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 Event 2 = Sujet 4 : Deal sur les docks (Axel et Pamela)

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Gotham City
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MessageSujet: Event 2 = Sujet 4 : Deal sur les docks (Axel et Pamela)   Event 2 = Sujet 4 : Deal sur les docks (Axel et Pamela) I_icon_minitimeJeu 19 Avr - 21:03

Les événements récents troublèrent fortement le milieu criminel de Gotham. D'ordinaire habitués à de simples règlements de compte et à l'hégémonie des familles mafieuses depuis plusieurs décennies, le chaos propagé par le Joker en quelques jours n'avait pas laissé les criminels indifférents surtout qu'ils firent partie des cibles privilégiées du psychopathe grimé en clown. La transformation du mythe urbain de l'homme chauve-souris en réalité lorsqu'il apparut au grand jour lors des émeutes à la mairie de Gotham ne les laissèrent pas non plus stoïque. Dans quel monde vivons-nous pour voir apparaître des cinglés costumés ? Les vieux croulants de la mafia marmonnèrent avec nostalgie le bon vieux temps de la prohibition où tout était plus simple. Dans le même panier se trouve celui que les médias surnomment le Feu Follet Fou qui terrorise la ville en perpétrant des crimes pyromaniaques sur des personnes sans défense et sans raison apparente. La mafia n'a, certes, pas de leçons à donner sur ce domaine mais ses motifs restent "valables" dans le sens où leurs victimes sont des mauvais payeurs ou des concurrents mais très rarement des personnes ayant eu le malheur de croiser la route de la mafia. En dehors de l'appât du gain, c'est ce qui les distingue des tueurs en série. Néanmoins, ces quelques faits récents restent mineurs comparés à la nouvelle fracassante qui est présente dans chaque discussion sérieuse de mafiosos : le remplacement de feu le commissaire Loeb par le lieutenant Gordon. Le nouveau grand patron de la police de Gotham semble imperméable à la corruption, ne donne aucun signe de vices exploitables pour le faire chanter et encore moins de secrets embarrassants permettant d'avoir un certain contrôle sur les anges-gardiens de la cité. Une saloperie d'incorruptible ! Avec Loeb, il suffisait de lui graisser la patte pour ne pas avoir à se soucier de faire son business sans craindre de voir sa porte se faire enfoncer à grands coups de bélier mais là, il semblerait que le crime à des soucis à se faire. Ce n'est pas forcément une bonne nouvelle pour Gordon puisqu'il a désormais des ennemis mortellement dangereux et puissants.

En cette sombre soirée, le Pingouin ainsi que d'une poignée de criminels méconnus furent conviés par Howard Plunkett Sr à une importante réunion. Ce riche aristocrate éminemment influent servant d'intermédiaire entre les politiciens et les Falcones a fixé le rendez-vous dans un entrepôt désaffecté près des docks. Ne connaissant pas le sens de modestie et de discrétion, Oswald arriva en limousine devant la barrière du site de stockage abandonné. Un homme de main déguisé en gardien de nuit s'approcha du véhicule et braqua sa lampe-torche sur les passagers de la voiture à long châssis. Les quatre homme présents dans le véhicule ne dirent mot pendant l'inspection. Bossworth, l'imposant garde du corps afro-américain et ancien videur de boite de nuit conduisant la limousine, le fixa de son regard dur sans ciller. Raven, son voisin et qui est un cambrioleur sortit de prison par la voie des airs grâce au Pingouin, se désintéressa de la vérification. Sur la banquette arrière, le Pingouin et le second cambrioleur Jay eurent, eux aussi, une attitude différente. Contrairement à Bossworth restant impassible malgré son habituel regard de brute épaisse, Oswald montra ouvertement son mépris par sa façon de le regarder. Jay, le plus timide, observa ses chaussures de peur de faire quelque chose qui déplairait à l'un de ses coéquipiers.

« Vous êtes ? »

« Le Pingouin. Je suis attendu. »

Répondit le chef du quatuor au gardien qui, jeta un coup d’œil sur une liste d'invités, avant de relever la barrière de bois pour leur permettre d'entrer dans l'ancienne aire de stockage. Ils purent constater l'efficacité du dispositif de défense mis au point par Plunkett Sr. Une poignée d'hommes de main lourdement équipés d'armes à silencieux étaient dissimulés près de l'entrée avec pour consigne d'éliminer discrètement toutes personnes ne figurant pas dans la liste du gardien de nuit. A intervalles régulières, des porte-flingues surveillèrent l'arrivée de la limousine et, parfois, leur indiquèrent la route à suivre d'un simple geste du bras. Jay crut apercevoir une lumière provenant d'une grue surplombant un porte-conteneur rouillé et ancré à côté de l'entrepôt de stockage servant de lieu de rendez-vous. Fort probablement, un tireur isolé ayant brièvement trahit sa position en s'allumant une cigarette. La limousine s'arrêta devant le bâtiment où, vu les quelques voitures déjà présentes, ils ne seraient pas seuls. Ses occupants en sortirent.

Event 2 = Sujet 4 : Deal sur les docks (Axel et Pamela) Pingou14
Jay - Pingouin - Raven

L'énorme garde du corps s'adossa au véhicule pour la surveiller tandis que son employeur et les deux voleurs se dirigèrent vers l'entrée de l'entrepôt. Des types en imperméable et chapeau en feutre vérifièrent leur identité mais ne se soucièrent pas de leurs armes. Les trois hommes purent entrer dans le bâtiment poussiéreux où trônait une longue table au milieu de caisses de bois moisies. Surveillés par une douzaine d'individus armés de pistolets mitrailleurs, quatre criminels et leurs gardes du corps (ou de collègues)attendaient patiemment le début de la réunion. Tout comme le Pingouin, il s'agit de bandits solitaires ou de petits chefs de gang qui sont loin de pouvoir faire de l'ombre aux géants de la pègre comme Falcone ou Maroni. Oswald et ses gars prirent place et attendirent.

« On va attendre encore longtemps ? »

Demanda un homme aux cheveux gominés portant un blouson en cuir. L'un des hommes armés de Thompson fit un pas en avant.

« Soyez patient. Il y a des retardataires. »

« Comme ce cher Howard ! Il aurait pu avoir la politesse de nous accueillir lui-même ! »

« Monsieur Plunkett n'est pas là pour des raisons de sécurité mais il viendra lorsque vous serez au complet. »

Jay poussa discrètement du coude son ami Raven.

« Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? »

« Pourquoi on est là ? »

« Je te l'ai déjà dit cent fois ! On surveille la discussion. »

« Je sais mais qu'est-ce qu'il veut au patron ? »

« Aucune idée. A ce qui paraît, le boss est là parce qu'on a besoin de lui. »

« Et ces gars là ? »

« La même raison, je dirais. »


[Howard Plunkett SR n'est pas là. Racontez comment vous arrivez ici. On ne vous a pas dit pourquoi vous êtes conviés. Tout ce que vous savez c'est que c'est très important et bien payé.]


