelle ouvrit la porte de la cage d'escalier précautionneusement, se pencha à demi et monta les marches aussi vite que possible, rejoignant un Ferris Boyle hagard qui avait manifestement essayé de leur fausser compagnie prématurément. Un rictus de dépit apparut sur ses lèvres lorsqu'il vit que sa tentative avait complètement échoué. Et c'est en écarquillant les yeux qu'il dévisagea le troisième membre des survivants. Pour couper court aux protestations, la scientifique trancha d'un murmure acerbe :

« Pas un mot ! Nous ne sommes pas en position de bouder la moindre aide possible. Je vous rappelle que vous avez brillamment fait en sorte que nous nous retrouvions dans ce pétrin. Alors montez-moi cette escalier, et quittons la GothCorp. Oh, et juste au cas où : je précise que je suis actuellement la seule et unique personne capable de synthétiser l'antidote au gaz du Joker dans les délais imposés, alors plus de coup monté. »

Et d'une démarche de crabe fort peu gracieuse, elle rejoignit le toit du bâtiment, sentant le souffle de leurs poursuivants sur ses talons.
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Axel Maximoff

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MessageSujet: Re: Event1: Mission 2 - GothCorp   Event1: Mission 2 - GothCorp I_icon_minitimeMar 27 Mar - 22:29

[Hrp: Je me suis permis de jouer Boyle. Si jamais ça gêne faites le moi savoir, je changerais le contenu]

L’excitation du combat et l'adrénaline qui enivre le combattant, le slave fut entièrement distrait par l'effet que procure cette drogue sadique de la violence. Axel avait réussit à faire son maximum pour détruire le plus grand nombre de sbires de Ferris, mais en instant les ténèbres l'entourèrent de sa chaleur mordante. En recevant le coup surpuissant derrière la nuque, le rouquin s'écroula sur le sol, le souffle lourd et le corps mou. Il n'aurait pas pu dire exactement combien de temps, la somnolence s empara de son être, était-il mort? La faucheuse viendrait-elle s'occuper de lui? Il était en pleine force de l'âge et vouloir vivre pour le crime devenait trop dangereux et le russe ne savait pas, si il devait mourir en ce jour.

Malgré la nuit qui l'entourait, son cœur continua de battre lentement, un zeste de vie le tenait encore vivant en ce monde. Le garde aurait tapé avec une autre arme et c'était la fin du slave à peine arrivé à Gotham. Tout en étant allongeait sur le sol crasseux du laboratoire, l'image du cryogéniste circulait dans son cerveau. Si en se réveillant, le binoclard était mort, Boyle devait craindre son courroux pour le reste de son existence et la chasse serait ouverte à jamais. Axel se jura dans faire un des ennemis les plus proches. Quand, il fut réveillé brusquement, en ouvrant les yeux, le trentenaire put apercevoir le beau visage de cette femme au long cheveux de feu. Ses yeux plongeaient dans ceux du rouquin. Elle demanda:

« Levez-vous, et suivez moi sans faire de bruit. »

Sans en dire davantage, elle tourna les talons, sa longue chevelure valdinguant sous l'effet du volte-face. Axel jeta un rapide regard vers la chambre de cryogénie et vit le cadavre complétement gelé de Victor Fries. Le chercheur avait finalement perdue la vie, le mafieux serra le poing avant de suivre Pamela de près. Tous deux s'engagèrent dans les couloirs et les escaliers menant vers le toit. Le brouhaha infernal des émeutiers dans les étages perturbaient le caractère instable du russe. Une seul envie le tenaillait en ce moment, celle de tordre le coup de Ferris Boyle, mais le bordel en contrebas allait l'empêcher m’advenir à ses fins. Peu après, ils arrivèrent devant le corps blême du gros Boyle, Axel faillit lui bondir sur le dos, faire cramer l'homme sous une fournaise infernal. Cela pourrait devenir marrant, car la matière du costard prenait feu rapidement, "le synthétique quelle belle matière", ironisa Axel. Pamela se mit à hauteur de Ferris

« Pas un mot ! Nous ne sommes pas en position de bouder la moindre aide possible. Je vous rappelle que vous avez brillamment fait en sorte que nous nous retrouvions dans ce pétrin. Alors montez-moi cette escalier, et quittons la GothCorp. Oh, et juste au cas où : je précise que je suis actuellement la seule et unique personne capable de synthétiser l'antidote au gaz du Joker dans les délais imposés, alors plus de coup monté. »

Le slave en venant dans le bâtiment chercher seulement à se faire un peu de pognon. Mais en étant prisonnier, venant comme chercheur en costume, rien de plus bête. La paranoïa actuelle qui règne à Gotham change beaucoup de monde dans cette ville perverse et terriblement instable. A chaque instant, elle donne l'impression d'imploser de l'intérieur, les gangs et les hauts criminels capables de changeaient la surface de Gotham.
Malheureusement, le seul but des trois derniers était de trouver le toit de l'immeuble pour s'enfuir. La rouquine maintenant devenait la seule porte de sortie pour Boyle et sauver la ville du désastre créé par le Joker. Axel en savait plus exactement dans quel camp se mettre, rejoindre les étages inférieurs et repoussaient les émeutiers pour se faire un no et que tout le monde le craigne. Ou partir, suivre cette femme qui l'intrigue. Sans hésiter un instant de plus, il suivit les deux autres et monta les étages vers le toit.

