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 Cauchemar policier (James Gordon)

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ex-Epouvantail

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MessageSujet: Cauchemar policier (James Gordon)   Cauchemar policier (James Gordon) I_icon_minitimeDim 1 Avr - 8:07

La grande salle de briefing du commissariat était remplie à ras bord, sur les bancs, des policiers en nombre, aussi bien en civil qu’en uniforme. Le capitaine de la brigade criminelle et le capitaine de la brigade des narcotiques étaient côte à côte sur l’estrade face à l’assemblée. On avait installé un micro sur pied pour que tout le monde puisse entendre ce qu’ils avaient à dire. Il y avait 5 ou 6 lieutenants assis au premier range et peut être une vingtaine de sergent dans la foule pour une cinquantaine de policiers.

" Messieurs, vous savez tous pourquoi on vous a réuni ici. Nous allons devoir sérieusement parler du « chimiste fou ». On lui a donné ce sobriquet dans le service parce qu’il faut bien lui donner un nom mais que ceci reste entre nous, je ne veux pas voir un seul journaliste le designer de cette façon dans la presse. C’est bien compris ? "

Grand silence, la foule était attentive et à l’écoute. Pour une fois on ne les avait pas rassemblé pour parler de la Mafia mais d’un taré d’une toute autre nature.

" Tout a commencé par l’agression il y a quelques mois d’un illustre professeur de l’université de Gotham dans Robinson Park. Cet homme saint d’esprit est devenu fou à lier et a été enfermé à l’Asile d’Arkham. On comprendra bien plus tard qu’on lui avait fait respirer les émanations d’un gaz toxique qui créer des hallucinations. Quelque temps après il y a eu le fameux cambriolage de la Wayne Tower. Plusieurs de nos hommes y ont laissé la vie en intervenant et beaucoup furent attaqué avec un gaz toxique similaire. Leur panique était telle que dans le feu de l’action, certains ont retourné leurs armes contre eux pour se suicider. C’est pour vous donner une idée du danger que représente le chimiste fou. Après ça il y a eu une série de cas de folie dans la principale usine de la zone zndustrielle, vous en avez tous entendue parler, le dossier irrésolus d’Axis Chemicals. Nous avons affaire à un terroriste qui utilise des gaz toxiques, hallucinogènes et psychotropes qui déclenchent une panique effroyable chez ses victimes. "

Les policiers retinrent leur souffle. Ça changeait radicalement des affaires criminelles habituelles.

" Ces crimes révoltant exigent une solution rapide et brutale. La presse et le public l’exigeront bientôt de nous lorsque ses actes commenceront à grandir en notoriété et à s’étendre dans la ville. Il y a peu dans la zone Industrielle nous avons retrouvé des cadavres de gens mort des suites d’expériences médicales abominables, ils avaient dans leur corps des extraits de ces gaz toxiques et les stigmates des victimes du chimiste fou. Nous savons qu’il se dissimule quelque part dans la zone. "

La moitié des inspecteurs présents se mirent à prendre des notes.

" La brigade des narcotiques sera chargé de retrouver son labo clandestin dans lequel il concocte ses gaz. Ils passeront la zone au peigne fin, quand à la brigade criminelle, elle procédera aux interrogatoires des personnes vivant ou travaillant dans la zone. Messieurs vous avez bien entendus, c’est une chasse à l’homme avec tout ce que ça implique. Vous êtes autorisé à faire usage de toute la force nécessaire. "

Quelques flics brutaux et ripoux se mirent à sourire. Ils avaient interprété le message comme : tuez le chimiste fou, net et sans bavures.

Les jours suivants

La traque fut lourdes de conséquente. Des gros bras de la police interrogèrent des mafieux, des extorqueurs de fonds et des contrebandiers dans la zone industrielle pour savoir qui avait acheté de l’outillage industriel en vue d’expériences scientifiques et qui s’était procuré des étuves et du matériel de labo. On retrouva deux corps, deux autres victimes du chimiste fou, l’un dans les égouts, l’autre dans la baie de Gotham, lorsque le coroner examina les cadavres, il y avait plus de 20 policiers à la morgue qui voulaient connaître les détails pour avancer dans l’enquête. Au poste pendant 24 heures d’affilées, des flics se relayèrent pour passer en détails les différents dossiers sur les criminels qui avaient des connaissances scientifiques ou médicales. On fit même intervenir la brigade des mœurs pour qu’elle secoue les puces de leurs indics dans la zone industrielle : vous avez vu quelque chose ? Ne mentez pas, nous ne sommes pas d’humeur. Ils finirent pas apprendre une info intéressante : le chimiste fou savait qu’il était recherché, il ne dormait jamais au même endroit, changeait régulièrement son labo de place. Les flics finirent par faire une descente dans un entrepôt des docks. Ils défoncèrent la porte, les vitres étaient déjà brisées. Les murs avaient été abimés par des émanations chimiques. Le plancher était jonché de traces d’anciens meubles, on avait déménagé le labo en urgence. L’un des murs étaient aspergé de sang. Les mouches bourdonnaient autours. Le chimiste fou avait laissé un cadavre dans un coin. Son visage était déformé par la peur. Plus tard ils firent une descente dans une usine désaffectée. Ils trouvèrent des cristallisoirs, des verres gradués et des becs bunsen ainsi que quantité d’ustensiles de chimie. Le chimiste fou s’était enfui à temps, ils retrouvèrent le cadavre d’un autre de ses cobayes. On emmena le corps à la morgue. Le capitaine de la brigade criminelle fulmina et ordonna :

" Qu’on fasse venir les lieutenants, Richie Galliano, Nathan Wilshire, Dick Arlene, James Gordon et Rock Woodard de toute urgence ! "

On fit entrer les 5 officiers de police. Le capitaine souleva le drap qui cachait le mort sur la table d’autopsie. Son visage affichait une terreur sans nom comme si il était véritablement mort de peur au sens propre. Ses bras étaient couverts d’innombrables traces de seringues qui avaient viré au noir comme si on lui avait injecté des produits à n’en plus finir.