Dernière édition par Pingouin le Dim 22 Avr - 8:24, édité 1 fois
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Pamela Isley/Poison Ivy

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MessageSujet: Re: Event 2 = Sujet 4 : Deal sur les docks (Axel et Pamela)   Event 2 = Sujet 4 : Deal sur les docks (Axel et Pamela) I_icon_minitimeVen 20 Avr - 17:12

* Tu vas voir, Pam', tu ne le regretteras pas ! *

L'intéressée doutait fortement de cette affirmation. Mais d'un autre côté, elle commençait à sérieusement se lasser de se voir ravir la place d'ennemie publique numéro une. Ce qui expliquait sa présence ce soir, sur les docks, un décor pour le moins familier. L’Empoisonneuse en arrivait à connaître le dédale des conteneurs comme le dos de sa main, à force de venir y saboter des cargaisons ou d'y abriter des cobayes... Déjouant la plupart des patrouilles, récompensant d'un baiser mortel les rares individus qui réussissaient à la repérer dans son costume noir, Poison Ivy progressa jusqu'à l'entrepôt où devait se dérouler la rencontre.

* C'est beaucoup d'efforts pour éliminer un simple concurrent... * Songea la reine verte en examinant l'allure des environs de ses yeux émeraudes.

Tout était parti de ce "Feu Follet", dont les médias traquaient chaque pas, chaque fait, comme des vautours en mal de chair fraîche. Les tabloïds se déchaînaient, manquant de consommer toute l'encre de leurs imprimeries à décrire en long, en large et en travers avec quelle indolente manière le pyromane tueur déjouait les autorités, allant jusqu'à obliger le Batman à prendre part au tout nouveau jeu de Gotham : la quête des victimes du Feu Follet. Remuant violemment le couteau dans la plaie créée par le Joker, ce sociopathe fasciné par les flammes ne tarda pas à inquiéter tout un chacun, puisque son mode opératoire n'indiquait pas la moindre logique dans le choix de ses cibles. Un assassin adepte du feu se baladait à Gotham, tuant au gré de ses pulsions, et se montrant assez intelligent pour garder l'anonymat. Pamela, forte de son expérience à la GothCorp, sut dès le premier jour du "Long Halloween" qui se cachait derrière le sobriquet du Feu Follet.

Un jeune homme roux, qui s'était présenté sous une fausse identité et avait permis au docteur Isley de rester en vie malgré les émeutiers lancés à ses trousses, avait démontré un don rarissime : celui de pouvoir créer
ex nihilo des boules de feu. Indice supplémentaire : le rouquin s'était montré très agressif, impulsif et trompeur. Plus sournoisement qu'un serpent, il avait menti pour mieux servir ses objectifs. Qu'il passe à présent à la vitesse supérieure n'étonna pas la biochimiste le moins du monde. En revanche, elle n'aurait jamais cru que le criminel pyrokinésiste puisse déjouer les efforts déployés pour le jeter en prison aussi longtemps. Agacée, frustrée, l'Empoisonneuse décida de mettre fin à la mascarade en tuant le Feu Follet de ses propres mains. Dans un premier temps, il lui fallut interroger la pègre, pour savoir où trouver le roux. Les personnes ayant vu le mystérieux criminel n'étaient pas nombreux, mais la séduisante rousse avait les moyens de délier les langues. Ses discrètes enquêtes nocturnes sous les traits de Poison Ivy la conduisirent jusqu'à un certain Plunkett (Howard Senior de son prénom), un intermédiaire des Falcones qui donnait surtout dans la corruption de politiciens. En interrogeant l'un des gorilles de Plunkett, la défenseure de la Nature apprit qu'une réunion se tiendrait prochainement sur les docks, et qu'un chef de gang ressemblant beaucoup à son roux figurait sur la liste des invités. Intriguée, Pamela fit en sorte d'être ajoutée à la liste, glissant dans la cervelle malléable de sa victime une suggestion post-hypnotique.

* Je te rappelle qu'il est dangereux, Pam'. Nous n'aimons pas le feu, ni les flammes. Je t'avais demandé de tuer ce démon quand tu en avais l'occasion, et au lieu de m'obéir, tu lui as donné la chance de gagner ses lettres de noblesse dans tout Gotham. J'espère bien qu'à l'avenir, tu ne feras pas aussi peu cas de mes conseils, ma belle. *

La jeune femme ne répondit rien. Naturellement, elle s'en était voulue des semaines durant, réfléchissant, repensant à ce qui avait pu la décider à agir aussi bêtement. Mais à chaque fois, l'incompréhension et la rage finissaient par avoir raison de ses tentatives, et elle retournait enquêter dans les bas-fonds de la ville, tuant et empoisonnant tous ceux qui la prenait pour une prostituée ou une frêle demoiselle sans défense (ce qui, étonnamment, lui facilita ses recherches ; il était fascinant de voir à quel point tuer gratuitement vous faisait gagner le respect des hors-la-loi).

Atteignant l'entrée du périmètre de sécurité, Poison Ivy sortit des ombres, dévoilant son costume à l'éclairage sporadique des docks. Inspirée par les médias, qui avaient qualifiés la présente période de Long Halloween, la gracieuse rousse avait délaissé son traditionnel vert pour des atours nettement plus sombres, presque noirs. Ses cheveux arrangés en deux cornes de diablotins, étaient sur plusieurs mèches terminés par une pointe noire ; la vénéneuse criminelle portait un bustier à l'éclat de vinyle fermé dans son dos par une fermeture éclair brillante et tentatrice. Ses jambes gaînées de cuissardes, elle avait de longs gants noirs au bras. Des collants d'un vert pomme se devinaient sous la première épaisseur de vêtements. Sur son visage, Ivy avait dessiné un entrelacement de lierres autour de ses arcanes, allongeant ses cils pour augmenter l'intensité de son regard. Aucun loup ne dissimulait ses traits ce soir, puisque toutes les personnes conviées étaient des criminels. La seule tâche de couleur (qui attirait immanquablement le regard) avait une teinte rouge sanguine. Les lèvres de la séductrice, ornées d'un mortel rouge à lèvre, s'ourlèrent d'un sourire calculateur lorsqu'elle vint à la rencontre du gardien de nuit.


« Vous êtes ? » Demanda le vigile en braquant le faisceau de sa lampe sur le visage de la nouvelle arrivante.

Celle-ci se couvrit les yeux avec ses avant-bras, attendant que son vis-à-vis daigne baisser l'éblouissante source de lumière. Adressant un sourire reconnaissant au garde, elle répondit d'une voix suave :


« Poison Ivy. Mon nom a dû être rajouté récemment... »

- C'est exact... Confirma lentement l'employé de Plunkett, avant de se gratter l'arrière du crâne en réfléchissant à voix basse. C'est bizarre... Le patron avait bien dit qu'il ne modifierait plus la liste, la semaine dernière...