Presque dix minutes passèrent, le bruit se faisait plus proche, l'émeute grandissait à chaque instant. Un hélicoptère attendait sur le toit, moteur en marche, en voyant Boyle et ses compagnons le conducteur hésita un instant. Axel passa devant les collègues de fortune et empoigna Boyle par l'épaule.

« Je n'ai rien fait mon gars, ce n'est pas moi qui t'a défoncé le crâne, ni tué Victor » Beugla l'homme d'affaire.

-Je m'en moque comme de ma dernière chemise monsieur Boyle, riche homme d'affaire. Mais j'ai fait une promesse dans le laboratoire de votre ancien chercheur. Je tiens toujours parole. Objecta le slave, un sourire sadique sur le visage.

Il tourna la tête vers Pamela, glissant son regard froid et fourbe dans celui de la jeune femme. Son doux visage perturbait sa futur action, quand le bruit à l'intérieur l'interpella. Subitement, une lueur rouge apparut sur le costume de Ferris, puis une chaleur étouffante. Une toute petite flamme dansait sur le bout de son index. La main droite sur le col de Boyle, il imita un flingue et tira sur le pilote de l'hélicoptère. La fenêtre éclata et la flamme vint se fondre dans le crâne du pilote. Axel venait de faire son possible pour ne pas détruire le seule moyen capable de le sortir de cette galère. Il envoya un coup de boule énorme dans le crâne de son vis-à-vis. Avant de jeter Boyle dans la cage d'escalier. Le slave retrouva rapidement son calme, l'adrénaline tomba aussitôt. Lorsqu'il annonça un Pamela.

-Je sais conduire ces engin en route, nous devons mettre tout en place pour mettre le sérum en production et arrêter le clown.

Bien que l'idée ne l'enchante guère, préféra voir la ville à feu et à sang. C'était le seule moyen possible, pour le russe de se faire de l'argent. Sans se douter que l'acolyte, la rousse était une criminel également, Axel poussa le pilote et grimpa à la place. Les moteurs vrombissaient, Pamela grimpa et les deux derniers survivants s'élancèrent dans les cieux.


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MessageSujet: Re: Event1: Mission 2 - GothCorp   Event1: Mission 2 - GothCorp I_icon_minitimeDim 8 Avr - 17:47

[HJ = Merci à vous deux pour cet excellent sujet qui va me permettre de donner naissance à mon personnage. Je clos le sujet avec un petit post de conclusion concernant Ferris Boyle!]

Après avoir embrassé les escaliers et s'être fait réprimander par la remplaçante de Fries, un Ferris Boyle muet de peur avait accompagné cette dernière ainsi que l'intrus à la chevelure rousse jusqu'à son hélicoptère. D'habitude si fier et manipulateur, l'homme d'affaires se fit discret auprès de ses deux compagnons. Tout ce qu'il désirait, c'était quitter le bâtiment pour éviter de se faire étriper par la horde furieuse désireuse de prendre la tête de Victor. Lorsqu'ils atteignirent le toit où l'appareil aérien l'attendait, l'intrus à l'accent slave se vengea du coup de crosse dans la nuque en lui décochant un coup de boule d'une brutalité sans pareille. Peu habitué à ce genre de contacts physique, Ferris se laissa jeter dans la cage d'escalier sans opposer de véritable résistance. Le corps endolorit par la chute et l'attaque, il trouva suffisamment de force, motivée par la peur provoquée par les hurlements des émeutiers, pour se relever et tituber vers l'hélicoptère.

« Attendez ! Ne me laissez pas ici ! Pitié !! »

Hurla t-il l'estomac noué par la terreur s’amplifiant en voyant son unique ticket de sortie prendre la poudre d'escampette. Il fit de grands gestes avec ses bras mais en vain. L'hélicoptère s'éloigna, le laissant seul face à la mort. Ferris tomba à genoux, fatigué et tremblant. Il n'a pas pour habitude qu'on puisse se dresser devant lui sans en subir les conséquences. D'ordinaire, il se contente de donner les basses besognes à ses hommes de main et à couler de petites entreprises d'un simple coup de fil. Le voilà seul en terrain inconnu.

« Tu... tu vas me le payer, monstre !! »

Enragea le quadragénaire aux tempes grises et en marchant à quatre pattes vers le cadavre du pilote. Un petit trou fumant et à l'odeur de chair brûlée garnit la tête. Il dépouilla le corps de son arme à feu et, sans se relever, braqua le revolver sur l'hélicoptère qui, désormais, est beaucoup trop loin pour avoir une chance de le toucher. Il ouvrit le feu par trois fois et, en tant que néophyte dans ce domaine, parvint à gaspiller la moitié de son chargeur sans alerter les deux occupants de l'appareil de transport aérien. Ces trois coups de feu passent inaperçus vu l'échec de ses tirs et le vrombissement assourdissant qu'un hélicoptère produit en vol. Regrettant son avidité pour avoir épargner son assassin, Ferris se releva et décida de trouver un moyen de se sauver la vie. Comment ? Sûrement pas en attendant que les émeutiers viennent le cueillir sur le toit. Seule solution : se cacher. Il prit les escaliers, descendit deux étages et entra dans un dédale de bureaux administratif. Le PDG de la GothCorp se cacha dans une armoire en serrant fermement son arme en priant pour la première fois de sa vie le ciel pour le laisser vivre et, si possible, que sa société ne perde pas beaucoup d'argent.
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