" Vous avez vu ça ? A partir de maintenant, je refuse qu’on repêche un seul cadavre de plus comme celui-ci. C’est vous qui avez mené les investigations et dirigé les équipes dans toute la zone, c’est vous qui l’avez fouillé de fond en comble. Vous n’avez pas su le trouver. Je vous préviens, je vous donne 48 h pour l’arrêter, passé ce délai, si le chimiste fou n’est pas derrière les barreaux ou dans un cercueil, je veux vos lettres de démissions sur mon bureau. Ce sera tout. "



Quelques instants avant le carnage

Jonathan Crane ouvrit les yeux et s’éveilla sur le matelas pourri de l’appartement qu’il squattait dans un immeuble abandonné de Crime Alley. Le pire quartier de Gotham City, celui où les flics n’osaient pas aller. C’est dans ces ruelles noires et glauques que les parents de Bruce Wayne avaient été assassinés. Crane se leva et se prit la tête entre ses mains. Il était décoiffé et pied nu, vêtu de son pantalon d’Epouvantail et d’un débardeur gris. Il s’approcha d’une série de fenêtres sur lesquelles on avait cloué quelques planches en bois. Il regarda à travers les fentes. Il faisait nuit dehors. Il sortit de l’appartement en trainant et s’avança dans l’étage de l’immeuble qu’il occupait :

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Il se rendit dans un autre appartement où il avait installé son labo. Il s’assit et commença à tester sa nouvelle fournée. Il mit de l’ammoniaque à chauffer et se rendit compte qu’il allait être à court d’anhydride acétique, il faudrait qu’il s’en procure d’autres sur le marché noir. Dehors il entendit des voitures s’approcher, il se leva en renversant sa chaise et courut jusqu’à la fenêtre, il vit 4 voitures de polices, il vit des hommes en civils en sortir et se diriger vers l’immeuble.

2 flics entrèrent et marchèrent sur les planches pourris qui craquèrent. Des rats cavalèrent devant eux.

" Charmant ! Sérieux, t’es sûr que ton indic t’as donné la bonne adresse ? "

" Il m’a dit qu’il avait vu quelque chose ici, ça vaut toujours le coup de vérifier juste une minute avant d’aller au dépôt chimique, là-bas en revanche, je suis sûr qu’on trouvera un truc. "

" Partons vite, aucun flic ne vient jamais ici, c’est trop dangereux, même les mafieux évitent ces ruelles et ces vieux immeubles en ruine. "

Crane s’avança vers eux en tenant une main derrière son dos. Avec son allure, les flics pensèrent qu’il s’agissait d’un clochard.

" Monsieur ? On peut vous aider ? "

Crane dévoila sa main et pointa le calibre 45 qu’il tenait vers la tête de celui qui venait de parler. Il lâcha un coup, il s’effondra à terre. L’autre sortit son arme et ouvrit le feu mais pas assez vite, Crane avait déjà disparu dans l’ombre. Le flic hurla à l’aide. Ses collègues qui fumaient dehors adossé à leurs voitures accoururent en dégainant leurs armes de service.

" Qu’est-ce qui se passe ?! "

" Un clodo à descendu Wendell ! Ça doit être un junkie ! "

Ils allumèrent une lampe torche et virent dans quel endroit ils se trouvaient véritablement.

Cauchemar policier (James Gordon) 300px-Neptune%27s_Bounty_Smuggler_Hanging

" Non j’y crois pas ! C’est lui on le tient ! "

Un flic se mit à vomir, un autre trembla des mains en manquant de faire tomber son flingue. Ils s’avancèrent vers le hall de l’immeuble et en eurent le souffle coupé.

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" Oh non ! Pitié non ! Ne me dîtes pas qu’on va devoir fouiller pièce par pièce étage par étage pour le trouver alors qu’il est là tapie dans l’ombre à nous attendre ? "

Crane tira sur eux depuis l’une de ses cachettes, le plâtre d’un mur vola en éclat, le bois sec au sol manqua de s’enflammer sous les tirs. Un flic retomba mort à terre. Les autres détalèrent en enjambant son corps. Un autre fut touché dans sa fuite, il rampa blessé au sol en hurlant à ses collègues de ne pas l’abandonner, les tirs de Crane le canardèrent maladroitement. Le docteur n’était pas un spécialiste des armes à feu. Il lui fallut 8 tirs pour aligner sa proie et lui faire sauter la tête.

Les flics coururent dehors. L’un d’eux attrapa l’interphone dans sa patrouilleuse et lança l’appel :

" Central ! On le tient ! Le chimiste fou est là ! Il est coincé dans un bâtiment abandonné de Crime Alley. Il a descendu trois agents, je répète, il est armée et dangereux. Faîtes venir tout ce que vous avez, il nous faut des hélicos, des commandos du SWAT, le maximum d’hommes possibles, rappellez tous les inspecteurs qui patrouillent en véhicule dans la zone industrielle et faîtes venir tous les agents en uniforme à proximité de Crime Alley, il faut établir un périmètre de sécurité, bordel on le tient ! Il est enfin à nous ! On va le coincer avant la fin de la nuit ! L’adresse c’est l’immeuble Mercury sur Leahy Boulevard, dans le croisement avec Budlong Street, magnez-vous ! "

La pluie se mit à tomber, elle était lourde et faisait des bruits inquiétant en ruisselant sur les voitures. Elle semblait annonciatrice d’un grand malheur.