- Y a-t-il un problème ? Demanda la sculpturale rousse en se reprochant sensiblement de l'homme de main qui réfléchissant trop, se tenant prête à le réduire au silence.

- Non non, aucun... Allez-y, et dépêchez-vous ! Monsieur Plunkett n'attendra pas éternellement les retardataires.

Jetant un regard glacial au vermisseau qui osait lui donner des ordres, Ivy dépassa brutalement le portier, subissant sans s'en émouvoir le feu des œillades glissants le long de la chute de ses reins. Pamela reconnut des professionnels à la manière dont il la considéra froidement, comme si elle eût été une colonne de pierre terne et sans formes. Ce qui la mit mal à l'aise. L'essentiel de ses compétences se basait sur l'attrait qu'elle exerçait chez les mâles. Si certains se mettaient à lui résister, elle aurait des problèmes. Heureusement, en plus de ses lèvres, Ivy possédait deux pulvérisateurs. Celui de son gant gauche libérait un concentré de phéromones (de quoi apaiser les plus revêches) ; le droit recelait du sévoflurane, un gaz soporifique à action rapide (pour le cas où la tête de l'ennemi public numéro 1 vaudrait un meilleur prix vivant).
Un second contrôle d'identité démontra à l'Empoisonneuse qu'elle avait bien fait de ne pas simplement venir et droguer le portier, car dans ce cas, son intrusion aurait été découverte. Et entourée comme elle l'était de gardes armés de fusils automatiques, son espérance de vie serait tombé à proche de zéro en moins de cinq secondes.


* N'oublie pas : cherche le roux. Si c'est bien l'homme de la GothCorp, tue-le ! N'hésite pas à dévoiler son identité devant les autres, ça déclenchera une chasse à l'homme dont il ne pourra se tirer indemne. Et si ce n'est pas notre homme... Voyons si Poison Ivy ne pourrait pas améliorer ses finances au cours de la soirée... * Avança d'un ton complice l'alter-ego de la botaniste, qui pénétra dans le saint des saints avec lenteur, prenant bien le temps de dévisager chacun des autres invités.

Il ne fut pas difficile à la laborantine de distinguer les chefs de leurs employés : les seconds ne cessaient de regarder les premiers pour savoir quoi faire, et en général, ils étaient plus impressionnants que leur employeur. Appréciant d'être la seule représentante de la gent féminine, Pamela lança à la cantonade :


« Bonsoir, Messieurs. »

Deux mots qui suffirent à faire entendre sa voix de velours, et à tester son entourage. Les gardes armés de Thompsons restèrent de marbre, mais parmi les gros bras de l'assistance, certains frémirent, leurs pensées dérivant déjà très loin de leurs préoccupations initiales. Ce qui était d'ailleurs l'effet recherché : amener un maximum d'individus à baisser leur garde. Les lèvres décorées de la séductrice s'étrécirent lorsqu'elle remarqua que le Feu Follet ne figurait nulle part. Frustrée d'être venue pour rien, elle demanda, à tout hasard, et sans douceur :

« Sommes-nous tous arrivés ? »

- Non, il y a encore un autre gars qui ne devrait plus tarder. Affirma un des hommes de Plunkett.

* Tous les espoirs sont permis ! * Claironna l'éco-terroriste.

* Moui... Peut-être. * Rétorqua la biochimiste, moins convaincue, avant de souhaiter à voix haute :

« J'espère ne pas m'être déplacée pour rien. Je déteste rester sur ma faim... » S'installant à l'écart du groupe, la tentatrice s'amusa à lancer un clin d’œil enjôleur à l'homme situé face à elle, pour le plaisir de ruiner ensuite ses attentes.
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Axel Maximoff

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MessageSujet: Re: Event 2 = Sujet 4 : Deal sur les docks (Axel et Pamela)   Event 2 = Sujet 4 : Deal sur les docks (Axel et Pamela) I_icon_minitimeLun 23 Avr - 13:29

Le russe avala trois grands verres de Vodka, pas celle du pays provenant de la mère Russie. Simplement une piquette de Gotham. Bon elle n'avait pas gout chaude et douce qui descend dans le gosier comme celle du froid pays. Mais un peu comme un bouquet d"ortie qu'on grignote lentement. La piquouse dans le fond du gosier ne faisait pas énormément de bien à son estomac, ni aux pauvres intestins du rouquin. Il resta un long moment assis là en bordure de foret sur une petit bagnole de fortune, une Mercedes classe E. Simple voiture, car la seule chose qu'il avait put trouver dans de si petits délais.
Voilà déjà trois jours, qu'une invitation à une réunion venait de paraître. Un messager venant de la part du nommé Howard Plunkett faisait une petite réception sur les docks, afin de faire partager des informations. "De quelle genre et dans quel but" grogna Axel et déjà comment un homme aussi discret que le flambeur avait réussit à se faire repérer par se débile d'homme d'affaire.

Axel fourra son arme dans sa ceinture coiffa sa chevelure de feu et quitta l'endroit de détente. Il remonta dans la berline, démarra le contact et le bruit du moteur vibra. Une belle machine, le moteur chantait dans le calme de la nuit, le russe milliardaire, voyait enfin un peu de son ancienne vie dans cette simple bagnole. Sans homme de main, sans sécurité pour le suivre, le russe ne savait pas quoi faire pour la suite de cette nuit un peu trop sombre à son gout. Tout simplement une chose normale ici à Gotham.

La voiture fila à vive allure sur la nationale qui ramena le criminel en direction de la ville. Le repos bien mérité d'Axel, depuis la fin du calvaire suscité par le Joker. Avait permis au russe de retrouver une bonne partie de son endurance et la surtout la capacité à faire autre chose, des trucs bien étrange avec son pouvoir. Un secret qu'il gardera aussi longtemps que nécessaire. On dit souvent que l'alcool et mauvais pour le feu, car, il décuple sa croissance et force la fournaise à détruire tout sur son passage. Donc pour cette petite soirée, ou des convives aussi différent les uns des autres allaient se retrouver, le russe devait faire extrêmement attention à tous ses gestes et surtout dans ses paroles.

Environ une heure s'écoula avant que le russe ne retrouve le premier endroit qu'il trouva en arrivant à Gotham. L'escarmouche dans l'entrepôt et la poursuite au sac avec le Black Mask. Les colombiens, les motards, une folle nuit, l'une des meilleurs depuis son arrivée. Sans doute,parce qu' à la GothCorp, une belle créature lui chamboula le cerveau.
Il se vida l'esprit et gara la bagnole à hauteur de conteneur un peu plus de l'entrepôt de la réception. Des dizaines de voitures si trouvaient déjà, d'innombrables voitures de marques et de grandes classes. Une bagnole bien spéciale attira son regard, le russe resta un moment à contempler le design et la beauté de cette œuvre.

Les mains dans les poches, le costard bien ajusté, les cheveux gominés comme il faut. Le russe avança vers l'entrée du bâtiment, des gardes avec des fusils automatiques attendaient devant les lieux. Quand le rouquin approcha, l'un des gardiens, un noir chauve, arma sa mitrailleuse et beugla:

"Qui êtes-vous monsieur?"

Axel se mit à ricanait, sa voix lourde résonna sur les murs en ferraille et s'envola dans cette nuit sans bruit. Avant de répondre:

Axel Maximoff, Monsieur Plunkett attend ma venu.

Le noir lui demanda d'attendre et regarda sur un papier§. Certainement le bulletin de réception avec le nom des arrivants, marqué dans des colonnes. Axel se mit à sourire, ses yeux brillaient de malices. Soudain le gardien annonça:

"Vous êtes le dernier monsieur Maximoff, la réunion va bientôt commencer!"

Le russe remercia le gardien et l'excusa. Il entra dans le bâtiment, il pouvait déjà entendre les discussions des convives. L'endroit était noir de monde. Des voyous, des criminels, magnats de la pègre. Tous les plus puissants bandits de la ville devaient se trouver sur les docks, plus précisément dans le bâtiment. Subitement, le regard d'Axel se retarda sur un corps svelte, magnifique. Puis sur une chevelure rousse, comme la sienne. Il put enfin remettre un nom sur l'inconnue. La chercheuse de la GothCorps, madame Pamela.

Que viens-t-elle faire ici?
Se murmura Axel.

Bien qu'il aurait aimer prendre les devants et allait discuter avec elle. Axel se retourna et alla se mettre dans un coin sombre de l'entrepôt. Collait contre un pilonne métallique, il continua son inspection, un gros bonhomme avec un haut de forme. Plus petit que ses deux sbires attira l'attention du russe. Les autres n'étaient pas aussi intéressant. Quand l'hôte entra, Plunkett venait d'apparaître. La soirée pouvait commencer!!
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MessageSujet: Re: Event 2 = Sujet 4 : Deal sur les docks (Axel et Pamela)   Event 2 = Sujet 4 : Deal sur les docks (Axel et Pamela) I_icon_minitimeSam 28 Avr - 21:36

Peu après son arrivée avec ses deux ersatz de cambrioleurs lui servant de gardes du corps, une nouvelle personne fit son entrée dans l'entrepôt. Au contraire de la grande majorité des petits criminels conviés à la réunion se faisant escorter par des hommes de main ou des amis, ce fut une splendide jeune femme n'ayant pour unique protection sa beauté sulfureuse diminuant de moitié le quotient intellectuel des convives. Raven, se trouvant entre Jay et le Pingoun, donna un coup de coude discret à son collègue lorsque ce dernier fit un petit coucou de la main en souriant béatement à la délicieuse invitée de la soirée. Bien que moins crédule que son simplet de voisin mais néanmoins jaloux du peu de concurrence, Raven lui fit les gros yeux avant de subrepticement poser ses bras sur la table pour montrer sa musculature à la belle. Même le Pingouin ne put être indifférent aux charmes de la rousse qui, par sa tenue vestimentaire clairsemée de rares couleurs, lui donna ironiquement une réflexion proche de la vérité.

« Raven ! Qui est cette belle plante ? »

Murmura le petit gentilhomme en utilisant les muscles de sa mâchoire et ses petites dents pour faire passer son porte-cigarette d'un coin de ses lèvres à l'autre extrémité.

« Je l'ignore, patron. »

« Par moment, je me demande à quoi vous servez et pourquoi je vous ai fait sortir de prison. »

Le réprimanda t-il à demi-voix sans cesser de garder son sourire charmeur et les yeux braqués sur l'être bipède de sa convoitise. Il se releva en retirant son haut-de-forme d'une main et, l’apposant contre son torse, fit une légère révérence à l'intention de la mystérieuse femme.

« Votre gracieuse présence a suffit pour imposer le silence dans ce lieu indigne de votre beauté. La politesse m'oblige à vous présenter mes plus humbles excuses pour ne pas vous avoir présenté plus tôt mes salutations. C'est un grand plaisir de voir le deuxième astre céleste tomber du ciel enjoliver ces lieux insalubres qui dénotent parfaitement avec ces messieurs dont nous devrons accorder la parole. Ma chère, le Pingouin vous salue bien bas ! »

Certains des criminels attablés comprirent l'insulte sournoisement dissimulée à leur égard dans ce rond de jambe et contre-attaquèrent presque aussitôt alors qu'Oswald se rassit. Un lieutenant d'une triade chinoise de faible importance répliqua.

« Bien bas ! HA ! En t'inclinant davantage, ton nez se serrait planté dans la table ! »

Le Pingouin vit rouge et son sourire s’effaça. Se moquer de lui et plus particulièrement de son physique sans compter la présence de la femme dont il a tenté une manœuvre de séduction lui firent oublier ses bonnes manières.

« Et c'est un petit bridé qui me dit ça ? Dis-moi... quel âge as-tu ? C'est pour savoir depuis combien de temps tu utilises un marchepied pour te hisser sur la cuvette des toilettes ! »

« Je suis suffisamment âgé pour botter tes grosses fesses mais si je fais ça, j’abîmerais la seule partie de ton corps qui t'embellit ! »

« Ah oui ?! Moi, je n'ai pas besoin de viser aussi bas pour te botter le train vu la tête que tu as !! »

Un tueur sud-américain doté d'une voix de ténor mais à l'accent fort prononcé, ajouta à l'insulte du chinois prononcée dans sa langue natale une attaque verbale qui fit l’unanimité.

« Tu te crois fort, Pingouin ? Peut-être. Mais il n'empêche que tu as l'air aussi ridicule que l'oiseau de ton surnom quand on sait que Janice Garland ne t'a pas seulement pompé le contenu de tes bijoux de famille. »

Pingouin devint cramoisi en entendant cette douloureuse mais véridique atteinte à son honneur. Cette prostituée de luxe avait couchée avec de nombreux patrons de la pègre gothamite avant de s'enfuir avec le contenu de leur porte-feuille. Tout comme Falcone, Maroni et leurs fils, Oswald s'était fait pigeonner par cette bimbo aux arguments naturels imparables. Les criminels s'esclaffèrent sans retenue devant la déconfiture du Pingouin qui ne sut quoi leur cracher comme ignominie après ce coup de théâtre. Tous ces pots-de-vin, tous ces efforts pour maquiller son déshonneur n'avaient pas suffit à empêcher cette bande de rufians de connaître l'hilarité de sa récente crédulité sexuelle. Certains des hommes de mains rajoutèrent davantage de malaise en ricanant alors qu'ils étaient restés imperturbable depuis le début de la réunion. Jay pouffa de rire lui aussi mais un nouveau coup de coude de Raven abrégea sa bonne humeur pouvant lui coûter la vie si Cobblepot s'en serait aperçu. Ce dernier se jura de donner un parfum d'Orient à une douzaine de boite de conserve de pâtés pour chien en foudroyant le chinois du regard. Quant au type ayant énoncé sa déroute sexuelle, il ira probablement participer au fondations d'un bâtiment bétonné.