A l’intérieur de l’immeuble Crane courut jusqu’à une commode dans l’un des apparts et en ouvrit un tiroir. A l’intérieur il y avait son gant de maille avec les seringues au bout des doigts, le reste de sa tunique d’Epouvantail et son masque affreux qui surmontait son masque à gaz.
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MessageSujet: Re: Cauchemar policier (James Gordon)   Cauchemar policier (James Gordon) I_icon_minitimeLun 9 Avr - 20:14

L'immeuble était cerné mais les équipes d'intervention ne pouvaient rien faire pour contenir la vague de colère grandissante. Le chimiste fou se trouvait à l'intérieur de l'immeuble, l'enquêteur James Gordon ne put rien pour sa brigade. Les nouveaux criminels qui parcouraient en ce moment Gotham devenait de plus en plus puissant. Terrible, les massacres en grand nombres, alors que certaines personnes, des honnêtes gens devenait fou à cause d'un gaz phobique qui menait les malheureux directement à l'asile. Gordon attendait les résultats de l'intervention devant une voiture de police, les gyrophares allumaient, les couleurs bleus et rouges colorant les murs des alentours.Le quartier semblait pourtant calme, malgré le nom de l'ensemble d'architecture uniforme et pictural. L'enquêteur passa sa main le long de a moustache, posa une cigarette au bord de ses lèvres. Prêt à allumait la clope, il refusa au dernier moment. Il cherchait depuis plus de trois mois à arrêter la cigarette, mais le cerveau et les pensées en décidèrent autrement. James commença alors à faire les cent pas autour de la bagnole de flic, l'arme à la ceinture.

Presque dix minutes plu tard, on entendit des coups de feu. Les hurlements de personne horrifiés, devant une scène d'une grande monstruosité, James resta un moment de marbre, avant de chercher à entrer dans le bâtiment. Il se frotta les mains et demanda à ses hommes de garder un périmètre de sécurité devant la bâtisse et de bondir sur le premier cinglé qui en réchappe. James monta les quelques marches qui mène à la porte, poussa le battant sur ses gonds et entra dans la demeure.

L'air était lourde et pesante, James sentait un poids incroyable se lovait le long de ses larges épaules. De son esprit calculateur, il chercha le moindre indice sur chaque recoin. Chaque meuble, sur les murs, rien d'intéressant, rien de probant sur la longue lignée de la déchéance policière et l'incapacité à résoudre les affaires actuelles. Gordon main dans les poches de son blouson, entreprit de monter les marches jusqu'au premier étage. Lentement, sous chaque craquement de l'escalier, l'enquêteur monta au premier. Sur le seuil de l'étage, il entreprit de parcourir chaque pièce, chaque chambre pouvait le mener au criminel dénommé maintenant le chimiste fou. Quand un jeune policier vint le rejoindre, du sang sur le bras et l'arme au poing. Les cris au-dessus démontré que le groupe suivait la cible. Mais Gordon préféra continuer son inspection avant de partir à la recherche du sadique. Le jeune flic salua le boss et s'exclama:

Monsieur la cible est au troisième étage. Il y des corps et des scènes de crimes intenable.

James inspecta la chambre, des traces de pas sur la poussière du sol était visible. Il avait écouté son homme, se tourna et acquiesça de la tête.

-Menez-moi donc! Reprit l'enquêteur.

Les deux hommes montèrent les escaliers vers le troisième étage, l'atmosphère palpable de la peur était intense. La putréfaction des corps pourrie puaient et le souffre des armes inondait les narines de Gordon. Il dégaina son arme à feu, tourna la tête dans un coin de mur, pour voir la cible entrain de mettre un bordel terrible dans le couloir. Le jeune flic posa une main amicale sur l'épaule de son chef avant de demander.

Que devons-nous faire monsieur? Depuis tout à l'heure on à du mal à contenir ce dingue.

Gordon haussa les épaules, il agissait souvent en réfléchissant le plus longtemps possible à une solution. Mais les troupes d'intervention reculaient trop, sous la fureur mentale du chimiste fou. Gordon renâclait à perdre encore du terrain sur le criminel. Mais comment faire pour approcher doucement et prendre le bandit vivant?
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MessageSujet: Re: Cauchemar policier (James Gordon)   Cauchemar policier (James Gordon) I_icon_minitimeJeu 12 Avr - 14:22

D’autres flics en uniforme braquant flingues et lampes torches arrivèrent en renfort et se postèrent derrière Gordon.

" Quelqu’un le voit ? Quelqu’un sait où il est ? "

Pour toute réponse des coups de feu retentirent autours d’eux. Ils se couchèrent à terre. Les balles qui plombaient les murs autours d’eux enflammèrent le bois sec dans l’encadrement des portes, elles prirent feu. Les flics commençaient à peine à se relever lorsque l’Epouvantail arriva juste en face d’eux en marchant le plus calmement du monde. Il passa à travers les flammes en lâchant son arme au sol. Les flics observèrent avec consternation l’accoutrement angoissant du criminel. Il fixa Gordon et parla à travers son masque à gaz, sa voix inquiétante était à moitié étouffée.

" Avez-vous quelques mots d’adieux à adresser avant de tomber dans la folie ? "

Les flics n’eurent même pas le temps de pointer leurs armes pour lui tirer dessus. L’Epouvantail leva ses deux bras en l’air comme pour invoquer un démon infernal et lança ses gaz de ses deux mains.


Les flics se retrouvèrent dans la brume la plus opaque. De la cendre tombait du plafond. Les murs de l’étage se morcelaient.

" Vous… vous… vous avez entendus ? "

" Entendus quoi ? "

" Ces bruits ! "

" Oui ! Je les entends ! "

Un flic tomba à genoux au sol en pleurant et en se collant les mains sur les oreilles.