Alors que les rires diminuèrent d'intensité, un homme entra dans l'entrepôt. Roux et seul tout comme la magnifique et unique représentante de la gent féminine du coin sans pour autant attirer la même attention. Encore aigri par les moqueries, Oswald jeta un bref coup d’œil sur l'espèce de Poil de Carotte les ayant rejoint mais resta loin d'eux. Un "marginal sans importance" en conclut le cambrioleur de petite taille.

« Messieurs, je suis enchanté de voir que mon invitation vous met de bonne humeur. »

Un homme escorté de deux gorilles armés arriva de l'autre côté de la salle en sortant de l'ombre. L'air distingué, Howard Plunkett Senior accorda un bref sourire amical à l'assistance pour accompagner ses salutations distinguées avant de redevenir sérieux. Semblable à sa tenue vestimentaire et son attitude à un politicien en pleine campagne électoral dans les coulisses, l'intermédiaire de la mafia s'assit en bout de table en saluant la jeune rousse.

« Mademoiselle. »

Il observa la bande de malfrats lui faisant face. Parmi eux, il y aura des criminels qui feront parti de l'élite du crime organisé de Gotham. Ils sont faibles mais très ambitieux. Rien de surprenant qu'Howard ait rassemblé autant de gardes armés pour assurer sa sécurité et empêcher ses invités de s’entre-tuer. La plantureuse criminelle est probablement le genre de femme qu'il faut ne pas approcher avec insouciance. Sa beauté dissimule sûrement un aspect plus mortel pour qu'elle soit présente en ces lieux. Le petit rondelet en nœud papillon est moins trompeur que cette dernière. Alors qu'on peut tomber facilement tomber dans le piège tissée par la belle, le Pingouin dissimule mal sa malveillance. Oswald affichait un sourire avenant pour faire bonne figure auprès de son hôte mais personne n'est dupe. Derrière ce masque de bienveillance et sa tenue de gentilhomme se cache un être perfide qui n'aurait aucun remord à phagocyter les territoires de ses collègues ici présent. Il fait penser à un diable déguisé en Père Noël. Quant au plus discret groupe, le roux resté en retrait inquiéta, avec parcimonie, Plunkett. Le quinquagénaire se demanda s'il n'est qu'un misanthrope ne souhaitant pas se joindre à eux ou si les raisons de son éloignement sont plus vils.

« Je vous remercie d'avoir accepté de me rejoindre. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Howard Plunkett. Je veille à ce que mes... partenaires financiers puissent avoir une liberté totale dans leurs actions auprès des pouvoirs politiques en place. Comme vous le constaterez, aucun d’entre eux n'est présent à cette table. De plus, l'affaire qui vous amène ici n'a aucun rapport avec eux. »

Un homme distribua à chacun des convives une grande enveloppe marquées au nom de leur destinataire.

« Vous trouverez là-dedans des consignes et autres informations relatives à la tâche qui vous est demandée. Exécutez-la et vous recevrez cent mille dollars chacun ainsi que mon soutien pour gravir rapidement les échelons de votre... profession. Et n'oubliez pas que le contenu de votre enveloppe ne concerne vous et vous seul. N'en parlez pas à vos voisins. »

Curieux, Oswald l'ouvrit et y trouva une photographie représentant un mendiant discutant avec un officier de police devant un bâtiment vétuste. Un document papier détaillant les lieux que le sans-domicile fréquente, ses fréquentations et un bref résumé de la mission que doit effectuer le Pingouin.

    Éliminez Ron Culer en faisant passer sa mort pour un accident. Cent mille dollars en cas de succès. Dix mille si sa mort ne passe pas pour un accident.


* Zigouiller un clodo en faisant attention que sa mort passe inaperçue ?! C'est une blague ? Ça fait plusieurs semaines que le Feu Follet Fou fait une razzia chez les... ! *

Pensa le Pingouin en voyant la tâche qu'on lui a attribuée et en s'arrêtant dans sa réflexion en se remémorant les forfaits du tueur en série pyromane. Pourquoi se préoccuper de la façon de maquiller le meurtre d'un mendiant alors qu'un meurtrier massacrent sans vergogne ses semblables ? L'idéal serait de le tuer puis de le brûler pour accuser le Feu Follet Fou de ce crime et ainsi ne pas s'inquiéter de la police. Et puis, pourquoi un type aussi influant que Plunkett voudrait se débarrasser d'un sans-abri ? Pourquoi maquiller sa mort étant donné le carnage du Long Halloween ? Pourquoi ne pas demander à Falcone de se charger de cette sale besogne étant donné qu'il travaille pour lui ? Oswald sentit l'entourloupe de cette proposition. Tout ça ne sent pas bon, c'est un homme avec un nez aquilin qui vous le dit !

Oswald braqua son regard perplexe sur l'homme d'affaires. Quelle raison pousserait Howard Plunkett Senior, un homme puissant et influant, de payer rubis sur l'ongle le meurtre d'un mendiant ? Qu'est-ce que ce mendiant a t-il fait pour mériter une mise à mort aussi complexe ? Le Pingouin balaya de ses petits yeux porcins les autres criminels réunis dans l'entrepôt. Une autre série de constats vient de naître. S'ils n'ont pas le droit de voir la mission de leurs voisins, cela signifie que leurs objectifs sont différents et, qu'assemblés, ils formeraient le puzzle dévoilant la véritable raison de cette réunion. Oswald n'est pas le genre d'hommes qui crache facilement sur autant d'argent facile mais son esprit est si retors qu'il veut savoir s'il n'y a pas moyen d'en gagner davantage. Howard Plunkett essayerait-il de dissimuler quelque chose d'important ? L'un des malfrats avec le même état d'esprit prit l'initiative.

« C'est bien beau tout ça mais où est l'arnaque ? »

« Il n'y en a pas. C'est extrêmement sérieux. »

« J'ai du mal à vous croire sur parole. Tout ce pognon pour que je dégomme un simple flic... Il s'est fait votre femme ? Je n'ai pas l'impression que vous préparez un gros coup qui rapporte un max de blé alors... qu'est-ce que vous y gagnez ? »

« J'ai mes raisons ! C'est tout ce que vous avez besoin de savoir ! »

Parallèlement à cette dispute, Oswald observait avec minutie la photographie de sa cible et, étrangement, il eut l'impression d'avoir une impression de déjà vu. Le mendiant, le policier, le bâtiment délabré, rien de véritablement utile jusqu'à ce que la vue de la civière en arrière-plan lui permit d'avoir le déclic recherché. Il doit y avoir un macchabée sous ce drap. Cadavre, bâtiment abandonné, mendiant. Sa cible est... un témoin du Feu Follet Fou ! Howard Plunkett Senior veut s'en débarrasser ! Mais pourquoi ?

[Pamela a reçu pour consigne d'éliminer Timothy Clawns et de maquiller sa mort. Il n'est pas indiqué qu'il s'agit du médecin légiste qui s'est chargé de la plupart des victimes du Feu Follet Fou. Quant à Axel, tu dois éliminer Roberto Daliva, un proxénète. Il n'est pas dit qu'il s'agit de l'employeur de la victime, amante et prostituée Carol Neilton dont le mac s'était éprit et menant sa propre enquête pour retrouver le pyromane et venger sa mort.]
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Pamela Isley/Poison Ivy

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MessageSujet: Re: Event 2 = Sujet 4 : Deal sur les docks (Axel et Pamela)   Event 2 = Sujet 4 : Deal sur les docks (Axel et Pamela) I_icon_minitimeDim 13 Mai - 20:55

[HRP]Je suis parti du principe qu'Axel ne connaissait pas Timothy Clawns. Si tu voulais que ce soit le cas, j'éditerai, aucun soucis Wink[/HRP]

La réaction à son œillade ne se fit pas attendre. Dans l'assistance, un grotesque bonhomme au physique ingrat, revêtu d'atours censés faire oublier son allure repoussante, s'avança jusqu'à s'incliner pour saluer dans les formes son interlocutrice. Amusée par le comportement de son courtisan de poche, la belle criminelle ne quitta pas du regard le gentleman au nez aquilin, appuyant ses mains sur ses hanches.

La voix et l'haleine du nabot manquèrent de faire défaillirent l'Empoisonneuse, qui prit sur elle pour conserver un visage agréable et attentif. A l'opposé, le vocabulaire et la politesse sur lesquels reposaient les distinguées paroles de son vis-à-vis au monocle incitèrent la reine verte à ne pas le classer trop vite dans la catégorie des déchets humanoïdes sans importance. Afin de l'inciter à approfondir ses propos, l'ingénieuse tentatrice ouvrit de grands yeux en écoutant les compliments faits à son attention, posant une main sur son visage pour mimer la gêne. Autour du tandem, les autres personnes invitées patientaient en silence. Pamela pouvait presque entendre les rouages de leurs cerveaux étriqués tandis que la plupart s'efforçaient de comprendre le sens des éloges déversées par l'orateur au haut-de-forme. Ce dernier ne devait pas fréquenter beaucoup d'intellectuels.


* Il nous mange déjà dans la main, et pourtant, il n'est pas drogué. Ces mâles, tous les mêmes ! A un tel point sensibles aux charmes féminins que ça en deviendrait presque inintéressant de les manipuler. Mais au moins, on ne manquera pas d'esclaves pour mener à bien les basses besognes... Relativisa Ivy avec dédain. Et puisque nous ne manquerons pas de partisans, pourquoi ne pas d'emblée sélectionner les plus costauds ? Ces mammifères ne nous servent qu'à accomplir des travaux manuels, on se passera des mâles instruits trop prompts à demander leur part du butin.

- Je ne suis pas d'accord, Ivy. Enchaîné par les phéromones, ce monsieur pourrait avoir son utilité. N'oublies pas qu'il est vraisemblablement chef d'un quelconque gang. Les personnalités comme lui savent des choses. Des choses que les dignitaires ignores. Boyle a son intérêt, mais pour assurer notre mainmise sur la ville, nous aurons besoin de connections avec la pègre. Autant commencer tout de suite à préparer le terrain. * Contra la militante écologiste.

Puis le discours du difforme gentilhomme atteint son point d'orgue, et l'une comme l'autre des facettes de la rousse tiquèrent.


*Pingouin ? *

Laissant le parterre de malfaiteurs conspuer le faiseur de courbettes, l'éco-terroriste se retira en elle-même, réfléchissant aux implications de sa découverte. Le Pingouin avait précédemment fait parler de lui dans le Gotham Globe, figure de l'ombre d'un individu nourrissant l'ambition de détrôner la mafia de son siège doré. Une mentalité qu'avait sans appel condamnée la plantureuse rousse, jugeant que le téméraire criminel n'espérait que déloger d'imbéciles mammifères pour asseoir son postérieur de volatile sur leur empire. Aucune idéologie derrière ses aspirations autre qu'une quête assoiffée d'argent et de pouvoir. Au vue du bonhomme, il apparaissait évident que son physique était responsable de l'orientation de ses fantasmes. Laid, mal-aimé, son idéal devint peu à peu la gloire, le renom et l'autorité à mesure que les quolibets s’amoncelaient sur son dos voûté.
Loin, très loin dans l'esprit de la biochimiste, dans un recoin oublié, le dernier morceau d'empathie de la jeune femme se mit à compatir au sort du Pingouin.

Puis IL entra dans la pièce, éclipsant tout le reste.
Ivy le repéra tout de suite, ses pupilles braquant un regard intense sur la chevelure épaisse et rousse du jeune homme qui s'intégrait au cercle sans un mot, tel le lupin roublard que l'Empoisonneuse le savait être. Sans déroger aux habitudes, il voyageait seul, dédaignant la compagnie protectrice d'hommes de main pour assurer ses arrières. D'un autre côté, le jeteur de flammes avait largement assez de répondant pour dissuader les agresseurs. Ses solides épaules soulignées par le même costume noir que celui qu'il portait lors du siège de la GothCorp, le pyrokinésiste parut reconnaître en la demoiselle le docteur Isley. Un éclair de lucidité qui amusa la sculpturale messagère de la Nature, au sein du contexte.

Une assemblée de dangereux criminels, réunis pour une mystérieuse raison, occupée à se disputer entre eux. Tous avaient le profil de l'emploie : musclés, imposants, armés au minimum d'un pistolet, transpirant un karma négatif. Hormis deux silhouettes solitaires : une innocente et très attirante jeune femme, ainsi qu'un anonyme rouquin ne payant pas de mine.


* Et pourtant, nous sommes les seuls qui importent. Au sein des cloportes, nous sommes les géants. * Se gargarisa la tueuse au baiser avec fierté.

Perdus dans la masse de malfrats bas de gamme, deux anomalies venaient de se rencontrer, et de ce reconnaître pour ce qu'ils étaient : des dieux parmi les insectes. L'un bouteur de flammes mortelles ; l'autre maîtresse d'une nature létale. Tous deux indifférents aux pathétiques humains se bagarrant pour de moindres détails, leurs chamailleries ressemblant presque aux piaillement d'oiseaux tant ils sonnaient vides de sens et d'intérêt...


* Tu as un plan pour le tuer ? On agit tout de suite ? Vu la facilité avec laquelle ces babouins nous ont adoptée comme leur reine légitime, il serait enfantin de leur ordonner de crible de balles le Feu Follet Fou... *

La réponse d'Ivy ne vint jamais, car à cet instant, Howard Plunkett se matérialisa. Il avait dû profiter de la distraction provoquée par les éclats de voix pour ne pas être remarqué et créer une arrivée en scène magistrale. Pas exceptionnel, mais néanmoins malin. Ce rusé renard savait également y faire avec les mauvais garçons, à en juger par la tranquillité avec laquelle il accueillit ses invités. Ne voyant pas quel bénéfice elle pourrait tirer de cet intermédiaire, la reine verte ne tenta aucune manœuvre de séduction. Rien d'entrée de jeu, du moins... Si il s'avérait plus tard que Plunkett s'apparentait plus à une tour qu'à un pion, la séductrice rousse ferait en sorte de devenir son idéal féminin.