" Non !!! Pas les bruits ! "

Ses collègues l’observèrent au bord de la panique pendant qu’il s’accrochait désespérément à la veste de Gordon.

" Sauvez-moi ! Mettez fin aux bruits ! "

Puis il tituba jusqu’au mur le plus proches et commença à arracher le papier peint délavé, il en dévora les morceaux. Son visage était déformé par l’horreur, ses yeux étaient injectés de sang. Sa bouche vomissait le papier peint au fur et à mesure que dans sa folie il enfournait les morceaux entre ses dents. Il ne ressemblait plus à un homme mais à une bête famélique qui se serait trop gavé et n’arrivait plus à manger. Il déglutissait de façon ignoble, sa tête était défiguré par l’anxiété, ses veines étaient gonflés comme s’il était possédé par une puissance diabolique. Le gaz fit halluciner les autres flics et au lieu de voir l’un de leur collègue, ils virent une chose hideuse et grotesque. Des lambeaux de papier tombèrent encore de sa bouche. Un flic lui colla une balle dans la tête pour mettre fin au cauchemar mais rien n’y fit.

" Mais où est passé ce taré ? Où est-il ?! "

" Non ! Il nous a enfermés ! "

Ils se tournèrent vers la porte qui était barricadé par des chaînes :

Cauchemar policier (James Gordon) Silent-hill-4-the-room-20040909115253471

" Je veux sortir ! "

Hurla un flic qui s’effondra et se mit à sangloter, sa peur la plus intime était l’enfermement. Un autre ouvrit un grand sac de toile qu’il avait amené avec lui et en sortit des fusils à pompe qu’il distribua à ses collègues.

" On va se le faire, je me fous de le prendre vivant, je veux sortir de là indemne ! "

Il ouvrit le feu sur la porte, mais la chevrotine ne parvint pas à enfoncer la cloison. L’un des flics sentit une main pleine de seringues se refermer sur son poignet droit. Il hurla mais personnes ne comprit pourquoi, il était le seul à voir l’Epouvantail.

" Viens avec moi en enfer, tu vas t’y plaire… "

" Butez-le ! Sauvez-moi ! "

Mais ses collègues ne voyaient toujours rien et ne comprenait pas sa réaction violente. L’Epouvantail tendit son autre main vers lui, c’était un membre flasque de cadavre, il lui caressa le cou. L’Epouvantail dégageait une odeur de putréfaction, comme si on avait laissé un gros tas de poissons et de détritus au soleil. Personne ne pouvait voir l’Epouvantail en dehors de sa victime désigné mais tous sentirent l’odeur. Alors qu’il parlait, un liquide noir crachait depuis l’orifice de son masque qui lui servait de bouches.

" Je sais de quoi tu as peur, personne le sait sauf moi, tu vas souffrir. "

Si aucune des autres personnes ne pouvaient distinguer l’Epouvantail, ils virent tous le liquide noir qui tomba sur le visage de l’infortuné flic pendant qu’il lui parlait. La puanteur, l’épouvantable et suffocante puanteur augmenta encore. Certains flics se ruèrent vers la porte enchainée et frappèrent de toute leur force pour sortir.

Un flic eut le courage de se dresser en pointant son fusil à pompe vers la forme invisible.

" Tu… "

Un essaim de mouches entoura la forme

"…n’es pas… "

L’Epouvantail apparut enfin, crachant son liquide noir et puant

"…réel… "

" Oui je ne suis pas réel, mais ton cauchemar lui, il l’est totalement, bienvenue en enfer. "
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MessageSujet: Re: Cauchemar policier (James Gordon)   Cauchemar policier (James Gordon) I_icon_minitimeVen 13 Avr - 12:14

Sous l'effet du gaz hallucinogène provenant du chimiste fou, l'ambiance à l'intérieur du bâtiment changea rapidement.Plusieurs flics sombrèrent dans un délire totale, chacun succombant à leurs pires cauchemars. On ne peut pas reprocher à ce dingue d'Epouvantail, de faire des entrées en scène fracassante. Capable de mettre toute une troupe de valeureux combattant, munit d'armes à feux perfectionnés. James retira les mains de son blouson, en voyant pour l'une des premières fois, l'ombre de l'ennemi se dessinant dans la fumée épaisse. L'enquêteur prit le temps de réfléchir à la situation en voyant le désastre qui l'environne. Plus aucun gars avec lui, n'était capable de faire leur travail. Tous suppliaient ou hurler à la mort en voyant leur pire cauchemar. Gordon avança alors dans le couloir pour voir les autres membres de l'intervention en plein désespoir, se roulant sur le sol, frappant contre les murs, se défonçant le crâne contre les murs.

Quand en plein centre du couloir, une ombre maigrelette, à peine plus haute que la stature du monstre se logea devant l'enquêteur. Les cheveux roux, deux petits yeux bleus, dévisagent l'homme à la moustache. Un sourire carnassier sur le visage, elle avança, les bras en avant pour serrer Gordon. Stoïque, un nœud serra l'estomac de notre homme, des larmes lui coulèrent sur la joue, quand devant lui, se trouvait sa fille, le visage pâle et une trace de sang sur le sommet du crâne. James tremblait, ses jambes flanchèrent devant la scène, les genoux au sol, les mains sur la tête, il essaya de se faire pardonner devant sa fille:

"Pardonne-moi Barbara! Pardonne-moi, je n'ai rien put faire pour te pardonner ma fille. J'en suis désolé!"

D'une voix rauque et caverneuse, presque provenant d'une faille dans la chair même de la terre, l'illusion rétorqua:

Papa tu n'avais pas le droit de m'abandonner. toujours à suivre ta route. toujours à poursuivre les criminels, tous les jours.

"Barbara, je n'avais pas le choix!" s'exclama Gordon pendant que sa fille venait pour le serrer dans ses affreux bras squelettique.

On à toujours le choix, lorsque l'on vit et que tous les jours une petite fille attend avec impatience le retour de son père. Pendant que tu pourchassait les voyou, je restais sur le fauteuil à attendre des mauvaises nouvelles.

Bar...Ba...Rien ne m'aurais fait plus plaisir. Mon travail ma pris beaucoup de temps et chaque instant avec toi ma fait le plus grand plaisir. Je t'aime Barbara et...

Il sombra dans un instant de solitude, la tristesse l'envahit au plus profond de son âme.
La plus grande peur de James Gordon était de perdre un jour sa jeune fille. Cette si charmante femme en plein développement, qui pourrait devenir une personne importante en continuant ses études et travaillant dur comme son paternel. Le gaz du criminel avait pour effet des illusions obsessionnelles et paranoïaque, jouant sur les peurs des pauvres tombant sous son effet. Gordon voyait au fur et à mesure, la décomposition du corps presque sens vie de Barbara s'effriter devant lui. Son teint devant verdâtre, ses lèvres gonflèrent de pue, ses yeux tombèrent ne laissant plus que deux orbites vides, sombres. Gordon n'en croyait pas ses yeux, tout autour de lui semblait immonde, putride et décadent. Les cris des flics vivant leurs peurs, donnait un certains ton mélodramatique à la scène. Un film d'horreur en réel, impossible. Voyant sa fille perdre de son existence, Gordon se releva, gonflant ses poumons d'oxygène nauséabonde, avant de mettre un coup de pied dans le cadavre de Barbara en gueula:

'Tu n'existe pas!"

Le corps s'évapora, Gordon essuya les larmes qui continuaient de couler sur ses joues. Quand l'épouvantail apparut un peu plus loin dans le couloir, subitement, une immense chauve-souris apparut dans le couloir. Elle se dirigeait vers l'enquêteur, son regard emplit de haine. Gordon se jeta à terre pour l’esquiver.
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MessageSujet: Re: Cauchemar policier (James Gordon)   Cauchemar policier (James Gordon) I_icon_minitimeJeu 26 Avr - 6:59

Réalité

Crane s’avançait imperturbable au milieu des flics en foulant très lentement le sol endommagé et insalubre. Derrière son masque à gaz, il jubilait, il se délectait de la peur qu’il leur infligeait. Les agents de police étaient effrayés et ne le voyaient pas, ils étaient plongés dans leurs cauchemars. Crane s’avançait entre eux sans se soucier de leurs armes ou des coups qu’ils pouvaient lui porter par inadvertance en luttant contre leur folie la plus intime. Il se planta devant les deux seuls à ne pas encore avoir succombé. Le premier était celui qui avait pointé son fusil à pompe sur lui en lui hurlant qu’il n’était pas réel, le second était Gordon en personne qui après avoir parlé tout seul avec un air effrayé, en était venus à la même conclusion. Tout ça n’était pas réel.

L’Epouvantail piqua de ses doigts seringues le cou du premier qui s’effondra à terre. Puis il planta ensuite une autre seringue en plein dans le poignet de Gordon. La dose ne suffisait pas ? Ils allaient en avoir une plus corsée encore !

Cauchemar

Gordon et cet autre flic tombèrent dans un puits sans fond et atterrirent dans une masse d’eau. Le collègue de Gordon paniqua face à cette nouvelle illusion affreuse. Il savait qu’ils étaient fichus car il n’y avait rien à quoi se raccrocher. Le sommet du puits était hors de portée. Ils allaient barboter ici pendant un temps infiniment long en appelant vainement à l’aide. Personne ne les entendrait, ils seraient de plus en plus fatigués. Ils se débattraient comme des chiots que l’on noie, coulant et remontant à la surface, nageant de moins en moins au fur et à mesure que la panique les gagnerait. Leurs vêtements pleins d’eau s’alourdissant, les doigts grattant inutilement les parois d’acier lisses à la recherche d’une prise. Ila avaleraient de plus en plus d’eau, leurs cris de terreur se répercuteraient comme des échos. Combien de temps ? 15 minutes ? 30 minutes ? Combien avant qu’ils n’arrêtent leurs cris et ne flottent sur le ventre ?

A cette simple pensée, le collègue de Gordon finit par succomber dans la folie.

Réalité

Crane observa le premier flic qui s’effondrait la bave aux lèvres, venant de faire un arrêt cardiaque.

" Et de un ! Au suivant ! "

Il injecta une nouvelle dose à Gordon, un grand sourire sadique derrière son masque d’Epouvantail.

" Tu vas oublier, tu vas tomber dans une folie sans nom, tu oublieras qui tu es ! "

Cauchemar


Gordon n’était plus dans le puits mais dans une sorte de version alternative du bâtiment où ils se trouvaient tous à la recherche du chimiste fou qui s’était réfugié là. L’endroit était à l’identique sauf que le plafond avait disparu. Le ciel était plombé de poussière comme si Gotham City était plongé dans un hiver nucléaire. La brume envahissait tout.

Gordon était face à la porte de l’appartement où se dissimulait l’Epouvantail. Elle était massive, des planches épaisses la recouvrait, relié entre elle par des portes de laiton. Par terre il y avait un morceau de tissus qui avait appartenus à sa défunte femme. Invitation à ouvrir la porte et la franchir.

Derrière un escalier étroit montait en colimaçon et se perdait dans la pénombre. La cage d’escalier était vraiment étroite. Comme si un architecte fou avait construit cet endroit non pas pour les hommes mais pour les monstres. Puis le bruit retentit. Un son lointain mais reconnaissable. La voix désincarnée de l’Epouvantail. Ce n’était pas la voix d’un être humain.