Howard débuta son monologue par une brève présentation, suivit d'un petit aparté sur le particularisme de la soirée. Lui, avocat du Diable à Gotham, susurreur de mielleuses promesses aux pontes de la ville, qui conviait une troupe hétéroclites des bas-fonds pour... Quoi ?


* Ivy, je crois qu'on est tombé sur quelque-chose de gros. Très gros, même. Cette histoire semble trop bien organisée pour ne pas amorcer un événement de haut vol. Et si on en profitait ? Pour... Tirer notre épingle du jeu ?

- Tout que le lance-flammes sur patte meurt, je te suis, Pam' ! * Assura distraitement l'Empoisonneuse, avant de prêter une oreille attentive à la suite des explications de leur hôte.

Les consignes ne laissaient pas le moindre doute : on avait contacté chacun d'entre eux dans un but extrêmement précis. Avec une récompense de cent mille dollars par équipe... Ajouté au fait que chacun devait tenir secrète sa tâche, tout laissait penser que Plunkett n'agissait pas en son seul nom. Le montant des récompenses excédait ce qu'un intermédiaire de la mafia Gothamite pouvait amasser en une vie de travail. Quiconque se tenait derrière les consignes appartenait à la fine fleur de Gotham. A moins qu'il ne s'agisse d'une sorte de consortium de malfrats ? Les questions se bousculaient dans la tête de la biochimiste.


* Et pourquoi agir maintenant ? Le Feu Follet Fou fait-il partie de leurs plans ? Ou bien est-ce le hasard du calendrier ? Non, je n'y croie pas ! Tout ça sent trop le méticuleux pour laisser penser que les derniers meurtres récents ne soient pas inclus dans la mécanique en marche. C'est... Ivy ?

- Oui, ma belle, je sais. C'est sacrément difficile d'y voir clair, à travers tous ces écrans de fumée. Celui ou ceux à l'origine de cette histoire se donnent beaucoup de mal pour qu'on ne puisse rien deviner du but final de la manœuvre avant qu'il ne soit trop tard... Et si on regarde un peu notre ordre de mission... "Éliminer l'homme de la photo. Cent milles dollars si ça passe pour un accident, dix milles sinon". On fait difficilement moins explicite. *

Les soupçons qui traversaient l'esprit de nombre des convives trouvèrent un écho dans la bouche de l'un d'eux, qui néanmoins ne fit pas beaucoup avancer les choses. Haussant brièvement un sourcil, l'Empoisonneuse grinça mentalement :

* Triple idiot ! Bien sûr qu'il ne va pas te dire que c'est un piège, ou une arnaque ! D'où sort-il, ce crétin-là ? Ils l'ont sorti de sa cage au Zoo de Gotham ? Macaque de malheur ! On peut dire adieu à un interrogatoire subtil, grâce à lui. Howard se méfiera, il suspectera qu'on cherche à le faire parler. Même drogué, il n'est pas dit qu'il passerait à table. Et avec nos moyens limités, mieux vaudrait que l'on agisse qu'une fois assurées de notre réussite. Bon, au moins, on a appris un élément supplémentaire : chacun doit tuer quelqu'un. Il paraît très peu probable que seuls lui et nous ayons à charge d'éliminer une cible. Et à en juger par les éclats d'incompréhension qui trahissent le trouble général l'hypothèse est juste. Donc... On veut nous faire faire le ménage, mais interdiction de nous concerter. Ce qui signifie qu'en réunissant nos connaissances, nous serions susceptibles de voir le fil d'Arianne du plan du/des commanditaire(s). Beaucoup d'argent en motivation pour être certain que la besogne sera accomplie d'une façon ou d'une autre. Il est donc vital pour la machination que nos cibles périssent. Hum... Pam' ? J'ai une idée. Et ça va te plaire : on y est gagnantes sur tous les plans. *

Ses doigts gantés ondulant dans l'air au fil de ses réflexions, la reine verte revint soudain à elle. Alentour, les uns et les autres se dispersaient, chacun de leur côté. Fugitivement, la biologiste croisa le regard du maître des flammes, avant de pointer une zone en arrière-plan avec insistance. Le message était clair : "rejoignez-moi là-bas." La vénéneuse écologiste se reposa sur l'intensité de ses iris et sur l'attrait de sa tenue pour considérer que l'homme ne lui poserait pas un lapin. Ignorant superbement le trentenaire en costume, elle se déhancha avec assurance droit sur le Pingouin, les paupières légèrement inclinées, comme pour atténuer son regard de braise. En revanche, aucune retenue ne transparaissait sur le balancement de ses courbes, ni sur ses lèvres à l'éclat vermillon, étirées en un sourire appétissant. S'arrêtant à quelques pas du gentleman, elle roucoula d'un timbre duveteux :

« Ne prêtez pas l'oreille aux mesquineries des tout-venants. Ils ne le méritent pas. Sachez que j'ai un faible pour les hommes d'esprit. Se muscler n'exige qu'un peu de transpiration, n'importe quel singe pourrait le faire. Mais l'intelligence... N'est accordée qu'aux méritants. »

Un ton plus bas, elle murmura, provocatrice belle en diable :

« Et ça vaut aussi pour moi, trésor... »

Déesse déambulant au sein des mortels, la tentatrice se retourna d'un volte-face langoureux, offrant une dernière fois ses atouts en spectacle tandis qu'elle s'éloignait à une allure modérée, opérant une fois couverte du manteau de l'obscurité un large détour pour venir se poster au lieu de rendez-vous, une zone dissimulée des regards par un amas imposant de conteneurs usagés. L'éco-terroriste espéra que le Feu Follet avait eu assez de cervelle pour comprendre que la comédienne s'était mise en avant uniquement pour distraire les hommes et lui donner l'occasion de filer à sa rencontre sans être vu.

* Ne le sous-estime pas, mon chou. Ceux qui sous-estiment leurs ennemis sont des faibles, voués à échouer dans leurs combats. Méfie-toi de ce personnage. Tiens-t'en à mon plan : on propose au rouquin une entraide pour s'assurer de toucher les cent milles dollars afin de découvrir l'identité de sa cible. Puis on fait en sorte de le filmer ou au moins de le photographier alors qu'il utilise ses dons, et on montre la preuve aux autres criminels. Le Feu Follet Fou sera liquidé, et nous, on pourra réfléchir tranquillement à ce qui se trame dans l'ombre.

- Et si il n'acceptait pas de coopérer ? Si il se méfiait ? Impossible de le prendre en flagrant délit s'il refuse notre aide.