" N’a tu jamais songé que ta femme n’est plus par ta faute ? Qu’elle a été heureuse de partir dans la mort? Qu’elle haïssait cette ville ? "

Plus l’Epouvantail se rapprochait en descendant l’escalier plus on sentait des odeurs violente de sciure et de produits chimiques. Le bruit d’un frottement de pas descendant l’escalier avec une sorte d’envie de meurtre. La chose se mit à parler plus fort, comme pour dissimuler ses bruits de pas afin que Gordon ne sache pas qu’il s’approchait de lui.

" Tu as déjà oublié ta femme, bientôt tu oublieras ta fille et il ne te restera que la peur. "

Ses bruits de pas furent accompagnés d’un frottement de liquide qui gicle, comme s’il marchait sur quelque chose d’humide. Du sang se mit à couler de l’escalier. Des ombres se mirent à s’agiter sur les murs.

" Je vais te saisir à la gorge, tu avaleras quelque chose de brulant qui te secouera comme une décharge électrique et tu seras ma chose pour l’éternité. "

Et la porte derrière Gordon se referma avec violence, il était coincé, seul à seul avec l’Epouvantail. Il faisait trop noir, impossible de distinguer quoi que ce soit. Les bruits de pas mouillés se rapprochaient toujours en descendant l’escalier. La voix de l’Epouvantail se fit encore plus effroyable et se répercuta comme un écho sur les murs.

" Au bout de la peur il y a l’oubli, tu oublieras tout. "

Des gouttes de sang tombèrent comme une pluie en train de balayer une esplanade désertée. S’il fallait décrire un endroit où résidait la grande faucheuse à longueur d’année, c’était bien celui-ci. La puanteur de la putréfaction parvint aux narines de Gordon. Une sorte d’odeur de viande pourrie sur laquelle grouillaient des verres. L’Epouvantail parla encore, au vu du bruit on entendait clairement qu’il vomissait de la boue et de l’eau croupie ne même temps que ses paroles.

" Ici tu es dans mon monde, tu ne peux pas t’échapper. "

L’Epouvantail acheva de descendre l’escalier et se tenait devant lui. Ses jambes étaient pourries et violacés, ses vêtements en lambeaux. Un liquide coulait et formait des flaques de sang autours de ses pas. Ses mains tombaient mollement et cireuses. Les seringues de ses doigts étaient encore plus longues et affreuses. Il tendit la main et le désigna du doigt avec sa seringue comme il aimait à le faire à ses victimes.

Réalité

Crane retira son masque à gaz pour mieux voir, il n’en croyait pas ses yeux. Le flic en face de lui était prostré mais serein, il résistait ! Chose impossible vu la dose qu’il lui avait injecté. Dans les yeux de Gordon il n’y avait pas de peur juste un air résolus et déterminé à survivre au cauchemar et à anéantir le monstre. Crane se mordit les lèvres puis remit son masque. Il se demanda quel subterfuge Gordon avait trouvé pour affronter les abominables hallucinations qu’il avait provoqué chez lui. Il resta face au flic et se rendit compte à quel point les esprits forts pouvaient survivre à leurs propres angoisses et défier toute folie par leur seule volonté. Le Pingouin avait survécu à son gaz, Poison Ivy aussi. Cela faisait trop, mais un jour personne ne survivrait à son gaz ultime lorsqu’il le mettrait au point.
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MessageSujet: Re: Cauchemar policier (James Gordon)   Cauchemar policier (James Gordon) I_icon_minitimeDim 29 Avr - 15:59

Le commissaire continua son chemin à la recherche du dingue, l'épouvantail faisait des dégâts importants dans les rangs de la police. Grâce à son gaz, il pouvait perturber n'importe qui, même quelqu'un comme Gordon. Le vieux flic, avait déjà vu pas mal de choses étranges et macabres dans sa vie de policier. Les grands criminels de la ville de Gotham ont un jour rencontrer la route du vieil homme à la moustache grisonnante. Depuis des années déjà, la ville descendait dans la décadence. La vague de criminalité grandissait de jour en jour et la corruption faisait toujours son effet. Plus personne ne savait exactement à qui se confier, même balancer des informations importantes. Car tout le monde se voyait renflouer du fric pour des informations sur les grands pontes de l'autorité de Gotham. Par chance, le commissaire Gordon gardait toujours son âme intact, ne cédant à aucune forme de corruption, malgré le nombre de criminel grandissant. Lors de la mort de Loeb, James devint le nouveau commissaire et grâce à l'aide de l'homme que l'on appelle Batman. La ville trouva un semblant de paix et les flics un minimum d'autorité, bien que des ripoux travaillent encore dans cette confrérie des gars en costume bleu.

Gordon en compagnie de deux hommes d'élite, marchait dans le couloir lentement, à la recherche de l'épouvantail. La vision macabre de Barbara morte, se tenant debout et reprochant à son père de l'avoir oublié, lui torturé encore les méninges de son cerveau. Grâce à sa force de caractère et son esprit très fort, il réussit à ne pas céder à la panique et combattre le gaz hallucinogène du criminel. Lorsque au bout du couloir, l'ombre de la folie se dressa devant les hommes. L'épouvantail approchait, son masque ignoble sur le visage et ricanait, le seringues vinrent se planter dans les membres de l'intervention et de James et le cauchemar recommença.



Cauchemar

Ils tombèrent dans un immense puits, la chute était longue et douloureuse pour l'organisme. Gordon se demanda si la chute prendrais fin, quand il sombra dans un eau sale et froide. La panique prit immédiatement ses collègues, chacun cherchant à sortir de ce piège et retrouver la surface. La chute et le contact avec l'eau était perturbant, James sachant exactement avec quel effet, les hommes tombèrent dans la folie préféra garder son calme, alors que le gros gars sombra dans le déni et trouva la mort suite à la suffocation. Serein, Gordon nagea dans un coin du puis en attendant de pouvoir sortir. Quand le cauchemar s’arrêta et qu'il se retrouva sur la terre ferme. Sec et imperturbable, le vieux gars resta stoïque devant son vis-a-vis de criminel.