- Dans ce cas, tue-le. On prétendra qu'il voulait connaître l'identité de notre cible, et je suis convaincue que Plunkett approuvera notre décision. Il est du genre à ne rien vouloir laisser au hasard. Plus procédurier, tu meurs ! * Plaisanta à demie la tueuse en toisant froidement le jeteur de boules de feu, apparemment assez malin, qui l'attendait derrière les conteneurs.

Souriant méchamment en prévision du désarroi qui ne tarderait pas à étrangler l'assassin en série, Pamela lâcha à voix basse, pour être sûre que seul son interlocuteur l'entendrait :


« C'était particulièrement pervers de vous insinuer à cette réunion... A moins que vous ne fassiez partie du plan ? Ce qui est possible, après tout. Chacun de nous semble avoir été encastré comme une pièce dans un gigantesque puzzle : précisément là où nous jouerions le meilleur rôle. Même à moi, qui me suis pourtant inscrite à la dernière minute, il échoit une mission à ma mesure. Vous ne voyez pas où je veux venir... Monsieur le Feu Follet Fou ? »

Le rictus triomphal de la jeune femme s'évapora transitoirement lorsque son interlocuteur la détrompa. Son idée initiale, contraindre le jeune homme à l'aider en échange de son silence, se heurtait à la relative solidité des nerfs du tueur pyromane. N'ayant que quelques secondes pour réagir, Ivy souffla :

* Il veut jouer au plus malin ? Très bien ! Simule la crédulité, laisse-lui penser qu'il t'a trompée. De cette manière, il se montrera assez confiant pour utiliser son don devant tes yeux. Si on le menaçait maintenant, il n'aurait qu'à s'en tenir aux armes conventionnelles pour se tirer d'affaire. *

Soupçonneuse, la maîtresse des plantes dévisagea longuement l'impétueux acteur, recherchant visiblement un signe trahissant son mensonge. Incapable de détecter le moindre tressautement de paupière, la plus petite veine palpitant, la demoiselle feignit de se rendre à l'évidence. Désarmée, elle admis, non sans réticences, et au volume d'une conversation :

« Ce n'est peut-être pas vous, alors... Mais qui, dans ce cas ? Et puis... Toutes ces histoires de missions secrètes, ces mystères qui se suivent sans fin... J'ai horreur de ne pas savoir dans quoi je mets les pieds. Pas vous ? »

S'appuyant contre une paroi métallique, la biologiste rousse porta son équilibre sur une seule jambe, balançant l'autre tout en réfléchissant, les lèvres plissées. Relevant la tête, elle adressa un regard complice à son comparse, revenant à un volume sonore plus discret pour poser LA question :

« Et si... Nous unissions nos forces ? Pourquoi ne pas s'aider l'un l'autre ? Naturellement, cela implique que nous nous montrions respectivement le contenu de nos enveloppes, ce qui serait une violation flagrante des consignes données par Plunkett. Mais de la sorte, peut-être pourrions-nous comprendre ce qui se prépare. En ce moment.. Et au pire, chacun serait assuré de finir la journée avec cent milles dollars en poches. » Souligna doucement la belle rousse pour aiguillonner l'appât du gain de son interlocuteur.

* En supposant que l'on soit payés... Si Howard a le quart de l'intelligence que je lui attribue, il fera en sorte de nous supprimer en fin de course. Ce qui suivrait sa logique : pas de témoins, pas de problèmes. * Envisagea sombrement Ivy sans le mentionner oralement.

Lâcher un nuage de phéromones sur le jeune homme pour s'assurer de son obéissance était tentant ; cependant, gâcher un de ses précieux atouts rebutait énormément l'Empoisonneuse. Il lui parut plus pertinent d'économiser ses cartes, quitte à se retrouver piégée par sa propre avarice. En revanche, elle pouvait encourager sa cible à accepter son offre... Un peu de séduction à l'ancienne ne lui coûterait rien ,et pouvait rapporter gros. Presque timidement, mais avec une grâce et une féminité presque paralysante de sensualité, Poison Ivy s'installa à vingt centimètres du jeteur de boules de feu. Deux yeux d'un vert chlorophyllien vinrent à la rencontre de ceux de l'homme en costume noir, l’entraînant loin, très loin, tel un gouffre sans fond. Les lèvres de l'Empoisonneuse se mirent en mouvement, dansant un fascinant ballet à deux, soufflant une voix tiède et caressante à l'oreille :


« Vous et moi sommes bien supérieurs à tous les autres crétins de cette ville... Leurs règles ne s'appliquent pas à nous. Pas plus que leurs codes. Vous et moi sommes faits pour régner. Vous et moi sommes liés... Destinés à devenir roi et reine de cet empire. Ensembles, personne ne nous arrêtera. Nous serons... D'invincibles seigneurs, libres d'agir comme bon nous semblera. Joignez-vous à moi... Vous n'aurez plus jamais à le regretter. » Assura la reine verte d'un timbre de sirène, ses doigts se promenant suggestivement sur le torse de celui qu'elle prévoyait de tuer.

Un sourire illumina ses traits resplendissants lorsque le malfrat roux lui signifia son accord. S'éloignant légèrement du repoussant mammifère puisque son but avait été atteint, l'éco-terroriste amorça la phase suivante de sa machination personnelle, décachetant amoureusement son enveloppe avant de tendre la photographie et le texte joint à son partenaire.


« En gage de ma bonne foi, je te dévoile mes cartes la première. Voici ma cible. Prise en pleine rue, et sûrement pas sur son lieu de travail... Donc à part une description physique, on ne m'a rien dit de lui. Est-ce que toi, tu l'aurais déjà vu ? » S'enquit à tout hasard la jolie plante aux épines fatales.

* Je peux me tromper, mais selon moi, il y a de bonnes chances pour que le sujet de la photo soit une sorte de célébrité, dans son domaine... Le problème, c'est que si on ne sait pas dans quel branche il travaille, on pourrait chercher des jours entiers sans rien dénicher de concret. Dans quel endroit peut-on trouver des gens connaissant toutes les personnalités de tous les domaines existants ? * Soliloqua l'alter-ego de Pamela en faisant profiter son hôte de ses déductions. La solution vint assez simplement à la doctorante.

* Le Gotham Globe ! On y trouve, à tout heure des journalistes qui couvrent toutes sortes d’événements : tournois sportifs, congrès scientifiques, affaires de police, concerts de musique... Et en cette nuit, à défaut de journalistes, il nous suffira de fouiller les bureaux pour dénicher des indices sur ma cible. C'est donc par le journal officiel de la ville qu'il faut entamer nos recherches. *

Mains calées sur ses hanches, un demi-sourire tirant sur la commissure de ses lèvres, la criminelle s'adressa à son allié pyromane, son ton aussi doux et agréable à entendre que du satin glissant sur la peau :

« Et dis-moi, tu n'aurais pas un véhicule ? Avec chauffeur, si possible, ; j'ai horreur de conduire. Parce que j'ai très envie d'aller faire un tour au Gotham Globe. » Ronronna la plantureuse défenseure des plantes, une étincelle malicieuse luisant au fond de ses prunelles.
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