Réalité
Malgré les menaces et les doses plus fortes que l'épouvantail injectaient dans les bras et la nuque du flic. Gordon resta complétement imperturbable, luttant contre ses propres cauchemars. Il savait que la folie pouvait prendre le dessus à chaque instant, une fois le cerveau lâchant les filets de contrôle, il trouvera la fin de sa vie et son cœur stoppera sa vie. Un doux plaisir, que James ne peux faire au criminel, après tout, il lui reste encore sa fille et maintenant ayant enfin réussit à réaliser son rêve, devenir commissaire. Il ne pouvait pas abandonner maintenant.


Cauchemar

Une fois de plus, le commissaire tomba dans les méandres de la folie, il se retrouva dans une salle opposé, le bâtiment restait le moment avec une décoration bien différente de la précédente. Il ne reconnaissait plus rien, le puzzle de l'épouvantail continuait de se mettre en place, une grande partie des flics venaient de trouver la mort, même de sombrer dans une folie, bonne pour vous mettre à Arkham. Mais Gordon continuait de lutter contre le sérum de folie, quand le voyou d'une voix désincarné et maléfique entonna.

" N’a tu jamais songé que
ta femme n’est plus par ta faute ? Qu’elle a été heureuse de partir dans
la mort? Qu’elle haïssait cette ville ? "

On parlait de sa défunte femme. L'homme revit les images de cette douce femme, compréhensif. Jamais à se plaindre des heures intenables de son mari. Quand il rentrait du boulot fatigué et tomba raide de fatigue dans le canapé. Les jours de congé, et ou le bikeur se mettait à sonné. Elle avait réussit à tenir de longues années ainsi, chaque fois aidant son mari à vivre du mieux possible. Le repas toujours prêt dans une assiette, venant de mettre coucher leur petite fille dans son lit. Car Gordon fatigué préférait éviter les pleurs de la petite. Au lieu de répliquer, il continua son chemin dans l'escalier bizarroïde.

" Tu as déjà oublié ta femme, bientôt tu oublieras ta fille et il ne te restera que la peur. "

Cette fois, Gordon senti grimper une folie en lui. Pour la première fois depuis son entrée dans le bâtiment, la rage lui serra le cœur. Un nœud énorme lui obstrua l'estomac. Barbara était tout pour lui, l'existence même de sa vie. Il s'exclama:

Je ne jamais oublié ma femme épouvantail. Et sache que ma fille restera pour moi le centre de mon univers. Ton dont, ta sérum de folie ne fait rien, je suis ton esprit malhonnête dans tes cauchemars. Tu te retrouveras bientôt au trou.

Le fou dangereux beuglait des inepties burlesques, jouant avec l'esprit et l'âme de Gordon. Malheureusement, le vieux flic ne lâchait rien, sa priorité première était de prendre le dangereux criminel et de le mettre à l'ombre le plus vite possible. L'image de Barbara en tête, le commissaire se faufila dans les couloirs ténébreux de son cauchemar, plus particulièrement dans celui de l'épouvantail. Il venait de vivre deux songes injectaient par le criminel. Cette fois, le voici dans le monde du dingue, la chasse était ouverte.
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MessageSujet: Re: Cauchemar policier (James Gordon)   Cauchemar policier (James Gordon) I_icon_minitimeLun 14 Mai - 21:12

Réalité

Les flics étendus çà et là sur le sol se contorsionnaient dans leur folie en poussant des gémissements, seul restait Gordon, perdus dans son cauchemar, continuant de lutter. L’Epouvantail se tenait face à lui, fulminant de rage. Il ne supportait pas que l’une de ses victimes résiste et ne succombe pas à son gaz hallucinogène. La mort dans l’âme il se décida à tuer le flic sans avoir pu se délecter de le voir se contorsionner dans la peur. Crane se dirigea vers un mur, cassa une vielle borne à incendie rouillée de partout et en sortit une hache de pompier en téflon et aussi en acier inoxydable. Il s’approcha de Gordon en la soulevant prêt à faire un geste ample pour le décapiter. Mais une fois levée, elle ne retomba pas, le criminel resta immobile, tremblant à moitié et levant les yeux vers le plafond du grand hall de l’immeuble qui contenait une baie vitrée. Un projecteur était braqué à travers et on entendait le bruit d’un hélico. La lumière aveuglante était pointé en plein sur Crane et Gordon.

" Lâchez votre arme ! Première et dernière sommation ! "

" Malédiction ! "

Les tirs fusèrent et passèrent au travers, Crane eut juste le temps de se jeter à terre et de détaler en laissant sa hache derrière lui. 10 commandos du SWAT tombèrent vers le sol en descendant en rappel depuis l’hélico à toute vitesse. Ils atterrirent et encerclèrent Gordon.

" Ça va ? Vous en faîtes une tête, on dirait que vous avez assisté à l’enterrement de votre pire ennemi. "

Depuis la pénombre, Crane balança une grenade de son gaz hallucinogène. Les commandos levèrent leurs M-16 et tirèrent au hasard dans le noir dans la direction d’où venait le projectile. Mais il était déjà trop tard, ils avaient tous respiré.

Cauchemar

Ils furent tous plongé dans le noir. Mais ces commandos d’élite de la police étaient d’une toute autre trempe que les simples flics. Ils se mirent en cercle autours de Gordon et pointèrent leurs armes dans une attitude défensive. L’un d’eux alluma un fumigène éclairant pour illuminer la pièce afin qu’ils puissent tous visualiser ce qui se passait autours d’eux car ils sentaient quelque chose qui approchait dans le noir totale. Ils étaient pétrifiés sur place, ils tendirent l’oreille vers ce mouvement d’écrasement qui se rapprochait d’eux.

Réalité

L’Epouvantail cessa de sourire et retira son masque complétement effaré pour mieux voir la scène. Non ces hommes protégeant Gordon et pointant leurs armes, étaient sur la défensive, ils étaient prêt à faire face au cauchemar qu’il allait déchainer sur eux. C’était inhabituel.

Cauchemar

A la place de l’Epouvantail, ils voyaient une chose ramper vers eux. Pendant un instant, ils ne comprirent pas très bien ce qu’ils percevaient. Un œil gigantesque leur faisait face. Une pupille de 60 centimètres de diamètre, l’iris avait une couleur boueuse. La cornée était gonflée et parcourus de stries rouges qui pulsaient de façon démoniaque. Une horreur gélatineuse sans paupières et sans cils qui se déplaçait sur des tentacules à l’aspect immonde. Les choses se mirent à s’agiter. L’œil les fixait tous avec une avidité fiévreuse. Certains des commandos hurlèrent. Les tentacules vinrent caresser les chevilles de Gordon puis ses tibias avec une impression très… collante. Puis les tentacules s’enroulèrent autours de sa taille pour l’attirer vers lui. Les tentacules attrapèrent aussi un membre du SWAT pour l’entrainer, il gémissait et gesticulait pour en réchapper. Une forêt de tentacules les avait tous encerclé. Un SWAT heurta la chose, une masse molle et poisseuse.

" L’œil ! Ah mon dieu ! J’ai mis ma main dans l’œil ! AAAH ! "

Il commença à se débattre mais les tentacules l’attiraient inexorablement. Sa main disparut dans cette monstruosité humide, son avant-bras s’y enfonça jusqu’au coude. D’un instant à l’autre c’est tout son corps qui risquait de s’engluer à la surface collante. Il se mit à lutter frénétiquement. Il poussa un cri aussi aigu que désespéré qui accompagnait les bruits mous et hideux de l’œil.

Réalité

L’Epouvantail se délectait de ce spectacle de ces hommes terrorisé, sauf que l’un d’entre eux se mit à crier : " Feu à volonté ! " comme un cri de guerre, un rugissement puissant et ils levèrent tous ensemble leurs armes à feu. Il n’avait pas prévu ça, mais alors pas du tout. Il vit l’un d’entre eux bondir en avant et sauter sur le plancher comme s’il enjambait quelque chose, il atterrit juste en face de lui et fit feu, l’Epouvantail se prit une balle dans l’épaule.

Cauchemar

Il venait de bondir en avant, sautant par-dessus des tentacules qui essayaient de l’attraper. Il fit feu sur l’œil et le repoussa. Il y eut un gros bruit visqueux d’arrachement suivi d’un hurlement de douleur prolongé. D’un même geste les flics visèrent l’œil et appuyèrent tous en même temps sur la détente. La gelée de l’œil se mit à couler en un flot liquide chaud qui tomba en vague sur le sol.

" On va se le faire ! C’est rien qu’un putain d’œil ! "

"Visez l’iris ! On va lui faire rendre tripes et boyaux à cette saloperie ! "


Ils flinguèrent la gélatine avec dégout et manquèrent de vomir tellement c’était écœurant. Et ils foncèrent tous sur le monstre abominable en ignorant leur peur.

Réalité

Non seulement il était blessé à l’épaule et pissait le sang mais en plus il venait de se prendre une balle dans la cuisse et une autre venait de manquer ses côtes à peu de choses près, une autre balle fusa près de son oreille. Les flics avançaient sur lui ! L’un de ses assaillants trébucha et tomba en plein sur lui, il l’écrasait de tout son poids.

Cauchemar

Le flic trébucha, il s’affala en plein sur l’œil, il hurla de dégout à cause de la sensation d’épaisseur humide et cartilagineuse puis il se mit à vomir sur l’œil tout ce qu’il avait dans l’estomac en une seule convulsion sans saveur. Il émit un hoquet bruyant et l’idée qu’il venait de vomir sur l’œil le fit recommencer ! Ses camarades le relevèrent, l’œil prit la fuite et ses tentacules disparurent, il avait laissé par terre un magma visqueux qui ressemblait à un mélange de blanc d’œuf à moitié battu et de morve. Puis les trucs visqueux se mirent à disparaître comme s’ils étaient tous en train d’émerger et de se réveiller, sortant enfin du cauchemar.

Réalité

Dégoulinant de vomi, l’Epouvantail se traina en colère le plus loin possible pour trouver une issue. Il ramassa sa hache d’incendie au passage. Il s’engouffra dans une pièce sombre et referma la porte avec violence tout en tentant de bloquer le battant de la porte avec affolement. Il se rendit compte qu’il avait laissé son terrifiant masque derrière lui dans la confusion. Les flics piétinèrent le masque en question tout en le poursuivant et pointèrent leurs armes vers la porte, l’un d’eux cria à Gordon :

" On le tient ! Il est à nous ! Il ne peut plus fuir désormais, il n’a aucune issue. Faut enfoncer la porte ! On va se le faire ! "

Grand silence

" Qui entre en premier ? "

" Toi ? "

" Et pourquoi c’est toujours moi ? "

" Parce que t’as le plus gros flingue. "

" Pas question ! Il va encore nous balancer un de ses trucs ou y’auras une espèce de main géante derrière la porte, après l’œil il va nous envoyer quoi à votre avis ? "

" Arrêtez de me regarder comme ça, c’est pas moi non plus qui entrerait en premier ! "

" Passe devant toi. "

" Et puis quoi encore ? T’as qu’à y aller toi! "

" Décidez-vous avant qu’il nous fausse compagnie! "
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